Se sentir perdu·e dans son couple : que faire pour y voir clair et prendre la bonne décision ?

Dans cet article, je m’adresse à tou·te·s celles et ceux qui se demandent que faire quand on est perdu·e sentimentalement. Se sentir perdu·e dans son couple peut être épuisant et très éprouvant à vivre. Cette situation peut également être très dévalorisante, car on a vite l’impression de ne pas être capable de prendre une décision, de perdre son temps, de passer à côté de son couple et/ou de sa vie… Avec un maximum de bienveillance, je vous explique pourquoi se sentir perdu·e dans son couple ne signifie pas qu’on n’avance pas. Je vous parle aussi du temps dont il est normal d’avoir besoin pour prendre une décision sentimentale. Je termine avec des conseils pour faire concrètement le point sur votre situation et le chemin qu’il reste à parcourir, seul·e ou avec votre amoureux·se.

Se sentir perdu·e dans son couple ne signifie pas qu’on n’avance pas 

Pour avoir écouté tant et tant de gens me décrire cette situation dans mon cabinet de thérapeute de couple, je sais combien se sentir perdu·e dans son couple peut consommer de l’énergie. 

« J’entends beaucoup des discours de gens qui se sentent perdu·e·s, confus·e·s. « […] Je tourne en rond […], je n’arrive pas à prendre une décision, etc. » […] Je les sens se débattre dans ce truc-là, qui les épuise […], qui leur bouffe un espace mental incommensurable. Vraiment, j’ai envie de sortir de ces idées-là, surtout du « je n’avance pas », qui me sort par les yeux parce que, clairement, il n’est pas aidant ! »

Le premier élément de mieux-être que j’ai envie de confier à ces personnes, c’est que non, ce n’est pas parce qu’on se sent perdu·e qu’on n’avance pas ! Souvent, quand on n’arrive pas à prendre une décision, une direction, ce n’est pas qu’on est perdu·e, c’est qu’on tâte, qu’on teste, qu’on explore. Donc si, on avance ! 

« Une période d’exploration, on avance […]. C’est que vous […] vous posez des questions. C’est qu’il y a des doutes. C’est qu’il y a des incertitudes. C’est qu’il y a des choses que vous avez besoin de vérifier. « Qu’est-ce qu’il va se passer si…? ». Est-ce que l’autre va pouvoir changer son comportement ? Est-ce que je vais pouvoir supporter, gérer ? Est-ce que je vais pouvoir faire le deuil, accepter ? Tout ça, ce sont des choses auxquelles vous n’avez pas les réponses et où vous avez besoin de temps, pour savoir. Vous avez besoin d’explorer, de vous rendre compte. Vous avez besoin, parfois, de confronter l’autre. »

Sur ce point, je vous conseille d’écouter mes autres épisodes sur la séparation et la prise de décision… Ce n’est pas la première fois dans mes contenus que j’explique qu’il s’agit-là d’un chemin, et non d’une obscure et inutile errance… 😉 

Je vous conseille par exemple : 

L’épisode 93 : Savoir prendre la bonne décision pour son couple

C’est normal d’avoir besoin de temps pour prendre une décision sentimentale

Le second point qui me semble important à comprendre, c’est qu’il est tout à fait normal de se sentir perdu·e dans son couple pendant… longtemps. Ça ne veut pas dire que vous êtes incapable de prendre une décision. Ça signifie juste que vous avez beaucoup de choses à observer, à comprendre, à tester, à préparer. 

Observer comment on fonctionne, comment l’autre réagit, ce qu’il se passe ou non… Ça nécessite forcément un minimum de temps.

« Il y a un principe de réalité, messieurs dames […] : ça prendra le temps que ça prendra ! Certaines décisions sont des décisions importantes et non, ça ne va pas se régler en 15 jours. Et si ça fait 15 jours que je réfléchis […] à la séparation : 

  • pour plein de personnes, 15 jours, c’est suffisant ; 
  • pour plein d’autres, 15 jours, c’est bien trop court. »

Une démarche de séparation peut durer plusieurs années… Et quand on regarde le temps, les moments, les sentiments, les projets, etc. qu’on a pu partager, cela semble très logique ! 

Que faire quand on est perdu·e sentimentalement ? Mes conseils 

Maintenant qu’il est clair que : 

  • non, se sentir perdu·e dans son couple n’implique pas de perdre son temps ; 
  • et que oui, c’est normal que ça prenne du temps… 

Voyons concrètement : que faire quand on est perdu sentimentalement ?

« À toutes les personnes qui m’écoutent et qui se sentent comme ça dans un truc inconfortable parce que c’est incertain, parce que c’est compliqué, parce qu’on ne sait pas où on en est : très bien. Vous êtes dans une phase d’exploration. Après, je vous invite […] à […] mettre du cadre : 

  • Qu’est-ce que je suis en train d’explorer ? Qu’est-ce que j’ai déjà exploré ? 
  • Qu’est-ce que j’ai déjà compris ? Qu’est-ce qu’il me reste à comprendre ? 
  • Se fixer […] une deadline […] : je refais le point dans 3 mois […], dans 3 ans ou dans 3 jours, peu importe. Vous mettez la temporalité que vous voulez. »

Attention cependant, mettons-nous d’accord : il ne s’agit pas d’une deadline au terme de laquelle vous devrez prendre votre décision. Non non. 😊 Il s’agit seulement du délai après lequel vous referez un point avec vous-même et/ou avec votre amoureux·se. 

Bien sûr, cela peut se faire en étant accompagné·e·s. Cela vous permettra : 

  • de profiter d’un cadre ; 
  • de ne pas (trop) vous dévaloriser ; 
  • et, au contraire, de valoriser ce que vous faites et/ou avez déjà fait. 

Avec moi, un accompagnement peut, bien sûr, prendre la forme : 

*Si vous vous demandez que faire quand on est perdu·e sentimentalement, j’espère que cet article vous aura donné des pistes d’actions, ainsi qu’une dose de bienveillance quant à votre situation. Pour aller plus loin, je vous invite à découvrir les autres épisodes de mon podcast « Un temps pour nous ».

Communication de couple : 4 secrets pour s’écouter et s’exprimer 

La communication dans le couple est un sujet qui revient très fréquemment en consultation et qu’on pourrait aborder sous bien des angles différents… Aujourd’hui, je m’adresse à toutes celles et ceux qui se disent « moi, je ne sais pas communiquer ». Ou, à l’inverse, aux partenaires amoureux qui constatent que « mon/ma conjoint·e ne parle jamais, il/elle fuit les discussions ». Comment communiquer dans son couple quand on n’est pas à l’aise à l’oral ? Comment apprendre à changer sa communication conjugale pour tendre vers quelque chose qui nous convient mieux ? Je vous propose ici 4 secrets, pour mieux comprendre d’abord, et pour réussir les changements dont vous avez envie ensuite.

À qui s’adressent ces secrets de communication de couple ? 

Il y a plein de façons différentes de parler de communication de couple. Ce n’est d’ailleurs pas le premier article, ni le premier épisode du podcast « Un temps pour nous » que je consacre à ce sujet ! 

Cette fois-ci, je vous propose 3 secrets spécifiquement pour ceux qui éprouvent des difficultés à écouter l’autre et/ou à s’exprimer au sein de leur couple.

« Pour moi, la communication, et donc, ce que je vais appeler […] la communication conjugale, la communication au niveau du couple, c’est : 

  • Comment est-ce que je fais en sorte d’écouter l’autre ? À la fois que, pour moi, ça soit important, que moi j’écoute l’autre, et que l’autre se sente écouté·e. 
  • Mais aussi, comment est-ce que je partage, comment est-ce que je viens dire à l’autre ? 

Et, effectivement, […] savoir écouter l’autre et savoir dire à l’autre, [ce sont] des compétences […] sociales, comme plein d’autres. Et ces compétences sociales-là, pour pas mal de personnes, ça s’apprend. »

Bien sûr, il n’existe pas un seul type de difficulté de communication dans le couple. Sont concernées par cet article et ce podcast les personnes qui, par exemple : 

  • sont des « taiseux », c’est-à-dire parlent peu et n’expriment jamais ce qu’elles ressentent ; 
  • s’expriment, mais maladroitement, sans réussir à faire comprendre leurs pensées ; 
  • sont jugées trop « brutales » dans leur façon de parler, celles qui « ne prennent pas de gants », donnent l’impression de ne pas se mettre à la place de l’autre…

1 : Faire une rétrospective sur la place de la communication dans votre vie 

Le premier conseil que je vous donne, c’est de faire une rétrospective. Quelle place la communication au sens large, et la communication dans le couple spécifiquement, ont occupée dans votre vie ? 

L’éducation que nous avons reçue, que ce soit à l’école ou à la maison, joue grandement dans notre capacité à communiquer.

« Je le vois dans de nombreux couples ça, où il y a un décalage au niveau de la communication et où les personnes s’en plaignent. « L’autre ne parle pas, l’autre n’est pas à l’aise dans ces échanges-là. Il/Elle fuit les échanges […]. » Souvent, quand je creuse […], la personne qui se tait, c’est aussi, souvent, quelqu’un qui n’est pas à l’aise, en fait, qui manie bien moins les mots, qui a beaucoup moins de vocabulaire, qui va avoir beaucoup plus de difficulté à exprimer ce qu’il/elle pense de manière précise, détaillée et pertinente en mots. »

Est-ce que votre éducation vous a permis d’acquérir un vocabulaire varié, vous permettant d’exprimer vos pensées, émotions et ressentis de façon précise et nuancée ? Est-ce que vous avez grandi dans un cadre où vous pouviez facilement et fréquemment exprimer votre opinion ? Quelle était la place de la communication dans votre éducation ?

2 : Comprendre pourquoi vous êtes conditionné·e à communiquer ainsi dans votre couple

Ensuite, essayez d’aller plus loin. L’éducation joue un rôle dans votre communication de couple actuelle, mais elle n’est pas seule. C’est aussi le cas de : 

  • votre schéma familial ; 
  • de vos éventuelles précédentes relations amoureuses ; 
  • de votre histoire de vie ; 
  • des exemples de communication que vous avez connus…

« Nos fonctionnements, nos comportements, nos attitudes actuelles sont souvent liés à des conditionnements. C’est-à-dire qu’on a été habitués, notre corps, notre cerveau [ont] été habitués, de longues années durant, à fonctionner de telle manière. Donc aujourd’hui, c’est bien gentil, à 30 ans, 40 ans, 50 ans, « finalement j’aimerais fonctionner différemment »… Bon. Comme je le dis souvent : il n’y a pas de bouton magique ! »

3 : Étudier l’utilité de cette façon de communiquer dans votre histoire

Une fois que vous aurez une vue d’ensemble de votre histoire, vous comprendrez sans doute pourquoi vous communiquez ainsi actuellement. Je trouve très important d’aller chercher le « pourquoi », afin de réaliser qu’il a sans doute eu une utilité, à une période de votre vie. 

Ainsi, peut-être qu’une personne qui, aujourd’hui, s’exprime peu et ne parle jamais de son ressenti, a été confrontée, plus tôt dans sa vie, à un environnement où les émotions étaient mal vues. Les taire était alors un moyen de se protéger des représailles. Quelqu’un qui a une communication agressive a peut-être dû lutter pour se faire entendre, plus tôt dans sa vie. S’exprimer ainsi était alors un moyen de ne pas se laisser écraser. 

« Ce qui est un problème pour moi aujourd’hui a peut-être, et sans doute, été à un moment ma solution. »

Pour soi-même comme pour le partenaire amoureux en face, ça permet de passer du reproche, de la culpabilité à la compréhension.

4 : Amorcer un changement de communication de couple 

Enfin, vous pouvez amorcer un changement concret de communication de couple

La première étape sera de vous observer. Vous remarquerez après coup que là, vous avez communiqué de telle façon, alors que vous aimeriez procéder de telle autre façon. Prenez l’habitude, à chaque fois que vous remarquez le problème, de réfléchir à comment vous auriez pu faire autrement. 

La deuxième étape, qui viendra naturellement avec le temps, sera de remarquer à l’instant T, en direct, que vous êtes en train de réagir d’une façon qui ne vous convient plus. Cependant, vous n’arriverez pas encore à agir autrement, ou alors seulement par intermittence, par petits bouts. 

Enfin, à force d’habituer votre cerveau à chercher et à trouver d’autres scénarios qui vous conviennent, vous communiquerez différemment. Et cela vous demandera de moins en moins d’efforts et d’observation ! 

Par contre, j’attire votre attention sur la difficulté que ça peut représenter. Se rendre compte que notre communication de couple ne nous convient pas, c’est assez facile. Mais trouver d’autres façons de faire, c’est souvent beaucoup plus compliqué. C’est là qu’un·e professionnel·le comme moi vous sera utile ! 😉 

« C’est là que c’est intéressant d’être accompagné […], d’être soutenu·e, pour que vous ayez un professionnel qui va vous donner des clés en matière de communication […] conjugale […], qui va pouvoir vous donner des clés sur : « Et si vous aviez communiqué comme-ci ? Et si vous aviez dit comme ça ? »… et qui va vous aider […] à créer le stock d’autres manières possibles de communiquer. »

Si vous amorcez un travail d’amélioration, de changement de votre communication de couple, j’espère que cet article vous aura été utile. Pour aller plus loin, vous pouvez me contacter ou prendre rendez-vous (dans mon cabinet en Essonne ou à distance).

Comment surmonter une infidélité… même quand on a déjà tout essayé ?

Dans cet article et cet épisode de podcast, je vous parle d’un sujet déjà abordé plusieurs fois… mais à la fois complexe et fréquent : il s’agit de l’infidélité. Cette fois-ci, il s’agit de gérer les conséquences de cette épreuve si dure pour un couple. Comment surmonter une infidélité ? Que faire quand on a l’impression d’avoir déjà fait tous les efforts possibles, sans que ce soit suffisant ? Quel que soit le rôle qu’on a dans cette tromperie, cette situation peut être épuisante. Je vous propose 2 conseils pour en sortir.

Comment surmonter une infidélité ? | Un parcours qui peut être épuisant 

« Je reçois souvent des personnes qui vont avoir tenté de mettre en place plein de choses, avoir eu la sensation de faire plein d’efforts, d’essayer de remuer ciel et terre pour surmonter l’infidélité, pour avancer, pour passer à autre chose, pour se faire pardonner […]. Et qui vont, comme ça, trouver, au bout d’un moment, une forme d’épuisement, une forme de découragement parce qu’ils ont la sensation que ça n’avance toujours pas. »

C’est à ces personnes que s’adressent cet article et cet épisode de podcast. Si vous êtes dans cette situation, j’ai 2 conseils à vous adresser. Pour bien les comprendre, je vais utiliser l’analogie d’une blessure.

« L’infidélité est souvent perçue comme une blessure. Et donc, il y a tout un travail […] autour de cette idée de venir nettoyer la blessure, de venir ensuite panser, soigner sa blessure et […] d’attendre que ça cicatrise. Comme une blessure physique ! » 

Est-ce bien l’infidélité que vous avez essayé de réparer ? | Il ne faut pas confondre la blessure et ses conséquences

Mon premier conseil, pour tous ceux qui, malgré les efforts et le temps, se demandent encore comment surmonter une infidélité, c’est de se demander s’ils se sont occupés : 

  • du problème de l’infidélité… 
  • ou « seulement » de ses conséquences. 

Je m’explique ! 😉

« Mon intention, c’est vraiment d’essayer de faire le point sur les conséquences de l’infidélité et ce qu’on va peut-être appeler  la blessure initiale. Souvent, la blessure initiale, on va être vraiment sur une forme de trahison .Et puis ensuite, il va y avoir tout un tas d’autres blessures. Vous voyez ? Un peu comme quelque chose où j’ai une blessure au niveau du genou et puis ça va s’infecter, ça va venir déclencher tout un tas d’autres conséquences. Si, effectivement, je mets le focus sur le pied, le bras… mais pas sur mon genou, alors je suis à côté. J’ai l’impression de faire plein d’efforts mais, pour autant, je suis à côté. »

Je vois souvent des personnes mettre l’accent sur les conséquences de l’infidélité, que ce soit les relations avec les proches, la sexualité, la confiance, la communication… Sans pour autant traiter véritablement la blessure originelle.

Il peut être très compliqué de prendre du recul, de faire le point sur ce qui a été traité, guéri ou non. L’aide d’un professionnel peut alors permettre de réelles avancées. C’est dans cette optique que j’ai créé des outils en ligne permettant de faire le point sur sa relation de couple. À petit prix, ils sont pensés pour répondre à tous les besoins : en autonomie, avec accompagnement de ma part, seul·e ou à 2. 

Combien de temps pour pardonner cette infidélité ? | Il y a parfois « juste » besoin de plus de temps

Mon deuxième conseil, c’est de prendre conscience du fait que surmonter une infidélité est une démarche qui peut nécessiter beaucoup, beaucoup de temps. Et ce, quels que soient les efforts réalisés dans ce sens. 

« Je pense qu’il y a un principe de réalité qu’il faut effectivement entendre. Parce que, parfois…. et bien oui, la blessure est trop importante, la blessure est trop profonde. Et quand bien même j’ai […] le meilleur pansement du monde […], il y a certaines blessures qui ne guérissent pas […] et il faut en prendre conscience. »

Là encore, l’analogie avec la blessure illustre bien les choses. Après une blessure aux jambes, certaines personnes guériront et remarcheront comme avant. D’autres auront besoin de beaucoup de temps. Certaines feront des semaines, voire des mois de rééducation. Et parfois, au final, elles remarcheront, mais pas tout à fait normalement. D’autres, enfin, ne pourront plus jamais remarcher. 

Quand on tente de surmonter une infidélité, c’est pareil. Certains couples, certaines personnes s’en remettront totalement. Mais d’autres auront besoin de beaucoup de temps, peu importe les efforts qui auront été faits par ailleurs. Et d’autres enfin ne s’en remettront jamais totalement. 

Si votre couple traverse encore une période compliquée, j’espère que cet article et cet épisode de podcast vous auront donné des pistes pour surmonter une infidélité. Si vous souhaité aller plus loin dans votre démarche, vous pouvez découvrir mes outils en ligne, prendre rendez-vous ou simplement échanger avec moi.

Activités à faire en couple à la maison pour booster sa relation, même quand on n’a pas le temps

Un point qui revient souvent quand on cherche à prendre soin de sa relation amoureuse, c’est le fait de faire des choses ensemble, de partager des moments de qualité avec sa moitié. Cependant… le savoir ne garantit pas de trouver de bonnes idées, adaptées à sa situation ! Dans cet article et cet épisode de podcast, je donne des idées à ceux qui cherchent une activité à faire en couple à la maison. Tout ça sans débourser d’argent ni s’organiser pour dégager du temps !

Chercher une activité à faire en couple à la maison | Pour qui ? 

Il existe plein d’activités que l’on peut faire à deux pour booster son couple, pour en prendre soin, voire le relancer. Cependant, nous n’avons pas tous le temps et/ou les finances pour aller régulièrement au restaurant entre amoureux·se, acheter de la lingerie érotique, partir en week-end romantique… Cet article et cet épisode de podcast s’adressent donc à tous ceux qui recherchent une activité à faire en couple à la maison. Et ce, qu’il s’agisse de consolider une relation qui se fragilise, de booster une vie amoureuse qui tombe dans la routine ou tout simplement de prendre soin d’un couple en bonne santé, par plaisir.

« Des couples qui ont envie de se réinventer, qui ont envie d’aller mieux, qui ont envie de se retrouver, qui ont envie de pimper leur relation, qui ont envie de passer du temps ensemble, qui ont envie d’avoir des moments dédiés, des moments à deux, des moments un peu intimes, un peu érotiques, un peu sensuels… mais qui n’ont pas le temps, ou parfois même pas l’argent, parce qu’il y a les enfants, il y a le travail, il y a la fatigue, il y a les amis, il y a la famille, il y a la maison… »

Booster sa relation amoureuse | Pourquoi ne pas chercher dans ce que vous faites déjà ?

« Moi, ce que je travaille avec mes clients, c’est l’idée de mettre une intention. Avoir des moments dédiés pour son couple, c’est une intention. Ça part déjà d’une envie. »

À mon sens, le meilleur moyen de trouver une activité à faire en couple à la maison que vous puissiez renouveler régulièrement, c’est de chercher dans ce que vous faites déjà. Ainsi, vous n’aurez pas de problématique de temps, d’argent, d’organisation… Il vous suffira de réfléchir, entre amoureux·se, au moyen de transformer un élément de votre emploi du temps en un moment de qualité pour booster votre couple.

« OK, mon agenda est déjà rempli. Je fais déjà plein de choses dans ma journée. Comment est-ce que je peux mettre une intention de couple dans des choses que je fais déjà ? Et là, ça change tout, parce que souvent, il y a comme une impossibilité de « je ne peux pas faire plus ». »

Ne faites pas plus, faites différemment. 😉 

Choisir une activité à faire en couple à la maison | Laquelle de ces 3 idées allez-vous tester ? 

« L’idée, c’est de prendre votre agenda, et de retracer votre journée. Quelles sont toutes les actions que je fais, tous les jours ? Et puis, comment tout ce que je fais au quotidien, je peux y mettre une coloration de mon couple ? »

La soirée Netflix

Lors de mes consultations de thérapeute de couple, je donne souvent l’exemple de la soirée Netflix. Vous pouvez choisir de la faire de façon automatique… ou co-construire une soirée de qualité, entre amoureux·se. C’est une idée d’activité à faire en couple à la maison vraiment très simple à mettre en œuvre !

« On est là, devant la télé, on s’est pris un petit plaid, ou on s’est pris […] une boisson chaude en hiver, ou une boisson fraîche. Et pourquoi pas : on s’est fait un petit cocktail, avec des glaçons, un truc sympa. On s’est pris un verre d’alcool… On se met 2 ou 3 trucs à grignoter. On s’installe un peu tous les 2, côte à côte, on choisit ce qu’on va regarder. On passe un petit moment après où on rigole, où on débriefe sur ce qu’on a regardé. »

Le ménage

Il peut aussi s’agir d’optimiser et d’embellir les moments de… ménage. Oui oui ! Pourquoi ne pas faire ça en musique ? Ou en profiter pour discuter ? Vous pouvez aussi tout simplement décider de faire ça ensemble. Vous irez ainsi plus vite et dégagerez un peu de temps pour autre chose.

La cuisine

De façon plus classique, vous pouvez facilement faire de la cuisine un moment privilégié pour votre relation. Lorsqu’on cuisine en couple, on est souvent proches l’un de l’autre : ce peut être l’occasion de donner plus de caresses. Vous pouvez aussi vous faire goûter mutuellement les plats. On peut imaginer, comme pour la soirée Netflix, une ambiance tamisée, avec des bougies, une musique de fond… Vous pouvez vous servir un verre de vin ou un jus de fruit, à déguster au fur et à mesure de la cuisine. Bref, soyez inventifs !

La douche 

À priori, tout le monde se lave tous les jours. 😉 Sans que cela ne soit automatique, et sans non plus que ça dure forcément plus longtemps, vous pouvez prendre de temps en temps la douche ensemble. 

Attention, je précise toutefois que cette idée d’activité à faire en couple à la maison n’a pas besoin de virer au moment de sexualité. Ce peut être juste un moment de tendresse, riche en caresses et câlins. Ce peut être un moment sensuel, où vous mettez tous vos sens en éveil. Il n’y a pas forcément besoin que ça dure beaucoup plus longtemps que d’habitude pour cela ! 

Si vous avez besoin d’aller plus loin que la recherche d’une activité à faire en couple à la maison, je vous invite à découvrir mes outils pour prendre soin de sa relation amoureuse en autonomie. Faire un bilan sur son couple, ou sur un aspect de sa vie amoureuse, cela peut apporter d’autres éléments pour prendre soin de soi et/ou de son histoire d’amour !

Sortir avec un homme marié… ou une femme mariée ! | Quoi faire pour prendre soin de soi ?

Sortir avec un homme marié, ou avec une femme mariée, c’est une situation qui peut être très compliquée, pesante. C’est un sujet tabou, et qui, pourtant, concerne de nombreuses personnes. Dans cet article et cet épisode de podcast, j’ai eu envie de vous en parler en toute bienveillance. Je vous propose 2 conseils pour prendre soin de vous et vous préserver même si vous êtes dans une relation longue avec une homme marié. C’est une situation qui est bien vécue par certaines personnes, notamment celles qui, justement, ne désirent pas de couple stable. Mais sortir avec un homme marié peut aussi engendrer beaucoup de souffrance, d’incertitude, d’attente. Je vous explique pourquoi et comment : 

  • Garder un esprit critique ; 
  • Déterminer des conditions pour que cette attente du divorce soit OK pour vous.

Quels sont mes 2 conseils pour celles et ceux qui sont amoureux·se d’une personne mariée ? 

Les 2 conseils que j’ai envie de donner à toutes celles et ceux qui souffrent de sortir avec homme marié, ou une femme mariée (ou en couple, ou pacsé·e) sont les suivants : 

  • gardez un esprit critique ; 
  • et prenez soin de vous quand même.

Gardez un esprit critique

Tout d’abord, il me semble important de bien réaliser que ce que l’autre vous dit, ou même vous montre, n’est que ce qu’il vous dit ou montre. 

« Il y a une espèce de grand classique : « Non mais vous savez Lucie, il ne se passe plus rien avec sa femme, depuis très longtemps déjà. […] Lui et moi, c’est extraordinaire, c’est une évidence […]. Mais il ne quitte pas sa femme. Et ça fait des mois que j’y suis, ça fait des années que j’y suis… ». Et il y a tout un tas de très très bonnes raisons […] qu’il ne quitte pas sa femme. »

En effet, ça peut être très dur de se séparer. Il est, en effet, possible que cette personne déjà en couple avec laquelle vous sortez ait réellement du mal à quitter son mari ou sa femme. Peut-être qu’il ou elle a besoin de temps avant de demander le divorce pour se mettre en couple avec vous. 

« Il peut y avoir des personnes qui sont mariées et qui font une rencontre de quelqu’un et il y a une alchimie particulière et pour autant, qui vont avoir besoin de temps pour venir mettre en œuvre leur séparation et qui sont, du coup, très authentique. »

Mais peut-être pas. Peut-être aussi qu’il·elle n’a pas véritablement envie de quitter le couple dans lequel il·elle est. (Et ça ne veut pas forcément dire qu’il·elle ne vous aime pas sincèrement !). 

« J’aimerais apporter également une nuance, parce que, vraiment, j’attire votre attention là-dessus : on ne connaît jamais l’intimité d’un couple. »

Il est possible que cette personne mariée soit encore affectivement et sexuellement attachée à son·sa conjoint·e… Mais qu’elle préfère ne pas vous le dire, car elle tient à vous et ne veut pas que vous partiez pour cette raison. Sans oublier qu’être heureux en couple et avoir envie de se séparer, ce sont 2 choses différentes… 

« Ça ne veut pas dire que les personnes qui vous disent que leur couple est mort sont tous des menteurs et qu’en fait, ils ont encore de la sexualité avec leur femme. Ce n’est pas ce que je dis. […] Encore une fois, je ne suis pas dans l’intimité des gens et il y a effectivement des gens où le couple est mort depuis des années. […] Oui, bien évidemment qu’il y en a. Mais il n’y a pas que ça. […] Il y aussi des gens qui sexuellement et affectivement engagés avec leur partenaire et qui, pour autant, vivent des relations extraordinaires, ultra intenses, sur le côté. »

Prenez soin de vous quand même

Mon 2e conseil à toutes celles et ceux qui souffrent de sortir avec un homme marié (ou une femme mariée, encore une fois), mais qui ne veulent pas le·la quitter, c’est de prendre soin de vous. 

« Vraiment, il est là l’enjeu. […] Moi, je respecte complètement qu’à un moment ou à un autre, ce soit votre décision, de faire confiance, d’attendre, d’avoir une forme d’espoir […]. Par contre, comment est-ce qu’on prend soin de vous dans l’attente ? Comment est-ce qu’on fait en sorte que ça ne soit pas si douloureux que ça pour vous ? […] Ça, c’est ce que je fais dans mes consultations. »

À mon sens, si vous décidez d’attendre, il est important de mettre en place des règles. Sur ce point, je pense que ça peut être très important de se faire accompagner, car ce n’est pas toujours simple de déterminer ce dont on a vraiment besoin, ce qui est juste pour nous. 

Je vous ai déjà donné des conseils sur ce sujet, entre autres dans cet article qui propose 3 conseils pour rester sereine quand l’autre ne sait que ce qu’il veut

Quels sont les inconvénients à sortir avec un homme marié, ou une femme en couple ? 

Si je pense qu’il est important de prendre du recul et de prendre soin de soi quand on veut sortir avec un homme marié, ou rester en couple avec lui·elle, c’est parce que c’est une situation qui a plusieurs inconvénients. 

« Les personnes me consultent souvent quand elles sont dans une impasse, c’est-à-dire : il ne veut pas, elle ne veut pas quitter sa femme/son mari, mais moi, je ne veux pas le/la quitter non plus. « Donc, qu’est-ce qu’on fait Lucie, parce que je suis dans une forme de souffrance ? ». »

Le premier inconvénient est en effet assez évident : ça créé de la souffrance. 

« Il y a beaucoup de souffrance liée à cette idée de vivre un petit bout de relation, quand on aimerait davantage. »

C’est douloureux de ne vivre qu’une demi relation. C’est douloureux aussi de systématiquement passer après le·la conjoint·e, après les enfants. Même quand on comprend, ça peut être très pesant de ne pas recevoir de message parce qu’il·elle n’a pas pu en envoyer, de voir une sortie annulée pour telle ou telle raison liée à sa famille… 

Mais il faut prendre en compte le fait qu’au-delà de la souffrance, ça engendre aussi beaucoup d’incertitude. Attendre que l’autre quitte (ou non !) sa femme ou son mari, sans vraiment savoir quand, ni s’il le fera vraiment, ça ne permet pas de se projeter de l’avenir. Cette incertitude est très inconfortable. 

Sortir avec un homme ou une femme marié·e est-il forcément un problème ?

Cependant, je tiens quand même à préciser que sortir avec un homme marié, ou une femme mariée, ce n’est pas forcément une souffrance pour tous·tes. Il existe aussi des personnes auxquelles ça convient, soit à un moment donné de leur vie, voire toute la vie pour certaines. 

C’est notamment le cas des personnes qui ne veulent absolument pas d’engagement. Le fait que la personne le soit déjà est alors très rassurant, et permet de vivre ce qu’on a envie de vivre, sans risquer certaines choses qu’on l’on veut ou a besoin d’éviter (au moins pour un temps). 

Dans cet article et cet épisode de podcast, je m’adresse aux personnes pour lesquelles c’est un problème. 

« Je vois aussi et surtout des personnes pour lesquelles : « Ce n’est pas tant que ça me correspond, j’aimerais bien avoir autre chose comme relation, mais, pour avoir cet homme-là, pour avoir cette femme-là, et bien je n’ai pas d’autre choix. […] Cette personne-là ne quittera pas la personne avec qui elle est mariée, donc, vu que je n’ai pas envie de perdre ce que nous avons, alors je suis prêt·e à accepter d’être dans une relation où la personne n’est pas complètement disponible, où nous ne pouvons pas vivre complètement au grand jour. ». »

Ce n’est pas parce que c’est la situation que je croise le plus que c’est la seule qui existe ! 😉

J’espère que cet article et cet épisode de podcast vous aideront à sortir avec un homme marié dans des conditions qui vous conviennent. Si vous êtes dans une relation avec une personne mariée ou en couple et que vous ressentez le besoin d’une aide pour y voir clair, je vous propose d’échanger lors d’une consultation.

Comment lâcher prise en amour ? | Les 2 étapes
indispensables

Comment lâcher-prise en amour ? Voilà quelque chose que j’entends souvent, que ce soit au sujet de la jalousie, des reproches que tu ne peux pas t’empêcher d’adresser quotidiennement à ton ou ta partenaire ou encore de ton envie obsessionnelle de rencontrer quelqu’un… Ça te prend vraiment trop la tête et tu en as marre ? Je te parle dans cet article et cet épisode de podcast des 2 étapes indispensables à mes yeux pour lâcher-prise en couple.

1 – Arrête de te forcer à lâcher-prise !

Quel que soit le sujet sur lequel tu as du mal à lâcher-prise dans ton couple (ou ta vie de célibataire !), si tu n’y arrives pas, c’est sans doute qu’il y a une raison ! Ça paraîtra paradoxal à certains, mais à mon sens, la première étape, c’est de se laisser un peu tranquille avec ça et d’y glisser une belle dose de bienveillance !

« Vraiment, foutez-vous la paix parce que si tu ne lâches pas prise, c’est qu’il y a une bonne raison, en fait. […] J’aime bien cette image de l’escalade. Lâcher-prise, moi c’est ça que ça m’évoque : quelqu’un d’accroché à un rocher et à qui on dirait : « Ba lâche, lâche, lâche ! ». Si la personne ne lâche pas les gars, c’est qu’il y a une bonne raison ! »

Même si tu as l’impression que c’est complètement irrationnel, il y a une peur, une insécurité qui se cache derrière ton comportement. Dans le cas de la jalousie, par exemple, tu te trouves peut-être illogique parce que ton·ta partenaire amoureux n’a rien fait ou dit qui devrait amener à avoir des
doutes. Oui mais… et dans ton histoire à toi ? Tu es peut-être jaloux·se parce que tu as vécu, à un moment, une expérience qui a amené de l’insécurité en toi.

Comment lâcher-prise en amour ? À mes yeux, la première étape, tu l’auras compris, c’est d’accepter que te forcer ne te mènera à rien. Quelque chose se cache derrière ton comportement.
Arrête de te prendre la tête à te forcer, ça te laissera de l’espace mental et de l’énergie pour aller comprendre le pourquoi du comment. 

2 – Comment lâcher-prise en amour ? Apporte-toi toi-même plus de sécurité !

Si tu as besoin de te demander comment lâcher-prise en amour, c’est que quelque chose te bloque, te coince, t’obsède, te fait peur. Du coup, inconsciemment, tu cherches à l’extérieur ce dont tu as besoin pour te sécuriser.

« Souvent, on attend des autres qu’ils viennent mettre en place le contexte sécurisant pour qu’on lâche. Typiquement, avec l’exemple de la jalousie, des reproches ou de la rencontre avec quelqu’un, c’est cette idée-là : « Je me sens, moi, pas sécurisé·e. L’autre, le comportement de l’autre doit me sécuriser, donc je suis dans l’attente, dans l’exigence que l’autre fasse ci ou ça pour que je me sente sécure. »

Le problème, en plus de t’empêcher de lâcher-prise pour ton couple, c’est que :

  • Si l’autre n’a pas envie et/ou la capacité de répondre à ton besoin, ça crée des frustrations,
    des tensions, etc.
  • Ça instaure au sein de ton couple une dépendance, un déséquilibre entre ton·ta partenaire et toi.

« À mon sens, l’idée, c’est non pas de mettre de l’énergie sur : « Comment je fais pour lâcher-prise en amour ? », mais plutôt sur : « Qu’est-ce que je peux mettre en place pour augmenter ma sécurité perso ? ». […] Là, il y a une marge de manœuvre, et là, c’est intéressant, parce que : 

  • Ça vient vous-même vous renforcer dans vos compétences, dans votre propre
    fonctionnement. 
  • Ça vient définir le fonctionnement dont vous avez envie. »

Bien sûr, cela ne se fait pas en claquant des doigts. Il peut être nécessaire de trouver :

  • quelle est exactement l’insécurité ;
  • d’où elle vient ;
  • ce que tu souhaites réellement ;
  • comment parvenir à te sécuriser…
    Le processus peut être long et très différent d’une personne et d’une problématique à l’autre. Ça fait partie des problématiques pour lesquelles j’accompagne mes client·e·s, à distance et dans mon cabinet, en Essonne.
    Si, toi aussi, tu te demandes comment lâcher-prise en amour et que tu t’interroges sur l’opportunité de travailler avec un professionnel, je t’invite à :
  • me contacter pour que nous puissions échanger et répondre à tes questions ;
  • prendre rendez-vous avec moi ;
  • ou découvrir mes outils autonomes pour les couples.

Comment savoir si on doit se séparer
ou sauver son couple ?

Comment savoir si on doit se séparer ou se battre pour sauver notre couple ? Voilà une question que j’entends souvent ! Je te donne ici 3 étapes pour commencer à répondre. Bien sûr, il s’agit de grandes lignes ! Pour une approche personnalisée, une consultation est nécessaire. Avant de commencer, je tiens aussi à souligner qu’il n’y a ni bonne ni mauvaise réponse. Ce n’est pas parce que ton couple a déjà connu beaucoup de difficultés qu’il faut forcément se séparer ou divorcer. À l’inverse, ce n’est pas parce qu’une relation amoureuse semble sans problème qu’il est obligatoirement pertinent de se battre pour essayer de sauver le couple.

  1. Avez-vous fait un bilan complet de votre situation amoureuse et
    personnelle ?

Si tu cherches à savoir si tu dois te séparer ou te battre pour sauver ton couple, tu n’as peut-être pas besoin de faire ce bilan. Si la situation dure depuis des mois, voire des années, le bilan a probablement déjà été fait en long, en large et en travers. Mais ce n’est pas toujours le cas ! Pour moi, c’est la première étape.

« Il y a des personnes qui n’ont pas encore fait ce taff du bilan, qui n’ont pas encore fait ce taff où je me pose et : 

  • Où est-ce que j’en suis ? 
  • Où est-ce que nous en sommes ? 
    Et de faire la part des choses et le distinguo entre moi, où j’en suis individuellement et où en est ma relation de couple. »

Ce que tu es et ce qui est important pour toi a pu changer au fils des ans et le problème vient peut-être tout simplement de là. À mon sens, il est important de s’interroger là-dessus. Essaie aussi de :

  • déterminer depuis quand c’est compliqué dans votre couple ;
  • et de comprendre ce qui a déclenché ça.

« Ce travail-là, de bilan, parfois on le repousse parce que, parfois, il nous emmène à des décisions qu’on n’a pas forcément envie de prendre. »

C’est notamment pour ça que j’ai créé mes outils en autonomie pour les couples, à tout petit prix.

  1. Comment savoir si on doit se séparer ?… Êtes-vous sûrs de ne pas déjà
    l’être ?

La seconde étape que je te propose si tu te demandes : « Comment savoir si on doit se séparer ? » est assez proche de la première. Toutefois, quand je te parle de faire un bilan, il s’agit d’un bilan qui inclue plusieurs éléments, plusieurs axes.

Là, il est plutôt question de faire un focus sur une question cruciale : es-tu en train de faire des efforts et de dépenser de l’énergie pour un couple qui va mal… ou pour un couple qui est déjà terminé ?

« Est-ce que c’est déjà éteint, en fait ? Est-ce qu’il y a quelque chose au niveau de notre relation qui est déjà terminée, qui est déjà éteinte et j’essaie de relancer la machine, j’essaie de rallumer un feu ?
Ou est-ce qu’en fait, c’est quelque chose qui est en train de s’éteindre et du coup, je me bats pour que ça reste chaud ? Ce n’est pas la même chose et ce n’est pas la même démarche. »

Si tu écoutes cet épisode de podcast en entier, tu pourras m’entendre développer cette question, grâce à la métaphore du feu, ou encore de la maison.
Quoiqu’il en soit, la question est cruciale. Parfois, dans la symbolique, dans les sentiments, voire dans les faits, la relation est déjà terminée. Ça n’a juste pas été verbalisé, conscientisé. D’autres fois, il s’agit en effet de sauver un couple (ou non).
Dans un cas comme dans l’autre : des choses sont possibles ! Si la question est importante, ce n’est pas pour savoir si c’est « trop tard » ou pas. Non non. C’est « juste » que les outils ne sont pas du tout les mêmes !

  1. Es-tu dans l’attente d’un déclic, d’un signe, d’une certaine sérénité face à ce
    choix pour ta relation amoureuse ?

Si tu t’interroges depuis longtemps sur l’avenir de ta relation amoureuse, cette troisième étape est particulièrement importante. Est-ce que ça fait déjà des mois et des mois, voire des années que tu te demandes : « Comment savoir si on doit se séparer ou se battre pour sauver notre couple ? » ?
Si oui, alors tu es sans doute, inconsciemment, dans l’attente d’un déclic, d’un signe, d’une action de l’autre, d’un moment de sérénité face à ce choix…
En consultation, je reçois souvent des gens qui attendent que la décision soit évidente. Certes, il y a des gens qui font de choix de façon sereine et fluide… mais il y a beaucoup de décisions qui sont prises dans un certain flou.

« Il y a un vrai principe de réalité là-dessus, un vrai décalage entre ce qu’on imagine d’une prise de décision ultra fluide et facilité et une réalité qui est plus grise, moins affirmée, moins sereine, moins évidente. Pour autant, ça n’empêche pas les gens de prendre des décisions. 
Je pense qu’il faut aussi l’avoir en tête : cette quête-là, ça peut nous emmener extrêmement loin. »

Si tu es dans ce cas de figure, je pense qu’il est important de prendre conscience que ça peut durer… longtemps. C’est notamment là qu’il peut être grandement bénéfique de se faire accompagner par un professionnel.

Comment savoir si on doit se séparer ? Faut-il se battre pour notre couple ? J’espère que cet article et cet épisode de podcast t’auront apporté des éléments de réponse. Si tu souhaites aller plus loin sur le sujet, je te propose :

Nous ne sommes plus que des parents !

Dans cet article, nous allons parler de couple parental et de couple amoureux. C’est un article qui, à mon avis, concernera beaucoup de monde ! La question de l’équilibre entre le couple parental et le couple amoureux, ou couple conjugal, revient extrêmement souvent dans mon travail de thérapeute de couple. Ce sujet concerne, de près ou de loin, tous les partenaires qui ont des enfants, que ce soit de jeunes enfants ou un peu plus âgés. Qu’est-ce qu’un couple parental ? Accorder beaucoup de temps aux enfants est-il forcément néfaste pour la relation amoureuse ? Comment prendre soin de son couple tout en restant un couple parental ? Comment ramener l’équilibre entre les enfants et le couple conjugal ? Je te livre mes réflexions et mes conseils !

Quelles questions se poser sur le couple parental ?

Qu’est-ce qu’un couple parental ?

Qu’appelle-t-on un couple parental ? Les personnes concernées, généralement, le savent bien.  Un couple parental est un couple pour lequel la relation, les connexions, les interactions entre les 2 partenaires ne sont, à 99 %, dédiées qu’aux enfants.  Cette facette familiale de la relation est devenue omniprésente, que ce soit au travers de leur éducation ou de leur lieu de vie (maison, organisation, fonctionnement du quotidien, etc.).

Qu’en est-il réellement de ton couple amoureux ?

Il existe de nombreuses histoires qui n’existent plus qu’ainsi, pour lesquelles le couple conjugal n’existe plus vraiment. Si tu es dans ce cas-là, il est intéressant d’essayer de mettre des mots sur la situation. Ton couple amoureux a-t-il disparu ? La flamme est-elle totalement éteinte, ou bien est-elle encore là mais affaiblie ? Est-ce que vous avez l’impression que votre couple amoureux n’est plus, ou plutôt qu’il est entre parenthèses, pour se réactiver plus tard ? As-tu le sentiment que ton couple amoureux est abîmé ou fragilisé ? C’est important de définir l’état des interactions que tu as avec ton partenaire. Si vous êtes parents, il est normal qu’il y ait des interactions liées aux enfants. À côté de cela, il peut aussi y avoir des connexions qui n’y sont pas liées, qui sont uniquement relatives à “toi et moi”. Celles-ci, comment vont-elles ? Comment ça se passe, entre vous ? Voilà à quoi je t’invite en premier lieu : te demander comment va ton couple amoureux.

D’où vient vraiment ton sentiment que ta relation amoureuse va mal ?

Dans cet article, j’ai envie de mettre les pieds dans le plat. J’entends beaucoup de couples dramatiser, en expliquant que leur couple amoureux va très mal. “Au secours, au secours !” me crient-ils. Mais, quand je viens gratter le sujet, je me rends parfois compte que le problème  c’est plutôt : « Que vont en penser les gens ? », « Que signifie ce que je ressens ? », etc. Il ne s’agit pas toujours d’un réel mal-être dans le couple et j’ai envie de détailler tout ça.

Quand le couple amoureux est un peu éteint, abîmé, entre parenthèses, voire mort, c’est souvent mal perçu et mal vécu. Il existe des clichés et des stéréotypes issus de la société qui veulent que pour être amoureux, nous devons  accorder du temps et de la place pour son couple, même quand on a des enfants. Si tu n’adhères pas à ce cliché des gens qui ont des enfants et qui s’aiment encore d’un amour intense et puissant, alors certains concluront que ça signifie qu’il y a un problème, que la situation n’est pas terrible.

Personnellement, je reçois beaucoup de couples qui me consultent pour ça, parce qu’ils sont inquiets. Alors, je commence par leur demander où se situe vraiment le problème : est-ce ce que vous êtes en train de vivre, ou l’interprétation que vous faites de la situation ? La nuance est capitale ! Plusieurs couples sont venus à moi en me disant “au secours Lucie, nous ne sommes plus qu’un couple parental, notre couple amoureux est mort, ce n’est pas possible, c’est la fin, nous nous disputons tout le temps, nous n’avons plus envie d’aller l’un vers l’autre…”.  Je les ai questionnés sur le couple parental : comment fonctionne-t-il ? “C’est un non-sujet, ça fonctionne bien, nous sommes d’accord par rapport aux enfants, ça roule au quotidien…”. Puis, j’ai poursuivi mon questionnement sur ce dont ils avaient envie. S’ils vivaient dans une société dans laquelle leur situation serait perçue comme normale, comment le vivraient-ils ? Évidemment, je vous raconte cela rapidement, mais cela se déroule sur plusieurs séances. Au final, la conclusion fut de réaliser que, pour le moment, ils n’étaient qu’un couple parental… mais que ça leur convenait. D’un point de vue individuel, l’un et l’autre étaient accaparés par des projets personnels. Leurs enfants leur demandaient beaucoup de temps et d’énergie. Naturellement, ils avaient moins de place dans leur vie pour leur couple amoureux. Ce n’est pas pour autant qu’ils avaient envie d’arrêter leur relation et de séparer. Et d’est OK ! Ce n’est pas un problème ! Il ne s’agit ni de gens malheureux, ni de gens qui vont se séparer.

T’autorises-tu à être heureuse de ce couple parental ?

C’est une réalité pour plein de couples

Certains des couples que j’ai accompagnés sur ce sujet furent si soulagés de réaliser qu’ils ont le droit de vivre ainsi pour le moment ! C’est pour cela que je souhaite t’en parler, parce que c’est une réalité pour énormément de gens. Plein de personnes, avec l’arrivée de leurs enfants, mettent entre parenthèses temporairement leur relation amoureuse au profit de leur vie de famille. Je vais faire de grosses généralités, mais souvent, dans notre société, les enfants arrivent aux alentours de 30 ans. C’est également un âge où il est courant qu’il y ait des évolutions au niveau professionnel. Ainsi, c’est une période où, communément, les enfants et le travail nécessitent beaucoup de temps. Sans compter que la vie sociale occupe, elle aussi, une place importante ! Par conséquent, plein de gens, par la force des choses, mettent entre parenthèses leur couple amoureux pendant quelques mois ou années. Finalement, ça ne pose un problème que si tu interprètes cela comme un problème.

Le couple parental cache des peurs

De plus, je connais mes clients : souvent, ce sujet cache aussi des peurs ! Je te vois arriver, tu vas me répondre : « Attends attends Lucie, si avec mon partenaire nous nous disons « OK on s’éloigne temporairement pour se consacrer aux enfants », est-ce que nous n’allons pas partir pour de bon ? Et puis ça signifie quoi, concrètement ? Si nous ne sommes plus un couple amoureux, aurons-nous encore une sexualité ? Et si l’autre se mettait à aller voir ailleurs ? ». Plein de peurs débarquent et beaucoup de personnes paniquent lorsque le couple parental prend le pas sur le couple conjugal. J’entends qu’il peut y avoir tout un tas d’inquiétudes quant à ce nouveau fonctionnement, mais pour le moment, partons du principe que vivre pendant quelque temps uniquement comme un couple parental est un choix. Alors, comment faire ? Que fait-on, lorsqu’il y a un changement dans sa vie ? La majorité de ce que vous étiez était un couple amoureux, maintenant c’est un couple parental et vous choisissez de poursuivre dans ce chemin-là.

Ce fonctionnement peut être pérenne

Évidemment, et nous verrons cela plus loin dans l’article : ce choix n’est pas une obligation ! Tu as le droit de ne pas vouloir d’un couple parental à 100 %. Mais si c’est un choix, je t’invite à te demander quoi mettre en place pour que ça se passe bien. Si tu te rends compte que te concentrer pendant un temps sur ton boulot et tes enfants te convient, interroge-toi sur ce qu’il est nécessaire de mettre en place pour ton couple. Un nouveau fonctionnement implique de verbaliser et de communiquer avec ton partenaire. À mon sens, la priorité est de poser un cadre. L’une des peurs les plus courantes, c’est de se perdre, de ne pas se retrouver à la fin de cet éloignement. En mettant ton couple amoureux entre parenthèses pendant 2 mois, 2 ans, qui te dit que tu le retrouveras après ? Les couples à distance rencontrent des problématiques similaires. Si je déménage à Toulouse et que tu habites à New York… quand nous nous retrouverons, est-ce que ça va encore matcher ? Spoiler alert : nous n’en savons rien ! Malgré cela, il est nécessaire de poser un cadre pendant la phase d’éloignement.

Quels sont mes 3 conseils pour les couples parentaux ?

1) Vérifier que les 2 partenaires sont d’accord

Le premier conseil que j’ai envie de te donner, c’est de vérifier que tout le monde est d’accord. Les 2 partenaires du couple sont-ils partie prenante, ou bien est-ce l’envie de l’un pendant que l’autre suit ? Assurerez-vous que tout le monde est partant pour cette aventure !

2) Définir votre couple parental à vous

Ensuite : que contient ton couple parental ? Que souhaitez-vous inclure dedans ? Souhaitez-vous être un couple parental qui conserve une certaine sexualité, ou pas ? S’il n’y en a pas entre vous, avez-vous le droit d’avoir une sexualité avec d’autres personnes ? Quelles sont les nouvelles règles, les nouveaux engagements de ton couple parental ? Par ailleurs, même si, en général nous ne savons pas combien de temps ça durera, il est important de fixer un délai. Combien de temps vous accordez-vous avant de dresser un bilan et de déterminer ce qui vous convient ou non ? Tous ces points sont communs à beaucoup de personnes, ce ne sont que des exemples, qu’une partie du cadre ! C’est ce que VOUS, vous souhaitez mettre en place dans votre relation qui doit être pris en compte. Je le dis souvent : mon podcast, mes publications sur Instagram, etc. : ce sont des outils, mais c’est généraliste ! C’est à prendre et à intégrer dans votre réalité, votre quotidien à vous, pour prendre soin de votre couple à votre façon.

3) Mettre en place un suivi pour communiquer sur votre couple

Enfin, il me semble important de mettre en place un suivi. Si vous essayez un nouveau fonctionnement : faites le point dans 2 semaines, 2 mois, 2 ans. Il y a, dans cette idée de couple parental, quelque chose de temporaire. Un suivi me semble donc nécessaire.

Un couple parental à 100 % est-il forcément malheureux ?

D’ailleurs, c’est temporaire… ou pas. Cela aussi, peut être à définir et redéfinir avec le temps ! Certains couples, à l’arrivée des enfants, basculent sur un couple parental et ne redeviennent jamais un couple amoureux. Généralement, cela se rencontre chez les personnes âgées, pour lesquelles les enfants, une fois adultes, ont l’impression, en les regardant, qu’il n’y a plus d’amour entre eux. Il y a la famille, les enfants… mais entre certains partenaires, le couple amoureux n’existe plus. S’agit-il pour autant forcément de gens malheureux ? Oui, non, peut-être. Sans doute que certains diront que oui, ce sont des gens malheureux. Mais d’autres non, d’autres diront que le couple amoureux est mort depuis longtemps, mais que c’est un couple parental-familial au sein duquel les partenaires s’entendent bien et partagent leur quotidien avec sérénité et bonheur. Ils ont glissé sur une histoire un peu platonique et familiale… qui correspond très bien à plein de gens. Je vais le dire encore une fois : personnellement, je suis amoureuse des relations humaines… et surtout de leurs multiples réalités. Ces gens-là, que je te décris ici, ils existent et ils ne sont pas malheureux. Ils n’ont pas raté leur vie, ils n’ont pas échoué. Ce ne sont pas gens faibles qui auraient dû se battre ou quitter l’autre pour vivre le grand amour. Non, je ne pense pas cela. Sans doute que certains le vivent mal et ont des regrets ! Bien sûr que cela existe aussi. Mais d’autres n’en éprouvent rien de négatif et sont très heureux de ce choix, conscient ou non, de mettre le couple parental à l’honneur. Ils n’ont aucun problème avec cela.

Quels sont mes 3 conseils pour retrouver plus de temps pour ton couple conjugal ?

1)      Comprendre qu’il s’agit d’un équilibre

Enfin, j’aimerais parler des personnes qui ne veulent pas n’être qu’un couple parental. Je l’ai dit : tu as aussi le droit de trouver que ça ne te correspond pas du tout ! Pour plein de gens, n’être QUE un couple parental, c’est non : “Être un couple parental, oui, d’accord. Mais moi je t’ai choisi parce que je veux former avec toi un couple amoureux. Le couple parental ne représente pas l’entièreté de la relation que je veux avoir avec toi !”. Là encore, c’est tout à fait légitime. Il n’y a aucun problème à penser cela ! Si tu fais partie de ces personnes qui constatent qu’elles ne vivent plus que dans un couple parental mais qui ne veulent pas de cette situation… : comment vivre autre chose ? À mon sens, il y a là une notion d’équilibre à retrouver. Souvent, quand des clients m’amènent ce problème, c’est qu’ils formaient un couple amoureux, puis que le couple parental est apparu, a grossi, grossi, pris de la place, jusqu’à écraser le couple amoureux. Ils ressentent alors l’envie de le faire revivre. Avant, sans enfant, le couple parental prenait zéro espace. Aujourd’hui, les enfants sont là donc vous ne pouvez pas faire sans. Maintenant, vous souhaitez trouver un équilibre, afin que le couple amoureux reprenne une place qui vous convient.

2) Revoir vos priorités au quotidien

J’ai déjà fait un article sur le sujet de la place du couple quand on est parents : je t’invite à y jeter un œil ! Il y a un subtil mélange à trouver pour que chaque composante de ta vie ait sa place. Tu le verras si tu lis l’article que je viens de conseiller : la place que je te conseille de donner à ton couple amoureux est celle que VOUS, vous voulez bien lui donner. Il n’y a pas de mystère : tes journées n’ont pas été rallongées. Tu as toujours le même temps, mais tu as des enfants en plus. Par conséquent, pour faire de la place pour ton couple, il faudra diminuer un autre aspect de ton quotidien : moins de temps professionnel, moins de temps avec les enfants, moins de temps pour le sport… pour avoir plus de temps pour le couple. C’est comme les chaises musicales, avec, si nécessaire, un mouvement de balancier : “plus de temps pour les enfants cette semaine, mais le prochain week-end sera pour le couple”. Ainsi, vous pourrez retrouver un équilibre, ensemble.

3) Mettre plus de conscience dans les moments entre amoureux

La dernière piste sur laquelle je t’invite à réfléchir, c’est de vivre intensément et de mettre en conscience les temps que vous passez en couple. Les enfants sont là, ils prennent du temps, c’est une réalité. Par conséquent, il faut que les temps pour le couple soient plus intenses, plus marquants, plus en conscience. Je l’ai dit au fil de mes articles, mais ça me semble pertinent de le redire : si tu fais la même chose que d’habitude, mais que tu le fais en conscience, alors tu le vivras différemment. Mettons, par exemple, que vous regardiez Netflix à 21 h, après le coucher des enfants. C’est une scène qui peut se vivre de façon assez normale : « j’ai regardé un film avec mon amoureux sur le canapé… ». Mais, tu peux aussi vivre cela ainsi : « nous avons pris un temps à 2, nous avions un verre de vin, avec des bougies allumées, nous regardions un chouette film choisi ensemble… C’était un moment de partage, c’était vraiment sympa. ». Dans les 2 cas, vous avez eu la même occupation : un film sur le canapé, tous les 2. Cependant, dans le second cas, vous avez réellement vécu quelque chose au niveau du couple amoureux. Vous avez un créé un lien, une connexion. Dans le premier cas, c’est la même scène mais il ne s’est rien passé au niveau du couple amoureux. L’idée, c’est de mettre de l’intention dans tes moments de vie, afin d’en faire quelque chose qui vienne remplir votre jauge « couple amoureux ».

J’espère que ça te parle, que ça t’aidera, tout ce que j’ai dit là ! Je sais que c’est une problématique souvent rencontrée et avec cet article, j’avais envie de banaliser cela. Ça peut ne pas être ce que tu veux. Mais ça peut aussi être une situation qui te convient et que tu vis bien. Ce n’est pas forcément la fin de ton couple ! Ça peut être le début d’une autre phase de votre histoire et c’est à vous de créer cela. Si tu as vraiment le sentiment que c’est déséquilibré dans ton couple, que tu ne partages pas le même point de vue avec ton partenaire ou que tu as besoin d’un coup de main pour prendre soin de ton couple : n’hésite pas à réserver une séance avec moi ! Je suis également toujours heureuse d’échanger avec vous sur mon compte Instagram.

Les 4 phases d’un couple et leurs rôles dans votre histoire

Aujourd’hui, je te propose un article spécial autour d’une notion qui te permettra de prendre du recul sur ta relation amoureuse : les 4 phases d’un couple. C’est un concept basique, mais qu’il me semble important de connaître. Savoir distinguer les caractéristiques de chacune des 4 saisons du couple te permettra de mieux comprendre où en est ta relation amoureuse en ce moment. Cela peut aider à avoir la posture adaptée et à prendre soin de son couple et de soi en connaissance de cause.

L’origine de mon envie de te parler des saisons du couple

D’où me vient cette idée de « saison de couple » ? Elle est partie de toutes ses fois où l’on m’a dit « avant ce n’était pas pareil, avant c’était différent »… Souvent, si on me le dit, c’est qu’on a la sensation qu’avant, c’était mieux. Ces mots traduisent une idée de changement. En effet, quand le couple passe d’une phase à l’autre, tu le sens et, bien souvent, tu le ressens au travers de l’aspect négatif.

L’autre idée qu’il y a derrière les 4 phases du couple, c’est que ce n’est pas quelque chose de linéaire. Ce n’est jamais acquis. Ce que tu as connu jusqu’à présent dans ta relation amoureuse ne présage pas de ce que tu vivras dans toute ta vie de couple. Et c’est normal ! C’est un peu comme un cours d’eau : parfois c’est calme, voire le calme plat, et d’autres fois c’est très agité, incertain, voire presque bouillonnant. Tu avances ainsi avec les aléas de la vie, qui sont à la fois liés à ce que rencontre ton couple dans son évolution, mais aussi à ton environnement. Que se passe-t-il pour vous 2, individuellement ? Quelles étapes allez-vous franchir ? Quelles épreuves allez-vous devoir subir avant de vous relever ? Toutes ces choses vont venir marquer ton couple, le construire, le modifier et vous faire passer d’une phase à l’autre, d’une saison à l’autre. Allons-y pour la première d’entre elle.

L’été passionné des débuts du couple

La première saison, c’est l’été. L’été, ça correspond aux débuts d’un couple. Il est tout neuf, tout jeune. Il est en phase de création, de construction. Bien souvent, c’est vu comme quelque chose de parfait, comme la saison idéale, comme la plus belle parmi les 4 phases du couple. Souvent, l’autre est vu comme ça aussi. L’autre est idéalisé, sublimé. Tu ne lui vois pas de défaut et tu ne veux pas en voir. Quand tu en vois, en général, tu ne les attribues pas à l’autre, mais à une cause extérieure. J’imagine que ça te parle, ce genre de réflexion : « Mais non, ce n’est pas lui, c’est son travail, il subit beaucoup de pression. », ou « Mais non, ce n’est pas lui, c’est sa famille, toujours derrière son dos, le pauvre. ». À l’inverse, j’entends beaucoup aussi : « Oui mais non, elle est comme ça mais tu sais, ce n’est pas de sa faute, elle a un parcours de vie hyper difficile ! Elle est tombée sur des mecs pas cools qui lui ont vraiment fait du mal, donc elle se protège. Ce n’est pas contre moi si elle est comme ça. ». Tu as déjà entendu ce genre de discours, qui explique que ce n’est pas de sa faute à elle ou à lui ? Tu perçois certains défauts, certains points qui ne te conviennent pas, d’une manière qui te permet de te dire que ça ne vient pas de ton partenaire, mais de son environnement qui impacte ses décisions. Tu déresponsabilises l’autre de ses défauts, toujours dans l’idée inconsciente de le sublimer, de ne lui donner que des qualités, de le faire rentrer à tout prix dans la case de la personne que tu as envie d’avoir rencontrée. Tu as envie que ton partenaire colle à cette image parfaite, donc tu lisses un peu tout ce qui dépasse, pour que ça rentre dans le cadre. Et c’est une attitude normale, à la limite de l’inconscient. Dans les débuts, on a envie de faire corps, dans tous les sens du terme. Tu veux faire corps, tu veux t’unir, tu veux créer quelque chose et donc, tu vas chercher chez l’autre toutes les qualités, tout le positif pour rester dans cet objectif de construction. Notre cerveau se focalise sur ce qui permet de s’accrocher, de se rassembler, afin de nous unir, de concrétiser et de « faire corps ». C’est comme ça que nous pouvons être dans l’idée de la création du couple, qui est constitué de 2 individualités.

L’été, c’est aussi ce qu’on appelle la passion. Si tu es dans les débuts, il est possible que vous n’habitiez pas encore ensemble, donc tu ne le vois pas forcément tous les jours. Il y a de l’attente, du manque, du désir. Dans cette période de l’été, vous ne vous connaissez pas encore bien, vous vous découvrez. Ça correspond à cette période où vous passez des heures à discuter, parce que vous avez tout un tas de questions, que tout vous intéresse. Vous parlez de l’autre, de son enfance, de ce qu’il a vécu, etc. Vous passez peut-être des nuits à chercher des similitudes dans vos parcours de vie. Dans cette phase de découverte, bien souvent, tout n’est que positif. Puis, doucement, la fin de l’été approche et c’est le paroxysme de cette saison. Bien souvent, c’est là que tu arrives à l’idée d’engagement. Tu commences à parler de vie commune, à l’organiser. Là, on tape très haut dans la satisfaction personnelle, dans la réalisation des projets. Il y a de l’émulation, de la nouveauté, ce qui crée de l’excitation. Cela concerne des éléments concrets, pratico-pratique : choix du lieu où vous allez habiter ensemble, visites de logement, réflexions d’organisation, achat de meubles, etc. C’est une période riche en symbolique, car vous partagez désormais le même lieu de vie, vous vous « déclarez officiellement » ensemble, etc. Emménager ensemble implique une idée d’officialisation assez forte. C’est souvent la période où tu partages et présentes tes amis. Vous faites des fêtes en commun, dans ce nouveau lieu d’habitation, avec tes amis et ses amis. Tous ensemble, vous officialisez cette relation qui a franchi une étape. Tout ça, c’est le paroxysme de l’été, parce qu’il y a du partage, du projet, de la nouveauté, du désir, de l’excitation, etc. Bref : c’est l’été, il fait chaud, il fait beau, tu es contente, ça papillonne…

L’automne et la stabilisation de la relation amoureuse

La saison de la stabilisation du couple

Continuons avec l’automne ! Parmi les 4 phases du couple, ça correspond à la période de la stabilisation. Il se passe beaucoup de choses à l’automne. À l’automne, après l’installation de la vie commune, avec les mois et les années, il y a bien souvent des enfants ou des envies d’enfants qui arrivent. L’automne se symbolise par la désillusion. Tu réalises qu’en fait, l’autre n’est pas parfait. Finalement, les défauts que tu avais attribués à son travail, sa famille ou son ex, ils ne viennent pas que de l’extérieur. Ton partenaire a aussi une part de responsabilité, et c’est là que tu t’en rends compte. C’est l’autre qui est à l’origine de ses défauts. C’est notamment là qu’il est important qu’il y ait de la communication dans le couple, pour pouvoir exprimer ces : « Je croyais que tu fonctionnais comme ça et finalement, non. ». Avoir la liberté, de l’espace pour exprimer ses déceptions, ses désillusions, et que l’autre en face soit en capacité de l’entendre (ce qui n’est pas rien) permet que cette phase ne soit justement qu’une phase. C’est un peu technique, mais on parle alors « désidéalisation ». Après, tu arrives à une période d’apaisement. Tu glisses de « Je croyais qu’il était ci, qu’il était ça, il ne l’est pas… Ça pique, ça me fait mal, ça me déçoit » à une phase un peu plus mature, pendant laquelle tu as les mêmes pensées, car il a toujours ses défauts, mais où tu les acceptes. De même, tu acceptes que l’autre en face puisse te dire que lui aussi a des désillusions et que toi-même, tu ne corresponds pas totalement à celle qu’il a connu et qu’il avait choisi pendant l’été. C’est tout à fait humain et normal. Ça dépend des couples, bien évidemment, et des parcours de vie, mais cette phase de désillusion peut être relativement raide. Par conséquent, elle peut être très difficile à vivre, très désagréable.

La place de la sexualité à l’automne

L’automne qui arrive, et éventuellement les enfants, cela a un impact sur la sexualité. Concrètement : ton partenaire et toi avez moins de temps, moins d’énergie pour cela. Il y a toute une conjoncture qui fait que les conditions sont moins réunies. Mais il n’y a pas que ça ! Il y a aussi l’idée que, au début, la sexualité est très importante dans la construction du couple. Tu as sans doute construit ton couple en grande partie autour de la sexualité. Elle permet de découvrir l’autre et participe au fait de ne faire qu’un. Elle est très symbolique de la notion d’union du couple. Sauf que, les années passant, une fois que l’union est là, que le couple est construit, alors la sexualité a moins de nécessité. Elle permet, bien sûr, de réaffirmer le couple, de le re-souder, de le stabiliser. Mais elle n’est plus nécessaire à la façon dont elle l’était au début. Ainsi, bien souvent, dans les 4 phases du couple, c’est pendant l’automne que les partenaires passent à une autre approche de la sexualité. Avec les enfants notamment, il y a aussi une notion de couple parental. Quoiqu’il se passe, sexualité ou non, il y a un couple parental qui existe. Le couple est déjà officialisé, de différentes façons, il n’y a donc plus cette nécessité de la sexualité. Alors qu’avant, quand vous étiez un jeune couple « non officiel », surtout sans enfant, qu’est-ce qui vous différenciait d’amis ? C’est essentiellement la sexualité qui vous définissait comme un couple. Alors qu’une fois que vous avez des enfants, que vous vivez ensemble et que vous êtes « officiellement couple », la sexualité fait partie de votre relation, mais elle n’est pas le marqueur qui définit votre union. Il n’y a plus qu’elle seule pour maintenir votre couple. Elle est moins nécessaire, moins évidente et par conséquent, c’est une autre approche, un autre travail à faire pour le couple. Bien souvent, c’est là qu’arrive certaines difficultés, parce qu’une différence par rapport à avant est observée. Le désir et son intensité peuvent être différents et certains couples ont du mal à trouver un équilibre. Le déséquilibre peut aussi venir du fait que certaines personnes ont besoin de sexualité pour se connecter à l’autre, pour s’unir à nouveau, se rappeler qu’on s’aime, qu’on est ensemble, etc., là où pour d’autres, ce n’est pas le cas. Pour certaines personnes, ce n’est plus ou pas seulement par la sexualité que passe le besoin de connexion à l’autre. De la tendresse et des marques d’affection peuvent suffire. Une disharmonie peut alors être à travailler pour retrouver un équilibre.

La vie professionnelle lors de la stabilisation de la relation amoureuse

Un autre aspect de l’automne que je souhaite aborder, car il me semble important, c’est le domaine professionnel. Souvent, avec les années, ça a un impact assez fort sur la relation amoureuse. Peut-être que tu avais déjà un peu trouvé ta voie professionnelle avant d’être en couple. Auquel cas, il est possible qu’avec le temps, tu montes les échelons et que tu te diriges vers plus de responsabilités et/ou des horaires plus élargis. Ça prend de l’espace mental et du temps, ce qui a un impact sur la sphère privée. Certaines personnes n’ont pas encore trouvé leur voie ou leur place au début de la relation. Ils vont passer d’entreprise en entreprise, ou de boulot en boulot jusqu’à se trouver. Une fois cette place trouvée, ces personnes vont s’y épanouir davantage, s’y investir et, là encore, ça prend plus d’espace mental et plus de temps. Tout ça vient créer un investissement important autre que le couple et la famille. À la fin de l’été et au début de l’automne, tu es vraiment dans la construction de son couple. Au fur et à mesure que l’automne avance, il est normal que tu commences à t’intéresser davantage à ta sphère professionnelle. Ça fait partie de l’étape qu’on appelle le « repli sur soi », qui marque l’entrée dans l’hiver. Progressivement, tu t’intéresses davantage à d’autres sphères de ta vie. Ça peut être le professionnel, comme je viens de le dire, mais je l’ai aussi beaucoup vu au travers d’un investissement dans une association, dans la sphère amicale, dans un sport.

L’hiver, saison de l’affirmation de soi et du développement personnel

Les origines du repli sur soi lors de l’hiver du couple

Ce « repli sur soi », je le disais, correspond donc à l’hiver. De quoi s’agit-il, dans les 4 phases du couple ? C’est ce moment où tu te recentres sur toi. Au bout de quelques années… enfin, je n’aime pas donner de délais précis. Disons plutôt : au bout de quelque temps, tu te recentres sur toi. C’est l’idée du : « Et moi là-dedans ? ». C’est une individualisation, une concentration sur toi, sur tes désirs, tes envies. Souvent, cette phase est possible justement parce que tu as un couple stable, dont les bases sont posées. Vous n’avez plus besoin (ou plus envie) de mettre toute votre énergie dans le couple. Cela se voit aussi dans des couples qui souffrent d’une insatisfaction. « J’ai l’impression d’avoir beaucoup essayé, beaucoup donné, beaucoup mis de moi dans cette histoire… Mais, au bout d’un moment, je ne vois toujours pas d’éléments positifs qui me reviennent, je ne vois pas les avancées attendues, donc je me détache un peu. » C’est une période où tu as envie de te recentrer sur toi, de prendre davantage de temps pour toi, pour ce qui te fait du bien à toi. Ce sont les 2 aspects que j’ai constatés :

  • soit tu as un couple qui tourne, qui est stable et vous avez naturellement envie de penser aussi à vous ;
  • soit tu ressens de l’insatisfaction par rapport à ton couple et, de la même manière, arrive l’envie de te recentrer sur toi.

Par quoi cela passe-t-il ? Dans les débuts, à l’été, souvent (et de manière inconsciente), tu as envie d’épouser l’autre, de faire corps et, par conséquent, tu t’oublies un petit peu. Prenons un exemple, imaginons qu’il adore le rap. Toi, ce n’est pas trop ton délire, mais tu as envie de lui faire plaisir et tu as envie de découvrir son univers. Il y a une vraie envie de ta part ! C’est à la limite de l’inconscient. Ainsi, son concert de rap, tu y vas, et tu y vas avec le sourire. Ce n’est pas de la malhonnêteté, c’est vraiment l’envie de faire une activité avec l’autre et de prendre plaisir à partager cela avec l’autre. Peut-être même que tu diras que ce concert de rap était super ! Mais ce n’était pas tant le rap en lui-même que ce moment de partage qui était merveilleux. Mais, après quelques années, maintenant que vous êtes installés ensemble, les concerts de rap, ce n’est plus ton truc.

Le risque de rupture lors de cette étape de la relation

Voilà pour l’exemple ! Nous commencions à parler de cette période du repli sur soi. Progressivement, naturellement, tu te recentres sur toi et t’intéresses davantage à l’extérieur qu’à ton couple. Ce phénomène est dû au fait que, avec l’âge, nous devenons de plus en plus matures. Nous devenons experts de nous-mêmes, nous nous affirmons quant à nos besoins et envies. Par conséquent, nous devenons aussi plus en capacité d’affirmer ce dont nous avons besoin et envie, ou pas. Bien sûr, c’est plus ou moins conscient, plus ou moins réfléchi. Ce n’est pas forcément une évidence non plus, ça dépend des gens et des couples, mais c’est un phénomène couramment observable. Dans la plupart des cas, c’est fluide et naturel. Progressivement, tu as envie de devenir la personne la plus importante de ta propre vie. Parmi les 4 phases du couple, celle-ci peut être vraiment difficile, parce qu’il y a un risque d’éloignement. Si tu te recentres sur toi et si l’autre fait de même, qu’est-ce qui vous lie ? Qu’est-ce qui vous rassemble ? Qu’est-ce qui fait que vous êtes un couple, aujourd’hui ? Le fait que chacun soit de son côté représente un risque. Ça correspond à ces couples qui disent : « Nous sommes des colocataires maintenant. ». Ils ont l’impression que chacun a sa vie, son rythme, ses amis, ses fonctionnements, ses envies… et il n’y a plus d’éléments qui rassemblent, plus de projets en commun. Et c’est vrai qu’il y a, à ce moment-là, un risque de rupture. Certains couples se rendent compte en hiver qu’ils n’ont plus les mêmes envies, qu’ils ne sont plus alignés. À cette saison, tu peux aussi te rendre compte que tu as changé, que tu n’es plus la même personne qu’au début. Et c’est OK ! Bien évidemment, je ne dis pas que c’est forcément simple, mais un couple qui se sépare avec des trajectoires de vie différentes, ça arrive. Ça peut être simplement dû à un éloignement progressif. « Nous n’avons plus rien qui nous lie, nous sommes sur des trajectoires propres. Chacun fait son chemin et on se rend compte que nous ne partageons plus le même chemin. »

Les enfants et les éléments extérieurs au couple

Enfin, pour finir sur l’hiver, je souhaite faire une parenthèse et évoquer les enfants. Si la sphère professionnelle absorbe du temps et de l’énergie, les enfants font de même et en rajoutent une couche. Cela vient complexifier, réorganiser, repenser à nouveau le couple. Ça apporte un nouveau fonctionnement, de nouvelles manières d’aborder la relation amoureuse. J’aimerais également évoquer les gens qui n’ont pas d’enfant, qui souhaitent avoir des enfants mais n’y parviennent pas. Souvent, on dit que « les enfants ça fatigue, ça épuise »… Oui ! Mais essayer d’avoir des enfants aussi ! Tout ce parcours du combattant, ce parcours d’errance médicale parfois, pour essayer d’avoir un enfant, toutes les peurs, les détresses, les déceptions, les incertitudes, les échecs, etc. : tout cela vient aussi parasiter la relation. Je l’avais évoqué au début de l’article : ce qui influe les 4 phases d’un couple, c’est d’une part tout ce qui est propre à chaque relation amoureuse et à la personnalité des partenaires, mais d’autre part, il y a aussi tout ce qui est autour du couple, tout ce qu’il traverse. L’infertilité, la maladie, les deuils, etc., tous ces éléments extérieurs à ton couple viennent déséquilibrer votre relation et vous demandent soit de vous rassembler pour vous renforcer… soit, parfois, ils viennent s’immiscer entre vous et briser un équilibre établi.

Voilà pour l’hiver, qui est bien souvent plus sèche, plus froide et moins solaire que les autres saisons. Mais, comme toutes les autres : c’est une phase, ça passe. Une fois l’hiver dépassé, le couple arrive au printemps.

Le printemps et les cycles suivants

La saison du printemps pour le couple

Le printemps, c’est la chaleur douce, réconfortante, les bourgeons en fleur. Dans les 4 phases du couple, c’est la période de la renaissance, de la redécouverte. C’est l’idée que ton couple a connu des épreuves et qu’il en est sorti renforcé. Vous êtes encore là, vous avez réussi à passer là et vous êtes encore plus forts. Chaque membre du couple a réussi à être davantage affirmé. L’individualité de chacun est plus forte, mais, en même temps, vous êtes plus unis, plus forts en tant que couple dans cette arrivée de printemps.

Souvent, à cette saison, le couple se réinvente, se repense. C’est là qu’il peut y avoir de nouveaux projets, des envies de travaux pour la maison, ou plus simplement une envie de voyage, l’arrivée d’un autre enfant, etc. La phase un peu difficile est passée et vous repartez sur quelque chose de tout neuf, tout beau et de plus mature que l’été. C’est une nouvelle construction du couple, mais basée sur ce qui a déjà été expérimenté. C’est pour cela que c’est plus mature.

Les cycles suivants et les saisons perturbées

Maintenant, j’ai envie de dire un mot sur l’idée qu’il y a des phases plus ou moins agréables. À mon sens, toutes les 4 phases du couple sont importantes et chacune apporte quelque chose. C’est comme un cycle, même si, bien sûr, il n’y a pas de règle. Certains couples font toutes les saisons en quelques mois seulement, et d’autres restent à l’été pendant des années avant de se stabiliser et d’entrer dans l’automne. Il n’y a pas de règle quant à la durée des saisons. Cependant, en général, un couple commence par faire tout un cycle… et ensuite ça varie. Tu peux tout à fait être arrivé au printemps, et passer ensuite du printemps à un second hiver, puis un automne, puis un nouveau printemps, avant de refaire un été de plusieurs mois. Une fois le premier cycle passé, il n’y a pas de règle absolue. Personnellement, je trouve intéressant et rassurant de savoir se situer. C’est intéressant de mesurer l’expérience de ton couple, et c’est rassurant de savoir que ça fait partie d’un cycle pour pouvoir te dire : « OK, c’est une phase, c’est normal ce n’est pas mieux ni moins bien, c’est juste autre chose ». Un couple, sur le long terme, ce n’est pas linéaire.

Par ailleurs, suite à différents échanges que j’ai eu au fil du temps avec des couples que j’ai accompagnés ou qui ont échangé avec moi, j’aimerais rajouter quelques mots. Les lignes qui suivent sont destinées à ceux qui ont le sentiment de ne pas avoir connu d’été. Ils n’ont pas la sensation d’avoir vécu la passion des débuts, ni même, sans forcément parler de passion, d’avoir partagé une période douce, légère et très plaisante, pendant laquelle on se découvre. Certaines personnes ont l’impression de ne pas avoir connu ça et d’avoir tout de suite connu la désillusion, la déception, etc. Si tu es dans cette situation-là, j’ai envie de te proposer quelques pistes de réflexions.

  • Une première serait de te rappeler que la période de l’été peut être extrêmement courte. Certains couples ont un été de quelques semaines, voire quelques jours parfois. Puis, très rapidement, ça bascule dans quelque chose qui tient plutôt de l’automne. Ça peut être le cas, par exemple, si l’engagement vient très rapidement. Dans ce cas, il y a eu un été, mais il fut si rapide qu’on ne s’en rappelle pas.
  • Une autre piste de réflexion que j’ai envie de te donner, c’est de te questionner ainsi : est-ce que vous faisiez bien « couple », à ce moment-là de votre histoire ? Et même, si c’est une sensation qui demeure : est-ce qu’aujourd’hui vous vivez réellement comme un « couple » ? Ces questions peuvent paraître dures, mais il y existe des relations qui, disons ressemblent à un couple « de loin », mais n’en sont pas vraiment. Ou encore, il en existe pour lesquelles l’un des deux est dans une dynamique de couple, mais pas l’autre.
  • De même, les entrées en relation un peu poussives ou compliquées peuvent priver du sentiment d’insouciance de l’été, parce que, dès le début, ce fut abrupt et compliqué. Parfois, ces couples ne sont pas vraiment « couples » à mon sens. J’ai déjà croisé cela avec des couples qui n’étaient pas très officiels, ou qui avaient très rapidement connu une épreuve, type mensonge ou infidélité, qui est tout de suite venue griser leur été.

Ceci étant, je le répète : selon moi, les partenaires d’une relation amoureuse traversent les 4 phases du couple… et les retraverse encore et encore. Des couples qui sont formés depuis 10 ou 15 ans referont parfois un ou plusieurs étés, automnes, hivers ou printemps. Un couple, sur la durée, c’est une succession de phases. Ainsi, les amoureux qui ont le sentiment de ne pas avoir eu d’été ont aussi la possibilité d’en vivre un plus tard, à un autre moment de leur vie de couple.

Les 4 phases d’un couple et leur place dans ton histoire amoureuse

Pour terminer, j’aimerais évoquer les personnes n’ont pas envie de connaître les autres saisons, qui restent en été. Ce sont des personnes qui papillonnent d’un partenaire à un autre. Dès qu’arrive l’automne, la phase de désillusion, ça ne les intéresse plus et elles vont vivre un autre été avec quelqu’un d’autre. Je précise que je n’ai pas de jugement par rapport à ça ! Je ne dis pas que c’est bien ou pas bien. J’explique simplement qu’à mon sens, se priver de l’automne, de l’hiver ou du printemps, c’est un peu dommage dans le sens où un couple, c’est plus qu’un été. Ce n’est pas parce que tu ne vis que des étés que tu seras heureuse. Tu peux trouver du bonheur, de l’épanouissement et du plaisir dans ton couple bien au-delà de l’été, dans les 4 phases du couple, même en hiver. L’été est souvent idéalisé, et certains couples adorent la douceur du printemps, la stabilité de l’automne, la mise en place de la famille, la construction, l’officialisation, etc. Il y a bien souvent beaucoup d’événements forts pendant l’automne ! Il y a aussi des couples qui, à la sortie de l’hiver, vont être fiers, se sentir solides et plus unis que jamais. Après avoir dépassé des épreuves, d’être encore là, ensemble, ça fait se sentir puissant. Ça fait se sentir dans un amour, une attirance pour l’autre qui est une évidence. C’est tout aussi beau, fort et épanouissant que l’est un été !

J’espère que cet article sur les 4 phases du couple t’a plu et que ça te sera utile. N’hésite pas à me faire un retour, via mon site internet ou mon compte Instagram. Dans quelle saison es-tu en ce moment ? As-tu reconnu ses caractéristiques, ou est-ce un peu différent pour vous ? Comment vivez-vous cette phase : est-ce compliqué ou êtes-vous en capacité de voir à quel point cette période un peu difficile peut vous renforcer ?

Raviver la flamme & booster son quotidien amoureux

Bienvenu dans cet article dédié aux relations amoureuses de longues dates ! Raviver la flamme, booster son vieux couple, dynamiser le quotidien avec son partenaire… Ce sont des sujets qui reviennent assez souvent jusqu’à moi, de la part de mes clients… mais pas seulement. Les couples que je reçois m’en parlent, évidemment, mais aussi des personnes sur Instagram ou dans ma sphère personnelle.  “C’est un peu ronrond, voire un peu chiant, un peu mou, un peu plat, un peu routine…” Vous le connaissez, ce vocabulaire qu’on peut avoir au sujet de couples qui ont 10 ans ? Un couple de 10 ans, on peut aussi en dire que c’est un couple solide, qui fonctionne bien, qui est parti sur la durée, qui a des racines, qui s’inscrit dans le temps, etc. On peut aussi retrouver tout un tas d’expressions très positives ! Mais moi qui suis thérapeute de couple, souvent, on vient me voir avec des « c’est mou », « c’est longuet », « ça tourne en rond » et autres « c’est toujours le même quotidien »… Bref : il s’agit de lassitude ! Je te propose des pistes pour raviver la flamme et booster ton vieux couple.

Avant de rentrer dans le vif du sujet je voulais te partager un programme que j’ai créer pour aider les couples à réveiller leur couple et leur sexualité. Plus d’infos sur ce programme juste ici.

Mon message rassurant si tu cherches à booster ton vieux couple

J’ai envie de commencer avec un message rassurant. Je croise beaucoup de personnes qui se comparent aux jeunes couples, en se disant : « Olala ils ont l’air de vivre quelque chose d’hyper intense, hyper passionné, wouah… Alors que nous, ça remonte à X années la période où nous vivions ça ! Ce n’est plus notre façon de vivre, notre quotidien, ça me manque… ». Il s’agit clairement de nostalgie, de regards en arrière sur le couple qu’ils étaient, avec cette idée que « c’était mieux avant ». Si tu es dans ce cas-là, avant de donner des conseils pour raviver la flamme, j’ai envie de t’apporter des explications, des mots sur cette évolution du couple. D’ailleurs, autour de cette thématique, je te conseille mon article sur les saisons du couple. Prends le temps de le lire ! Il décrit les différentes phases que connaît un couple. C’est hyper rassurant et ça fait du bien de constater que ce qu’on est en train de vivre de difficile est simplement une phase normale. Ainsi, bien évidemment, les jeunes couples sont dans une certaine phase, tandis que les couples qui sont formés depuis 10 ans sont souvent dans une autre phase. La comparaison n’a pas lieu d’être, puisque ton partenaire et toi n’êtes pas en train de vivre la même chose ! Aux débuts du couple, l’énergie est dévouée au couple. Pendant les premières années de relation, le couple se construit : il a donc besoin de beaucoup, beaucoup d’énergie. Ce n’est pas évident à bâtir, une relation !

Pour rappel, il s’agit de 2 individus qui n’ont pas la même histoire, pas le même vécu, pas les mêmes besoins, pas les mêmes attentes… Ces personnes qui n’ont parfois rien en commun font alliance et se mettent à 2. Clairement, cela demande beaucoup d’énergie. Ainsi, souvent, dans les débuts d’une relation, on est totalement tourné vers son couple. Je prends souvent l’image de l’allumage d’un feu. Quand on part de rien, avec juste des bouts de bois, il y a du boulot ! Et encore, avant ça, il faut trouver des bouts de bois, récupérer les bons, les assembler, se procurer ce qui va déclencher l’étincelle, il faut que ça prenne… Il y a du boulot quand on allume un feu. Pour créer un couple, c’est pareil : il y a du boulot. De ce fait, de manière naturelle, instinctive : beaucoup de ton énergie va être tournée vers ta relation amoureuse. Mais cela ne dure qu’un temps. De la même façon qu’une fois que ton feu est allumé, tu peux te consacrer aussi d’autres activités ; au bout d’un moment ton couple est créé, et ça y est. Entretenir un feu demande moins d’énergie que l’allumer. C’est pareil pour ton couple : créer une relation amoureuse demande moins d’énergie que l’entretenir. Avec le temps, tu vaqueras à d’autres occupations que celles relatives à ton couple. C’est tout simplement ça que vivent 90 % des couples, en fait… Et c’est normal ! Ce n’est pas un problème, cela ne veut pas dire que vous vous aimez moins, ni que vous n’êtes pas passionnés, ni que vous n’êtes pas assez amoureux ou que sais-je. C’est juste une évolution normale.

Ma vision du cas particulier des couples passionnels

D’ailleurs, cela me fait penser à autre chose et je vais prendre le temps de faire une parenthèse au sujet des couples qui restent passionnels ! J’en ai déjà rencontré, des personnes qui sont dans un couple exclusif, qui ne passent pas à la phase d’après. Peut-être que, comme moi, tu as déjà croisé un couple-passion. Je n’en ai pas vu beaucoup, car ça ne concerne pas la majorité des amoureux et ce ne sont pas forcément ceux qui vont consulter une thérapeute de couple. Mais en effet, cela existe. Peut-être qu’eux le vivent de façon très agréable et certes, ils n’ont pas besoin de raviver la flamme, cependant il faut avoir conscience que ce sera au détriment d’autres aspects de leur vie. Garde ça en tête ! J’ai notamment connu des enfants qui avaient grandi avec des parents formant un couple passionné. J’en ai déjà entendu me dire : « Nos parents n’étaient jamais disponibles, ils étaient tout le temps tous les deux, ils faisaient passer le couple avant tout… Dès qu’il y avait des soirées ou des week-ends spéciaux, c’était pour le couple… ». Certains de ces couples n’ont jamais le temps, ne sont pas toujours disponibles pour leurs enfants. Ils ont souvent très peu de vie sociale, ils sont très peu tournés vers les autres. De même, ce sont souvent des personnes qui ont peu d’engagement dans leur vie professionnelle, qui vont consacrer peu d’énergie et de temps à développer la vie professionnelle qu’ils entendent avoir. On peut aussi dire que ce sont des couples qui ne vont pas énormément travailler le développement personnel individuel. « Et moi là-dedans ? » est une notion qui existe peu. Les amoureux de ce genre de relations sont très tournés vers leur partenaire, très orientés vers le couple et peu sur un cheminement personnel, sur les attentes et besoins individuels. Tous ces domaines ont peu de place dans les couples exclusifs. Chaque couple fonctionne comme il l’entend, mais quand j’entends qu’on met sur un piédestal et qu’on valorise le couple exclusif et 100 % passionné… j’ai envie de répondre « ben non ». Il y a aussi des inconvénients à être ultra-passionné et à faire passer le couple avant tout. Ce n’est pas la panacée, ce n’est pas un idéal ! C’est un autre fonctionnement, avec ses avantages et ses inconvénients.

La bonne méthode pour raviver la flamme est propre à chaque couple

Souvent, une fois que j’ai expliqué cela, les couples que j’accompagne sur ce sujet me répondent : « OK, on veut bien entendre ça, c’est un principe de réalité : nous ne sommes plus le couple qui a besoin d’être créé. Mais quand même ! De temps en temps, il faut bien raviver la flamme. ». Oui ! Je trouve que l’image est intéressante. Par moments, il y a besoin de remettre de l’énergie et de l’attention sur sa relation. Il peut être nécessaire d’en refaire, pendant un temps, sa priorité, pour booster son vieux couple. Ce n’est plus une démarche du quotidien, mais c’est intéressant à réaliser ponctuellement. C’est souvent là qu’on vient me voir.  « Mais qu’est-ce qu’on peut faire ? Ça fait 10 ans, donc les week-ends en amoureux, la lingerie sexy, les rendez-vous hebdomadaires, etc. : on a déjà donné ! Qu’est-ce qu’on peut faire d’autres, parce que nous tournons en rond ? »

À mon sens, se demander quoi faire pour raviver la flamme est une fausse question. Vraiment, je pense que ce n’est pas le bon point de départ, ça ne te mènera nulle part. L’idée, à mon avis, n’est pas de te demander quoi faire pour ta relation amoureuse. L’idée, c’est plutôt de te dire que tu souhaites y mettre telle intention et de partir de cette intention. « Mon intention, c’est de réveiller mon couple »… à partir de là, le « quoi faire ? » viendra naturellement, tout seul. Il n’y a pas à tortiller, parce que le « quoi faire ? » est propre à votre relation de couple. Ainsi, à mon avis, c’est une erreur d’aller chercher à l’extérieur quoi faire pour votre relation de couple. On peut être inspiré par l’extérieur, c’est naturel. Si vous croisez un couple qui part en week-end à la mer, vous pourrez vous dire « oh oui tiens, si nous partions aussi ? ». Mais c’est alors une inspiration naturelle, il n’y a pas de recherche particulière derrière. C’est plutôt que tu vois quelque chose qui passe, ça t’inspire donc tu le prends et l’intègres dans ta réalité de couple. Ça, c’est OK pour moi ! Mais si tu es là à errer en te répétant « Qu’est-ce que je peux faire ? »… à mon sens, tu vas forcément retomber dans ce que tu connais déjà. Or cela ne te convient pas, puisque sinon tu y penserais plus spontanément. L’idée, c’est plutôt de venir puiser dans ton quotidien, dans ce que vous, vous avez déjà mis en place. Raviver la flamme, ce n’est pas forcément partir en week-end. Ça peut ! Mais réveiller son couple passe aussi par le quotidien.

Dans mon programme Réveille ton couple et ta sexualité, je vous donne d’ailleurs des conseils et des idées pour booster votre couple au quotidien.

J’ai récemment reçu un couple qui était dans cette thématique-là. Elle me parlait des vacances, qui sont des moments de ressources, des moments intenses de grande connexion, etc. C’est une période où le couple rallume ses braises. OK… mais cette cliente ne part en vacances qu’occasionnellement, seulement quelques fois dans l’année. Or, elle a envie que son couple soit magnifié plus souvent que seulement lors de ces périodes déterminées. D’où ce que je disais : certes, penser à des vacances est intéressant, mais ça semble nécessaire de réfléchir aussi au moyen de raviver les braises au quotidien. Je ne pense pas qu’il y a une recette universelle, ça dépend vraiment de votre couple.

Exemples d’actions pour booster ton vieux couple

S’accorder plus de temps ensemble

Je vais vous donner des exemples de démarches mises en place par des couples que j’ai accompagnés. Certains se sont dit « Nous, pour raviver la flamme, nous avons besoin de passer beaucoup de temps ensemble. ». Ça correspond à des moments où les braises sont un peu plus faiblardes, donc on se place ensemble devant le feu pour le rallumer. Peut-être que, comme eux, pour raviver la flamme, tu as besoin de passer du temps ensemble. C’est une façon parmi d’autres de booster son vieux couple.

Faire une pause grâce à des activités sans son partenaire

D’autres couples, au contraire, m’ont dit : « Nous, on a réfléchi et on va se séparer temporairement. » L’un des 2 va partir en week-end ou faire une activité seul, par exemple. S’accorder des moments où on n’est pas ensemble, ça crée un manque. Ces mêmes couples m’ont souvent aussi parlé du fait qu’ils étaient en télétravail à cause du covid, 100 % du temps l’un sur l’autre… Ils ont constaté que ce qui a permis de raviver la flamme, ça a été un break, une séparation de quelques jours pour partir en vacances ou en week-end avec les copines. En revenant, ils étaient contents, ils ont profité de leurs retrouvailles. Leur solution à eux, ce n’était pas de passer du temps ensemble.

Réveiller sa complicité avec la sexualité

J’ai également accompagné des couples pour lesquels booster son vieux couple passait par la nécessité de redynamiser leur la sexualité. Ça peut alors passer par la découverte de nouvelles pratiques ou manières d’appréhender l’intimité et le plaisir. C’est cela qui a redonné de l’énergie à leur couple.

Tu peux constater que la « bonne solution » pour raviver la flamme est très variable. Ça peut venir de plein d’éléments différents ! C’est donc compliqué de fournir une solution clés en main en te disant « fais ça et tu verras, ça fonctionnera ». Non, je ne donne pas ce genre de conseil à 2 sous, parce que ça ne marche pas comme ça ! C’est à vous de partir de votre intention de vous redynamiser, vous consacrer du temps pour vous demander : « Qu’est-ce qui nous conviendra, à nous ? ».

Un rééquilibrage de son quotidien peut suffire à raviver la flamme

On arrive au dernier point que je souhaitais aborder dans cet article. Dans les débuts, les premières années, on accorde du temps pour créer son couple. Ensuite, on donne moins d’énergie pour son couple, parce qu’on la consacre à d’autres domaines. Souvent, ça correspond aux moments où on développe sa sphère professionnelle, où on éduque les enfants, où on s’investit dans un cheminement personnel qui nécessite d’être centré sur soi, etc. Si, au bout de quelque temps, tu as l’impression qu’au niveau du couple, c’est un peu faiblard, un peu mou, ça peut être intéressant de simplement rééquilibrer. Un peu à la manière de chaises musicales : j’en prends, j’en enlève. Peut-être qu’en ce moment, au quotidien il y a beaucoup de pro, beaucoup de temps pour les enfants, mais peu pour ton couple. OK, alors peut-être qu’il suffit de diminuer un peu le pro et les enfants pour accorder un peu plus de temps et d’énergie à ton couple, sans forcément mettre d’actions précises en place ? Je ne suis pas sûre que les chaises musicales soient le meilleur exemple… Mais j’espère que tu as saisi l’idée que j’ai en tête, d’équilibre à trouver. ? C’est le principe de la vie, en fait ! Tu as ton couple dans une main, mais tu as aussi 15 autres mains avec d’autres sphères de ta vie. Certaines sont un peu plus en hauteur, prennent un peu plus de place, donc quand cela est nécessaire, tu peux les faire redescendre un peu, pour faire remonter ton couple. Ainsi, sans forcément chercher quoi faire pour ta relation amoureuse, tu peux simplement te demander ce qui te prend du temps et de l’énergie. Ensuite, tu pourras étudier comment diminuer cela pour mieux prendre soin de ton couple. C’est comme ça également que tu peux créer une posture qui va raviver la flamme.

Tu l’auras compris : à mon sens, c’est vraiment une histoire d’intention, de temps et d’énergie que tu consacres ou a envie de consacrer à ta relation de couple. Effectivement, cela ne se fera peut-être qu’au détriment d’autres choses et il faut l’accepter. Si tu veux te consacrer davantage à ton couple, il faudra peut-être en donner moins à tes enfants, tes amis ou ta famille.

Si tu as envie d’aller plus loin sur cette thématique ou d’être soutenu dans cette démarche, je t’invite à regarder ce que je propose dans mon programme Réveille ton couple et ta sexualité. C’est exactement de dont tu as besoin.

J’espère t’avoir apporté un éclairage sur comment il est possible de raviver la flamme et de booster son vieux couple. Cet article avait aussi pour but de t’aider à banaliser ça, à ne pas en faire une catastrophe. C’est seulement un point de vigilance. Il nécessite des démarches, qui peuvent s’inspirer de l’extérieur, mais sans copier/coller. Inspire-toi de ce que tu vois, mais transpose cela dans ta réalité, en partant de toi. Qu’est-ce que te correspond à toi ? Si tu souhaites échanger avec moi sur ce sujet ou sur mes accompagnements en tant que thérapeute de couple pour prendre soin de son couple, je suis à ta disposition via mon site internet ou mon compte Instagram.