Se sentir perdu·e dans son couple : que faire pour y voir clair et prendre la bonne décision ?

Dans cet article, je m’adresse à tou·te·s celles et ceux qui se demandent que faire quand on est perdu·e sentimentalement. Se sentir perdu·e dans son couple peut être épuisant et très éprouvant à vivre. Cette situation peut également être très dévalorisante, car on a vite l’impression de ne pas être capable de prendre une décision, de perdre son temps, de passer à côté de son couple et/ou de sa vie… Avec un maximum de bienveillance, je vous explique pourquoi se sentir perdu·e dans son couple ne signifie pas qu’on n’avance pas. Je vous parle aussi du temps dont il est normal d’avoir besoin pour prendre une décision sentimentale. Je termine avec des conseils pour faire concrètement le point sur votre situation et le chemin qu’il reste à parcourir, seul·e ou avec votre amoureux·se.

Se sentir perdu·e dans son couple ne signifie pas qu’on n’avance pas 

Pour avoir écouté tant et tant de gens me décrire cette situation dans mon cabinet de thérapeute de couple, je sais combien se sentir perdu·e dans son couple peut consommer de l’énergie. 

« J’entends beaucoup des discours de gens qui se sentent perdu·e·s, confus·e·s. « […] Je tourne en rond […], je n’arrive pas à prendre une décision, etc. » […] Je les sens se débattre dans ce truc-là, qui les épuise […], qui leur bouffe un espace mental incommensurable. Vraiment, j’ai envie de sortir de ces idées-là, surtout du « je n’avance pas », qui me sort par les yeux parce que, clairement, il n’est pas aidant ! »

Le premier élément de mieux-être que j’ai envie de confier à ces personnes, c’est que non, ce n’est pas parce qu’on se sent perdu·e qu’on n’avance pas ! Souvent, quand on n’arrive pas à prendre une décision, une direction, ce n’est pas qu’on est perdu·e, c’est qu’on tâte, qu’on teste, qu’on explore. Donc si, on avance ! 

« Une période d’exploration, on avance […]. C’est que vous […] vous posez des questions. C’est qu’il y a des doutes. C’est qu’il y a des incertitudes. C’est qu’il y a des choses que vous avez besoin de vérifier. « Qu’est-ce qu’il va se passer si…? ». Est-ce que l’autre va pouvoir changer son comportement ? Est-ce que je vais pouvoir supporter, gérer ? Est-ce que je vais pouvoir faire le deuil, accepter ? Tout ça, ce sont des choses auxquelles vous n’avez pas les réponses et où vous avez besoin de temps, pour savoir. Vous avez besoin d’explorer, de vous rendre compte. Vous avez besoin, parfois, de confronter l’autre. »

Sur ce point, je vous conseille d’écouter mes autres épisodes sur la séparation et la prise de décision… Ce n’est pas la première fois dans mes contenus que j’explique qu’il s’agit-là d’un chemin, et non d’une obscure et inutile errance… 😉 

Je vous conseille par exemple : 

L’épisode 93 : Savoir prendre la bonne décision pour son couple

C’est normal d’avoir besoin de temps pour prendre une décision sentimentale

Le second point qui me semble important à comprendre, c’est qu’il est tout à fait normal de se sentir perdu·e dans son couple pendant… longtemps. Ça ne veut pas dire que vous êtes incapable de prendre une décision. Ça signifie juste que vous avez beaucoup de choses à observer, à comprendre, à tester, à préparer. 

Observer comment on fonctionne, comment l’autre réagit, ce qu’il se passe ou non… Ça nécessite forcément un minimum de temps.

« Il y a un principe de réalité, messieurs dames […] : ça prendra le temps que ça prendra ! Certaines décisions sont des décisions importantes et non, ça ne va pas se régler en 15 jours. Et si ça fait 15 jours que je réfléchis […] à la séparation : 

  • pour plein de personnes, 15 jours, c’est suffisant ; 
  • pour plein d’autres, 15 jours, c’est bien trop court. »

Une démarche de séparation peut durer plusieurs années… Et quand on regarde le temps, les moments, les sentiments, les projets, etc. qu’on a pu partager, cela semble très logique ! 

Que faire quand on est perdu·e sentimentalement ? Mes conseils 

Maintenant qu’il est clair que : 

  • non, se sentir perdu·e dans son couple n’implique pas de perdre son temps ; 
  • et que oui, c’est normal que ça prenne du temps… 

Voyons concrètement : que faire quand on est perdu sentimentalement ?

« À toutes les personnes qui m’écoutent et qui se sentent comme ça dans un truc inconfortable parce que c’est incertain, parce que c’est compliqué, parce qu’on ne sait pas où on en est : très bien. Vous êtes dans une phase d’exploration. Après, je vous invite […] à […] mettre du cadre : 

  • Qu’est-ce que je suis en train d’explorer ? Qu’est-ce que j’ai déjà exploré ? 
  • Qu’est-ce que j’ai déjà compris ? Qu’est-ce qu’il me reste à comprendre ? 
  • Se fixer […] une deadline […] : je refais le point dans 3 mois […], dans 3 ans ou dans 3 jours, peu importe. Vous mettez la temporalité que vous voulez. »

Attention cependant, mettons-nous d’accord : il ne s’agit pas d’une deadline au terme de laquelle vous devrez prendre votre décision. Non non. 😊 Il s’agit seulement du délai après lequel vous referez un point avec vous-même et/ou avec votre amoureux·se. 

Bien sûr, cela peut se faire en étant accompagné·e·s. Cela vous permettra : 

  • de profiter d’un cadre ; 
  • de ne pas (trop) vous dévaloriser ; 
  • et, au contraire, de valoriser ce que vous faites et/ou avez déjà fait. 

Avec moi, un accompagnement peut, bien sûr, prendre la forme : 

*Si vous vous demandez que faire quand on est perdu·e sentimentalement, j’espère que cet article vous aura donné des pistes d’actions, ainsi qu’une dose de bienveillance quant à votre situation. Pour aller plus loin, je vous invite à découvrir les autres épisodes de mon podcast « Un temps pour nous ».

Communication de couple : 4 secrets pour s’écouter et s’exprimer 

La communication dans le couple est un sujet qui revient très fréquemment en consultation et qu’on pourrait aborder sous bien des angles différents… Aujourd’hui, je m’adresse à toutes celles et ceux qui se disent « moi, je ne sais pas communiquer ». Ou, à l’inverse, aux partenaires amoureux qui constatent que « mon/ma conjoint·e ne parle jamais, il/elle fuit les discussions ». Comment communiquer dans son couple quand on n’est pas à l’aise à l’oral ? Comment apprendre à changer sa communication conjugale pour tendre vers quelque chose qui nous convient mieux ? Je vous propose ici 4 secrets, pour mieux comprendre d’abord, et pour réussir les changements dont vous avez envie ensuite.

À qui s’adressent ces secrets de communication de couple ? 

Il y a plein de façons différentes de parler de communication de couple. Ce n’est d’ailleurs pas le premier article, ni le premier épisode du podcast « Un temps pour nous » que je consacre à ce sujet ! 

Cette fois-ci, je vous propose 3 secrets spécifiquement pour ceux qui éprouvent des difficultés à écouter l’autre et/ou à s’exprimer au sein de leur couple.

« Pour moi, la communication, et donc, ce que je vais appeler […] la communication conjugale, la communication au niveau du couple, c’est : 

  • Comment est-ce que je fais en sorte d’écouter l’autre ? À la fois que, pour moi, ça soit important, que moi j’écoute l’autre, et que l’autre se sente écouté·e. 
  • Mais aussi, comment est-ce que je partage, comment est-ce que je viens dire à l’autre ? 

Et, effectivement, […] savoir écouter l’autre et savoir dire à l’autre, [ce sont] des compétences […] sociales, comme plein d’autres. Et ces compétences sociales-là, pour pas mal de personnes, ça s’apprend. »

Bien sûr, il n’existe pas un seul type de difficulté de communication dans le couple. Sont concernées par cet article et ce podcast les personnes qui, par exemple : 

  • sont des « taiseux », c’est-à-dire parlent peu et n’expriment jamais ce qu’elles ressentent ; 
  • s’expriment, mais maladroitement, sans réussir à faire comprendre leurs pensées ; 
  • sont jugées trop « brutales » dans leur façon de parler, celles qui « ne prennent pas de gants », donnent l’impression de ne pas se mettre à la place de l’autre…

1 : Faire une rétrospective sur la place de la communication dans votre vie 

Le premier conseil que je vous donne, c’est de faire une rétrospective. Quelle place la communication au sens large, et la communication dans le couple spécifiquement, ont occupée dans votre vie ? 

L’éducation que nous avons reçue, que ce soit à l’école ou à la maison, joue grandement dans notre capacité à communiquer.

« Je le vois dans de nombreux couples ça, où il y a un décalage au niveau de la communication et où les personnes s’en plaignent. « L’autre ne parle pas, l’autre n’est pas à l’aise dans ces échanges-là. Il/Elle fuit les échanges […]. » Souvent, quand je creuse […], la personne qui se tait, c’est aussi, souvent, quelqu’un qui n’est pas à l’aise, en fait, qui manie bien moins les mots, qui a beaucoup moins de vocabulaire, qui va avoir beaucoup plus de difficulté à exprimer ce qu’il/elle pense de manière précise, détaillée et pertinente en mots. »

Est-ce que votre éducation vous a permis d’acquérir un vocabulaire varié, vous permettant d’exprimer vos pensées, émotions et ressentis de façon précise et nuancée ? Est-ce que vous avez grandi dans un cadre où vous pouviez facilement et fréquemment exprimer votre opinion ? Quelle était la place de la communication dans votre éducation ?

2 : Comprendre pourquoi vous êtes conditionné·e à communiquer ainsi dans votre couple

Ensuite, essayez d’aller plus loin. L’éducation joue un rôle dans votre communication de couple actuelle, mais elle n’est pas seule. C’est aussi le cas de : 

  • votre schéma familial ; 
  • de vos éventuelles précédentes relations amoureuses ; 
  • de votre histoire de vie ; 
  • des exemples de communication que vous avez connus…

« Nos fonctionnements, nos comportements, nos attitudes actuelles sont souvent liés à des conditionnements. C’est-à-dire qu’on a été habitués, notre corps, notre cerveau [ont] été habitués, de longues années durant, à fonctionner de telle manière. Donc aujourd’hui, c’est bien gentil, à 30 ans, 40 ans, 50 ans, « finalement j’aimerais fonctionner différemment »… Bon. Comme je le dis souvent : il n’y a pas de bouton magique ! »

3 : Étudier l’utilité de cette façon de communiquer dans votre histoire

Une fois que vous aurez une vue d’ensemble de votre histoire, vous comprendrez sans doute pourquoi vous communiquez ainsi actuellement. Je trouve très important d’aller chercher le « pourquoi », afin de réaliser qu’il a sans doute eu une utilité, à une période de votre vie. 

Ainsi, peut-être qu’une personne qui, aujourd’hui, s’exprime peu et ne parle jamais de son ressenti, a été confrontée, plus tôt dans sa vie, à un environnement où les émotions étaient mal vues. Les taire était alors un moyen de se protéger des représailles. Quelqu’un qui a une communication agressive a peut-être dû lutter pour se faire entendre, plus tôt dans sa vie. S’exprimer ainsi était alors un moyen de ne pas se laisser écraser. 

« Ce qui est un problème pour moi aujourd’hui a peut-être, et sans doute, été à un moment ma solution. »

Pour soi-même comme pour le partenaire amoureux en face, ça permet de passer du reproche, de la culpabilité à la compréhension.

4 : Amorcer un changement de communication de couple 

Enfin, vous pouvez amorcer un changement concret de communication de couple

La première étape sera de vous observer. Vous remarquerez après coup que là, vous avez communiqué de telle façon, alors que vous aimeriez procéder de telle autre façon. Prenez l’habitude, à chaque fois que vous remarquez le problème, de réfléchir à comment vous auriez pu faire autrement. 

La deuxième étape, qui viendra naturellement avec le temps, sera de remarquer à l’instant T, en direct, que vous êtes en train de réagir d’une façon qui ne vous convient plus. Cependant, vous n’arriverez pas encore à agir autrement, ou alors seulement par intermittence, par petits bouts. 

Enfin, à force d’habituer votre cerveau à chercher et à trouver d’autres scénarios qui vous conviennent, vous communiquerez différemment. Et cela vous demandera de moins en moins d’efforts et d’observation ! 

Par contre, j’attire votre attention sur la difficulté que ça peut représenter. Se rendre compte que notre communication de couple ne nous convient pas, c’est assez facile. Mais trouver d’autres façons de faire, c’est souvent beaucoup plus compliqué. C’est là qu’un·e professionnel·le comme moi vous sera utile ! 😉 

« C’est là que c’est intéressant d’être accompagné […], d’être soutenu·e, pour que vous ayez un professionnel qui va vous donner des clés en matière de communication […] conjugale […], qui va pouvoir vous donner des clés sur : « Et si vous aviez communiqué comme-ci ? Et si vous aviez dit comme ça ? »… et qui va vous aider […] à créer le stock d’autres manières possibles de communiquer. »

Si vous amorcez un travail d’amélioration, de changement de votre communication de couple, j’espère que cet article vous aura été utile. Pour aller plus loin, vous pouvez me contacter ou prendre rendez-vous (dans mon cabinet en Essonne ou à distance).

Comment surmonter une infidélité… même quand on a déjà tout essayé ?

Dans cet article et cet épisode de podcast, je vous parle d’un sujet déjà abordé plusieurs fois… mais à la fois complexe et fréquent : il s’agit de l’infidélité. Cette fois-ci, il s’agit de gérer les conséquences de cette épreuve si dure pour un couple. Comment surmonter une infidélité ? Que faire quand on a l’impression d’avoir déjà fait tous les efforts possibles, sans que ce soit suffisant ? Quel que soit le rôle qu’on a dans cette tromperie, cette situation peut être épuisante. Je vous propose 2 conseils pour en sortir.

Comment surmonter une infidélité ? | Un parcours qui peut être épuisant 

« Je reçois souvent des personnes qui vont avoir tenté de mettre en place plein de choses, avoir eu la sensation de faire plein d’efforts, d’essayer de remuer ciel et terre pour surmonter l’infidélité, pour avancer, pour passer à autre chose, pour se faire pardonner […]. Et qui vont, comme ça, trouver, au bout d’un moment, une forme d’épuisement, une forme de découragement parce qu’ils ont la sensation que ça n’avance toujours pas. »

C’est à ces personnes que s’adressent cet article et cet épisode de podcast. Si vous êtes dans cette situation, j’ai 2 conseils à vous adresser. Pour bien les comprendre, je vais utiliser l’analogie d’une blessure.

« L’infidélité est souvent perçue comme une blessure. Et donc, il y a tout un travail […] autour de cette idée de venir nettoyer la blessure, de venir ensuite panser, soigner sa blessure et […] d’attendre que ça cicatrise. Comme une blessure physique ! » 

Est-ce bien l’infidélité que vous avez essayé de réparer ? | Il ne faut pas confondre la blessure et ses conséquences

Mon premier conseil, pour tous ceux qui, malgré les efforts et le temps, se demandent encore comment surmonter une infidélité, c’est de se demander s’ils se sont occupés : 

  • du problème de l’infidélité… 
  • ou « seulement » de ses conséquences. 

Je m’explique ! 😉

« Mon intention, c’est vraiment d’essayer de faire le point sur les conséquences de l’infidélité et ce qu’on va peut-être appeler  la blessure initiale. Souvent, la blessure initiale, on va être vraiment sur une forme de trahison .Et puis ensuite, il va y avoir tout un tas d’autres blessures. Vous voyez ? Un peu comme quelque chose où j’ai une blessure au niveau du genou et puis ça va s’infecter, ça va venir déclencher tout un tas d’autres conséquences. Si, effectivement, je mets le focus sur le pied, le bras… mais pas sur mon genou, alors je suis à côté. J’ai l’impression de faire plein d’efforts mais, pour autant, je suis à côté. »

Je vois souvent des personnes mettre l’accent sur les conséquences de l’infidélité, que ce soit les relations avec les proches, la sexualité, la confiance, la communication… Sans pour autant traiter véritablement la blessure originelle.

Il peut être très compliqué de prendre du recul, de faire le point sur ce qui a été traité, guéri ou non. L’aide d’un professionnel peut alors permettre de réelles avancées. C’est dans cette optique que j’ai créé des outils en ligne permettant de faire le point sur sa relation de couple. À petit prix, ils sont pensés pour répondre à tous les besoins : en autonomie, avec accompagnement de ma part, seul·e ou à 2. 

Combien de temps pour pardonner cette infidélité ? | Il y a parfois « juste » besoin de plus de temps

Mon deuxième conseil, c’est de prendre conscience du fait que surmonter une infidélité est une démarche qui peut nécessiter beaucoup, beaucoup de temps. Et ce, quels que soient les efforts réalisés dans ce sens. 

« Je pense qu’il y a un principe de réalité qu’il faut effectivement entendre. Parce que, parfois…. et bien oui, la blessure est trop importante, la blessure est trop profonde. Et quand bien même j’ai […] le meilleur pansement du monde […], il y a certaines blessures qui ne guérissent pas […] et il faut en prendre conscience. »

Là encore, l’analogie avec la blessure illustre bien les choses. Après une blessure aux jambes, certaines personnes guériront et remarcheront comme avant. D’autres auront besoin de beaucoup de temps. Certaines feront des semaines, voire des mois de rééducation. Et parfois, au final, elles remarcheront, mais pas tout à fait normalement. D’autres, enfin, ne pourront plus jamais remarcher. 

Quand on tente de surmonter une infidélité, c’est pareil. Certains couples, certaines personnes s’en remettront totalement. Mais d’autres auront besoin de beaucoup de temps, peu importe les efforts qui auront été faits par ailleurs. Et d’autres enfin ne s’en remettront jamais totalement. 

Si votre couple traverse encore une période compliquée, j’espère que cet article et cet épisode de podcast vous auront donné des pistes pour surmonter une infidélité. Si vous souhaité aller plus loin dans votre démarche, vous pouvez découvrir mes outils en ligne, prendre rendez-vous ou simplement échanger avec moi.

Activités à faire en couple à la maison pour booster sa relation, même quand on n’a pas le temps

Un point qui revient souvent quand on cherche à prendre soin de sa relation amoureuse, c’est le fait de faire des choses ensemble, de partager des moments de qualité avec sa moitié. Cependant… le savoir ne garantit pas de trouver de bonnes idées, adaptées à sa situation ! Dans cet article et cet épisode de podcast, je donne des idées à ceux qui cherchent une activité à faire en couple à la maison. Tout ça sans débourser d’argent ni s’organiser pour dégager du temps !

Chercher une activité à faire en couple à la maison | Pour qui ? 

Il existe plein d’activités que l’on peut faire à deux pour booster son couple, pour en prendre soin, voire le relancer. Cependant, nous n’avons pas tous le temps et/ou les finances pour aller régulièrement au restaurant entre amoureux·se, acheter de la lingerie érotique, partir en week-end romantique… Cet article et cet épisode de podcast s’adressent donc à tous ceux qui recherchent une activité à faire en couple à la maison. Et ce, qu’il s’agisse de consolider une relation qui se fragilise, de booster une vie amoureuse qui tombe dans la routine ou tout simplement de prendre soin d’un couple en bonne santé, par plaisir.

« Des couples qui ont envie de se réinventer, qui ont envie d’aller mieux, qui ont envie de se retrouver, qui ont envie de pimper leur relation, qui ont envie de passer du temps ensemble, qui ont envie d’avoir des moments dédiés, des moments à deux, des moments un peu intimes, un peu érotiques, un peu sensuels… mais qui n’ont pas le temps, ou parfois même pas l’argent, parce qu’il y a les enfants, il y a le travail, il y a la fatigue, il y a les amis, il y a la famille, il y a la maison… »

Booster sa relation amoureuse | Pourquoi ne pas chercher dans ce que vous faites déjà ?

« Moi, ce que je travaille avec mes clients, c’est l’idée de mettre une intention. Avoir des moments dédiés pour son couple, c’est une intention. Ça part déjà d’une envie. »

À mon sens, le meilleur moyen de trouver une activité à faire en couple à la maison que vous puissiez renouveler régulièrement, c’est de chercher dans ce que vous faites déjà. Ainsi, vous n’aurez pas de problématique de temps, d’argent, d’organisation… Il vous suffira de réfléchir, entre amoureux·se, au moyen de transformer un élément de votre emploi du temps en un moment de qualité pour booster votre couple.

« OK, mon agenda est déjà rempli. Je fais déjà plein de choses dans ma journée. Comment est-ce que je peux mettre une intention de couple dans des choses que je fais déjà ? Et là, ça change tout, parce que souvent, il y a comme une impossibilité de « je ne peux pas faire plus ». »

Ne faites pas plus, faites différemment. 😉 

Choisir une activité à faire en couple à la maison | Laquelle de ces 3 idées allez-vous tester ? 

« L’idée, c’est de prendre votre agenda, et de retracer votre journée. Quelles sont toutes les actions que je fais, tous les jours ? Et puis, comment tout ce que je fais au quotidien, je peux y mettre une coloration de mon couple ? »

La soirée Netflix

Lors de mes consultations de thérapeute de couple, je donne souvent l’exemple de la soirée Netflix. Vous pouvez choisir de la faire de façon automatique… ou co-construire une soirée de qualité, entre amoureux·se. C’est une idée d’activité à faire en couple à la maison vraiment très simple à mettre en œuvre !

« On est là, devant la télé, on s’est pris un petit plaid, ou on s’est pris […] une boisson chaude en hiver, ou une boisson fraîche. Et pourquoi pas : on s’est fait un petit cocktail, avec des glaçons, un truc sympa. On s’est pris un verre d’alcool… On se met 2 ou 3 trucs à grignoter. On s’installe un peu tous les 2, côte à côte, on choisit ce qu’on va regarder. On passe un petit moment après où on rigole, où on débriefe sur ce qu’on a regardé. »

Le ménage

Il peut aussi s’agir d’optimiser et d’embellir les moments de… ménage. Oui oui ! Pourquoi ne pas faire ça en musique ? Ou en profiter pour discuter ? Vous pouvez aussi tout simplement décider de faire ça ensemble. Vous irez ainsi plus vite et dégagerez un peu de temps pour autre chose.

La cuisine

De façon plus classique, vous pouvez facilement faire de la cuisine un moment privilégié pour votre relation. Lorsqu’on cuisine en couple, on est souvent proches l’un de l’autre : ce peut être l’occasion de donner plus de caresses. Vous pouvez aussi vous faire goûter mutuellement les plats. On peut imaginer, comme pour la soirée Netflix, une ambiance tamisée, avec des bougies, une musique de fond… Vous pouvez vous servir un verre de vin ou un jus de fruit, à déguster au fur et à mesure de la cuisine. Bref, soyez inventifs !

La douche 

À priori, tout le monde se lave tous les jours. 😉 Sans que cela ne soit automatique, et sans non plus que ça dure forcément plus longtemps, vous pouvez prendre de temps en temps la douche ensemble. 

Attention, je précise toutefois que cette idée d’activité à faire en couple à la maison n’a pas besoin de virer au moment de sexualité. Ce peut être juste un moment de tendresse, riche en caresses et câlins. Ce peut être un moment sensuel, où vous mettez tous vos sens en éveil. Il n’y a pas forcément besoin que ça dure beaucoup plus longtemps que d’habitude pour cela ! 

Si vous avez besoin d’aller plus loin que la recherche d’une activité à faire en couple à la maison, je vous invite à découvrir mes outils pour prendre soin de sa relation amoureuse en autonomie. Faire un bilan sur son couple, ou sur un aspect de sa vie amoureuse, cela peut apporter d’autres éléments pour prendre soin de soi et/ou de son histoire d’amour !

Comment prendre la bonne décision en amour ? | Mes 6 conseils pour enfin se décider 

Comment prendre la bonne décision en amour ? Cette question revient très souvent dans mes consultations de thérapeute de couple et dans mes échanges avec vous. Parfois, vous vous la posez à deux, en couple. Parfois, vous vous interrogez seul·e sur la décision à prendre pour votre vie sentimentale. Qu’il s’agisse de se séparer ou de rester ensemble, de faire un break ou non, de changer tel ou tel fonctionnement de couple… Vous pouvez facilement vous retrouver à hésiter pendant des semaines, voire des mois. Dans cet article et cet épisode de podcast, je vous propose 6 conseils pour enfin réussir à prendre la bonne décision en amour.

Souvent, on a du mal à prendre une décision pour son couple car on ne sait pas ce qu’on veut 

Vous avez du mal à cerner ce que vous souhaitez pour votre vie amoureuse 

Au fil de ma pratique, j’ai remarqué que, souvent, les personnes qui se demandent comment prendre la bonne décision en amour sont celles qui ne sont pas au clair sur ce qu’elles veulent.

« Il y a des gens qui vont se prendre la tête pendant des mois et des mois et des mois, parce qu’ils sont dans cette attente, dans cette recherche, d’enfin sentir qu’ils ont pris la bonne décision. À mon sens, […] c’est souvent de partir de : « Mais qu’est-ce que je veux, en fait ? ». »

C’est avant tout cela, qui détermine ce qui est la bonne décision pour vous, quelle que soit la question. 

« Parfois, c’est tellement le bazar, on est tellement perdu, on est tellement confus, ça va dans tous les sens, lundi je dis oui, mardi je dis non, que c’est compliqué de savoir ce que je veux. »

À défaut de chercher ce qu’on veut faire et comment le faire, on se met alors à chercher ce qu’on « devrait » faire. C’est là qu’on se met à rechercher désespérément la « bonne décision ». 

Ce choix amoureux peut aussi ne pas dépendre uniquement de ce que vous désirez

Bien sûr, ce n’est pas le seul cas de figure. Parfois aussi, quand on se demande avec ardeur comment prendre la bonne décision en amour, c’est parce que nous ne sommes pas le·la seul·e concerné·e.

« Parfois aussi, ce sont des personnes qui vont avoir une forme de responsabilité familiale, ou par rapport à l’histoire de leur couple. Bref, il y a de l’enjeu, qui fait que ce serait un peu trop simple si juste, je faisais ce que je voulais. Ce n’est pas juste ce que je veux et donc, il y a une recherche d’aller au-delà de juste moi ce que je veux individuellement. »

Comment prendre la bonne décision en amour : mes 6 conseils de thérapeute de couple

Encore une fois : il existe plusieurs raisons pour lesquelles on peut se demander comment bien prendre une décision dans son couple. Quel que soit le motif de la question, voici ce que je vous suggère.

1. Prendre conscience que c’est un leurre d’espérer LA décision parfaite pour sa vie amoureuse

La première étape que je conseille, c’est de faire le deuil de cette décision parfaite, qui sera la bonne pour le restant de vos jours. Comment prendre la bonne décision en amour ? En commençant par accepter que rien ne peut garantir à 100 % que c’était LA bonne décision, LE bon choix. 

« Vous n’allez pas pouvoir trouver, dans le présent, des garanties, une réponse, une évidence qui viendra vous dire que c’est la bonne chose à faire dans le futur. »

Vous ne pouvez prendre cette décision qu’avec les éléments que vous avez actuellement à votre disposition.

2. Comprendre qu’il existe des chemins multiples pour votre couple

Parfois, quand on doit prendre une décision en couple ou dans sa vie, on a du mal à choisir parce que toutes les options semblent avoir leurs bons côtés, leurs chances de réussite. C’est ça, le principe des chemins multiples. Toutes les options que vous avez en face de vous sont envisageables. C’est pour cela qu’il est capital de se concentrer sur ce qu’on veut. 

« Si je prends un exemple autour de la séparation […] : « Je ne sais pas si je dois rester ou me séparer, c’est quoi la bonne décision ? ». Il y a des chemins de vie possible. 

  • Il y a un chemin de vie possible où on se sépare et où on est très heureux et c’était la meilleure décision de notre vie. 
  • Et puis, il y a un chemin de vie qui est possible où je me sépare et je le regrette et je suis malheureuse. 
  • Et puis, il y a un chemin de vie où on reste ensemble et c’était la meilleure décision, on est super heureux et tout va bien ! 
  • Et il y a aussi un chemin des possibles où on reste ensemble et où on est malheureux. »

3. Concentrez-vous sur les éléments que vous avez déjà au sujet de votre vie amoureuse

Arrêtez de vous torturer le cerveau à retourner la situation dans tous les sens. Bien sûr, un minimum de clarté et de projection sont intéressantes, mais chercher désespérément des réponses supplémentaires ne vous aidera pas. Concentrez-vous sur les éléments que vous avez déjà en votre possession. Focalisez-vous sur le présent, sur ce que vous savez déjà, sur ce que vous ressentez en ce moment. Évitez de prendre des décisions de couple uniquement sur la base d’hypothèses.

4. Faites appel à un·e thérapeute de couple si vous ressentez le besoin d’être aidé·e ou soutenu·e

Dans ce type de situation, on en vient facilement à avoir besoin d’aide, ne serait-ce que pour y voir plus clair. Si ça fait des mois que vous vous demandez comment prendre la bonne décision en amour, l’intervention d’un professionnel peut vous faire gagner du temps et de l’énergie. 

« Vous allez pouvoir venir […] vous poser, faire le point, aller expliquer, aller raconter, aller vous livrer à quelqu’un de neutre, qui n’est pas biaisé… Souvent, vous racontez à des copines […], mais c’est biaisé. C’est-à-dire qu’il y a de l’enjeu : les gens vous connaissent, vous apprécient. Ils ont peut-être vu certaines parties de votre histoire de couple. Ils vous ont peut-être vu en souffrance […] dans votre relation de couple. »

Avec un professionnel, que vous consultiez seul·e ou à deux, vous aurez un espace où vous exprimer librement, en toute neutralité, loin des avis sans doute déjà tranchés de vos proches.

5. Utiliser un outil fait pour faire un bilan de couple

Parfois aussi, ce n’est pas forcément d’une personne en face de soi dont on a besoin, mais seulement d’un guide, d’un chemin. C’est pour cela que j’ai créé les outils en autonomie pour votre relation de couple. À un prix accessible, grâce à un workbook et à des audios, vous pourrez faire le tri dans vos pensées et faire le bilan sur là où vous êtes, là où en est votre relation, ce dont vous avez besoin et envie… À la fin, vous aurez en main tous les éléments dont vous avez besoin pour prendre une décision pour votre couple.

6. Mettez votre énergie dans ce qu’il se passera après cette décision pour votre couple

Une fois que cet important choix pour votre vie amoureuse aura été fait (quel qu’en soit le sujet, encore une fois), consacrez votre énergie sur l’après. 

« Comment je fais en sorte, une fois que ma décision est prise […], que ce soit la meilleure, pour moi, pour l’autre, pour ma famille… » 

Parfois, on se pose tellement de questions que non seulement on n’arrive pas à prendre une décision pour son couple, mais en plus, on perd de l’énergie. C’est dommage, parce que cette énergie vous serait bien plus utile si vous la consacriez à mettre des choses en place à propos de ce que vous redoutez suite à la décision. 

Prenons l’exemple de la décision de se séparer ou non. Il est fréquent de ne pas arriver à choisir par peur que ça se passe mal pour les enfants. Pourtant, cette incertitude, cette situation bancale ne leur fait pas de bien. Mieux vaut prendre votre décision en suivant les conseils précédents… puis utiliser votre énergie pour que ça se passe au mieux pour eux !

Si vous vous demandiez comment prendre la bonne décision en amour, j’espère que cet article et cet épisode de podcast vous auront apporté des éléments de réponse. Si vous ressentez le besoin d’aller plus loin avec moi : 

Sortir avec un homme marié… ou une femme mariée ! | Quoi faire pour prendre soin de soi ?

Sortir avec un homme marié, ou avec une femme mariée, c’est une situation qui peut être très compliquée, pesante. C’est un sujet tabou, et qui, pourtant, concerne de nombreuses personnes. Dans cet article et cet épisode de podcast, j’ai eu envie de vous en parler en toute bienveillance. Je vous propose 2 conseils pour prendre soin de vous et vous préserver même si vous êtes dans une relation longue avec une homme marié. C’est une situation qui est bien vécue par certaines personnes, notamment celles qui, justement, ne désirent pas de couple stable. Mais sortir avec un homme marié peut aussi engendrer beaucoup de souffrance, d’incertitude, d’attente. Je vous explique pourquoi et comment : 

  • Garder un esprit critique ; 
  • Déterminer des conditions pour que cette attente du divorce soit OK pour vous.

Quels sont mes 2 conseils pour celles et ceux qui sont amoureux·se d’une personne mariée ? 

Les 2 conseils que j’ai envie de donner à toutes celles et ceux qui souffrent de sortir avec homme marié, ou une femme mariée (ou en couple, ou pacsé·e) sont les suivants : 

  • gardez un esprit critique ; 
  • et prenez soin de vous quand même.

Gardez un esprit critique

Tout d’abord, il me semble important de bien réaliser que ce que l’autre vous dit, ou même vous montre, n’est que ce qu’il vous dit ou montre. 

« Il y a une espèce de grand classique : « Non mais vous savez Lucie, il ne se passe plus rien avec sa femme, depuis très longtemps déjà. […] Lui et moi, c’est extraordinaire, c’est une évidence […]. Mais il ne quitte pas sa femme. Et ça fait des mois que j’y suis, ça fait des années que j’y suis… ». Et il y a tout un tas de très très bonnes raisons […] qu’il ne quitte pas sa femme. »

En effet, ça peut être très dur de se séparer. Il est, en effet, possible que cette personne déjà en couple avec laquelle vous sortez ait réellement du mal à quitter son mari ou sa femme. Peut-être qu’il ou elle a besoin de temps avant de demander le divorce pour se mettre en couple avec vous. 

« Il peut y avoir des personnes qui sont mariées et qui font une rencontre de quelqu’un et il y a une alchimie particulière et pour autant, qui vont avoir besoin de temps pour venir mettre en œuvre leur séparation et qui sont, du coup, très authentique. »

Mais peut-être pas. Peut-être aussi qu’il·elle n’a pas véritablement envie de quitter le couple dans lequel il·elle est. (Et ça ne veut pas forcément dire qu’il·elle ne vous aime pas sincèrement !). 

« J’aimerais apporter également une nuance, parce que, vraiment, j’attire votre attention là-dessus : on ne connaît jamais l’intimité d’un couple. »

Il est possible que cette personne mariée soit encore affectivement et sexuellement attachée à son·sa conjoint·e… Mais qu’elle préfère ne pas vous le dire, car elle tient à vous et ne veut pas que vous partiez pour cette raison. Sans oublier qu’être heureux en couple et avoir envie de se séparer, ce sont 2 choses différentes… 

« Ça ne veut pas dire que les personnes qui vous disent que leur couple est mort sont tous des menteurs et qu’en fait, ils ont encore de la sexualité avec leur femme. Ce n’est pas ce que je dis. […] Encore une fois, je ne suis pas dans l’intimité des gens et il y a effectivement des gens où le couple est mort depuis des années. […] Oui, bien évidemment qu’il y en a. Mais il n’y a pas que ça. […] Il y aussi des gens qui sexuellement et affectivement engagés avec leur partenaire et qui, pour autant, vivent des relations extraordinaires, ultra intenses, sur le côté. »

Prenez soin de vous quand même

Mon 2e conseil à toutes celles et ceux qui souffrent de sortir avec un homme marié (ou une femme mariée, encore une fois), mais qui ne veulent pas le·la quitter, c’est de prendre soin de vous. 

« Vraiment, il est là l’enjeu. […] Moi, je respecte complètement qu’à un moment ou à un autre, ce soit votre décision, de faire confiance, d’attendre, d’avoir une forme d’espoir […]. Par contre, comment est-ce qu’on prend soin de vous dans l’attente ? Comment est-ce qu’on fait en sorte que ça ne soit pas si douloureux que ça pour vous ? […] Ça, c’est ce que je fais dans mes consultations. »

À mon sens, si vous décidez d’attendre, il est important de mettre en place des règles. Sur ce point, je pense que ça peut être très important de se faire accompagner, car ce n’est pas toujours simple de déterminer ce dont on a vraiment besoin, ce qui est juste pour nous. 

Je vous ai déjà donné des conseils sur ce sujet, entre autres dans cet article qui propose 3 conseils pour rester sereine quand l’autre ne sait que ce qu’il veut

Quels sont les inconvénients à sortir avec un homme marié, ou une femme en couple ? 

Si je pense qu’il est important de prendre du recul et de prendre soin de soi quand on veut sortir avec un homme marié, ou rester en couple avec lui·elle, c’est parce que c’est une situation qui a plusieurs inconvénients. 

« Les personnes me consultent souvent quand elles sont dans une impasse, c’est-à-dire : il ne veut pas, elle ne veut pas quitter sa femme/son mari, mais moi, je ne veux pas le/la quitter non plus. « Donc, qu’est-ce qu’on fait Lucie, parce que je suis dans une forme de souffrance ? ». »

Le premier inconvénient est en effet assez évident : ça créé de la souffrance. 

« Il y a beaucoup de souffrance liée à cette idée de vivre un petit bout de relation, quand on aimerait davantage. »

C’est douloureux de ne vivre qu’une demi relation. C’est douloureux aussi de systématiquement passer après le·la conjoint·e, après les enfants. Même quand on comprend, ça peut être très pesant de ne pas recevoir de message parce qu’il·elle n’a pas pu en envoyer, de voir une sortie annulée pour telle ou telle raison liée à sa famille… 

Mais il faut prendre en compte le fait qu’au-delà de la souffrance, ça engendre aussi beaucoup d’incertitude. Attendre que l’autre quitte (ou non !) sa femme ou son mari, sans vraiment savoir quand, ni s’il le fera vraiment, ça ne permet pas de se projeter de l’avenir. Cette incertitude est très inconfortable. 

Sortir avec un homme ou une femme marié·e est-il forcément un problème ?

Cependant, je tiens quand même à préciser que sortir avec un homme marié, ou une femme mariée, ce n’est pas forcément une souffrance pour tous·tes. Il existe aussi des personnes auxquelles ça convient, soit à un moment donné de leur vie, voire toute la vie pour certaines. 

C’est notamment le cas des personnes qui ne veulent absolument pas d’engagement. Le fait que la personne le soit déjà est alors très rassurant, et permet de vivre ce qu’on a envie de vivre, sans risquer certaines choses qu’on l’on veut ou a besoin d’éviter (au moins pour un temps). 

Dans cet article et cet épisode de podcast, je m’adresse aux personnes pour lesquelles c’est un problème. 

« Je vois aussi et surtout des personnes pour lesquelles : « Ce n’est pas tant que ça me correspond, j’aimerais bien avoir autre chose comme relation, mais, pour avoir cet homme-là, pour avoir cette femme-là, et bien je n’ai pas d’autre choix. […] Cette personne-là ne quittera pas la personne avec qui elle est mariée, donc, vu que je n’ai pas envie de perdre ce que nous avons, alors je suis prêt·e à accepter d’être dans une relation où la personne n’est pas complètement disponible, où nous ne pouvons pas vivre complètement au grand jour. ». »

Ce n’est pas parce que c’est la situation que je croise le plus que c’est la seule qui existe ! 😉

J’espère que cet article et cet épisode de podcast vous aideront à sortir avec un homme marié dans des conditions qui vous conviennent. Si vous êtes dans une relation avec une personne mariée ou en couple et que vous ressentez le besoin d’une aide pour y voir clair, je vous propose d’échanger lors d’une consultation.

Comment se comporter pendant un break : créez vos règles sur-mesure

Dans cet article et cet épisode de podcast, j’ai eu envie de vous parler d’un sujet qui revient beaucoup dans mes séances de thérapeute de couple, en ce moment : le break. Qu’est-ce qu’un break de couple, exactement ? Qu’est-ce que ça implique ? Comment se comporter pendant un break ? Je réponds à toutes ces questions. Pour ça, je vais commencer par vous donner ma définition du break, sans oublier de parler des différentes formes que ça peut prendre. Ensuite, je vous confie la seule règle qui est importante à mes yeux : fixer VOS règles pour VOTRE break !

« Un break, c’est vraiment un sujet qui peut être hyper intéressant, qui peut permettre plein de belles choses pour un couple et qui peut également, quand même, être très destructeur. »

Faire un break dans un couple : la définition et les différentes formes que ça peut prendre

Le break dans un couple, c’est une pause qui peut devenir nécessaire quand rester ensemble devient invivable, mais que se séparer n’est pas envisageable (ou du moins, pas pour le moment).

« L’idée du break, c’est l’idée d’une pause. De manière générale, c’est l’idée d’une modification de notre relation, de mettre en place quelque chose de différent. C’est l’idée d’une parenthèse. Dans un break, il y a l’idée d’un début et d’une fin. »

Parfois aussi, des amoureux peuvent être dans une dynamique de break, sans pour autant poser ce mot-là. Il s’agit, par exemple, des couples qui : 

  • sortent beaucoup moins ensemble ; 
  • se concentrent sur les enfants ; 
  • n’ont plus de sexualité…

« On fait différemment. C’est temporaire […] pour permettre certaines choses, comme […] pour beaucoup de personnes, quelque chose autour d’un : « on se recentre sur soi », « je ne sais plus où j’en suis, je ne sais plus où nous en sommes dans notre relation de couple et donc je fais un pas de côté, je mets un peu de distance pour essayer de comprendre ce qu’il est en train de m’arriver ou de nous arriver ». » 

Cette diversité des façons dont ça peut se vivre est cruciale, à mon sens, pour définir ce qu’est un break de couple.

« Ça peut avoir de nombreuses formes. Vraiment, j’insiste là-dessus parce qu’on va retrouver […] sur Internet ou sur certains réseaux, des trucs un peu sur les « règles d’or », ce qu’il faut respecter, etc. À mon sens, on est quand même sur quelque chose qui est du sur-mesure. »

Décider de faire une pause dans sa relation amoureuse : la règle d’or

Ceci étant, je vais quand même vous proposer une règle d’or. 😉 Mais l’idée de cette règle, c’est justement d’établir vos règles à vous. Comment se comporter pendant un break ? Il n’y a pas de réponse toute faite. Ça dépend de vous.

« Un break, ça s’organise. Un break, ça doit avoir des règles. Un break, ça doit avoir un sens. Vraiment. »

Le break peut être très bon pour la relation amoureuse… et puis ça peut aussi y mettre fin. 

Attention : la séparation est une bonne chose lorsqu’elle est nécessaire. Mais ça n’engendre pas du tout le même ressenti : 

  • de se séparer après un break parce qu’aucune règle n’avait été posée et que, du coup, on a fini par se séparer…
  • et de se séparer après un break qu’on avait mis en place pour se rendre compte de ceci ou de cela et qui a permis de se rendre compte que c’est de ça dont on avait besoin. 

Si jamais ce break dans le couple est décidé alors qu’il est déjà « trop tard » et que le dialogue n’est vraiment plus possible, voilà ce que je vous conseille : 

  1. faites la pause dont vous avez besoin ; 
  2. dès que c’est possible, revenez vers l’autre juste pour discuter des règles ; 
  3. et enfin, faites votre break sereinement pour en tirer des bénéfices.

« Le break, c’est un outil, rien de plus. Et donc, il faut être vraiment très clair sur ce qu’on veut en faire, comme n’importe quel outil. 

Je donne un exemple que je donne aussi en consultation : c’est comme un couteau. Un couteau, ça peut couper du pain et nous nourrir. C’est hyper intéressant d’avoir un couteau. Mais un couteau, ça peut aussi couper une jambe, ça peut aussi poignarder quelqu’un et le faire mourir. Vous voyez ? »

Comment se comporter pendant un break : ma base de travail pour des règles sur-mesure

Maintenant, je pense qu’on est d’accord sur l’importance de se fixer des règles qui vous correspondent à vous. OK, c’est bien. Mais alors, concrètement, comment se comporter pendant un break ? Quelles règles fixer pour que ça se passe bien pour nous ? En premier lieu, j’ai envie de vous inviter à consulter quelqu’un dont c’est le métier. 😉

« Pourquoi ? […] Je vais voir en fonction de leur histoire de couple, de là où ils en sont, de leur état émotionnel… Est-ce qu’effectivement […], ils sont noyés ? Ou est-ce qu’ils ont encore un peu d’énergie […], de relationnel, suffisamment pour pouvoir un peu communiquer ? […] J’essaie de vraiment fixer avec eux les règles qui vont être importantes pour eux. »

Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à découvrir mes services de thérapeute de couple. Je vous propose également des outils pour faire le point sur votre couple et sur vos besoins, en toute autonomie.  

Voici toutefois une base de travail, pour ceux qui préfèrent réaliser cette tâche seuls, ou qui ont envie de commencer à réfléchir en amont d’une consultation. 

  1. Combien de temps dure ce break dans votre couple ? 

Attention, il n’est pas question ici de déterminer le délai après lequel on décide de se remettre en couple ou non. Il s’agit du délai au bout duquel vous faites le point sur le break. Ce n’est pas la même chose ! 

  1. Quels échanges a-t-on entre nous ? Est-ce qu’on s’envoie des messages ou non ? De quels sujets ne parle-t-on pas durant le break ? 
  2. Qu’est-ce qui change et qu’est-ce qui ne change pas ? 

Là, on est plus sur ce qui vient à l’esprit des gens qui se demandent comment se comporter pendant un break. Il peut s’agir, par exemple, de déterminer : 

  • Est-ce qu’on habite encore ensemble ? 
  • Est-ce qu’on se voit ? 
  • Est-ce qu’on fait des sorties ensemble ? 
  1. Quelles relations a-t-on avec les autres ? 

Là, on interroge, entre autres, la question de la sexualité, que ce soit entre vous ou avec les autres. 

  1. Et bien sûr : quel est l’objectif de ce break dans votre couple ? 

C’est peut-être la question la plus importante. Souvent, on sait ce qu’on ne veut plus… mais là, il s’agit d’aller chercher plus loin que « j’ai besoin de souffler ». Souffler pour quoi faire ? 

« Il sert à quoi, le break ? […] Qu’est-ce qu’on imagine que ça va permettre ? Qu’est-ce qu’on est censé voir, avec ce break ? Qu’est-ce qu’on est censé mesurer à la fin, ou pendant le break ? »

Sur ce point, je vous conseille d’écouter l’épisode de podcast. Il vous permettra de mieux comprendre ce que je mets derrière cette notion d’objectif. 😊

*Nous arrivons à la fin de cet article ! J’espère qu’il vous aura permis de mieux cerner comment se comporter pendant un break. Si vous ressentez le besoin d’être accompagné·e·s, pour mettre toutes les chances de votre côté que ce break dans votre couple soit bénéfique : vous pouvez prendre contact avec moi. Je peux vous recevoir dans mon cabinet en Essonne, mais aussi en visio, depuis n’importe où !

Mensonge dans le couple | Pourquoi et comment réagir ? 

Le mensonge dans le couple, c’est quelque chose que je croise souvent. Pourquoi on en vient parfois à mentir à quelqu’un qu’on aime ? Quelles peuvent être les conséquences du mensonge dans le couple ? Comment réagir ? C’est un sujet important à traiter, car il peut ronger votre relation amoureuse. Dans cet article et cet épisode de podcast, je vous parle d’abord des 2 cas de figure que j’ai croisés jusqu’à présent. Ensuite je vous propose 3 étapes pour réagir face à un mensonge dans le couple. Enfin, je vous parle des conséquences que ça peut avoir si on laisse traîner le problème.

Pourquoi mentir dans un couple : les 2 profils que je vois, en tant que thérapeute de couple

Avant de parler des solutions pour réagir au mensonge dans le couple, j’ai envie de vous parler des différents cas de figure. Pourquoi mentir à quelqu’un qu’on aime ? Après des années de consultations, de mails et de messages, j’ai remarqué 2 profils de mensonge dans le couple.

Le mensonge dans le couple en réaction à un dysfonctionnement entre les amoureux·se

« Il y a des mensonges avec un profil de personne où le mensonge va être plutôt réactionnel. [… C’est quelqu’un qui adopte un nouveau comportement. C’est quelqu’un qui ne mentait pas dans les débuts de la relation et puis là, on commence à voir entrer le mensonge. […]

Typiquement, c’est des personnes qui vont parler du mensonge comme une forme de réaction : « parce que c’est compliqué de te parler », « parce que je ne peux plus rien dire », « parce que, à chaque fois que je dis quelque chose, ou à chaque fois que je parle de ça, ça prend des proportions qui deviennent désagréables pour moi, du coup, je préfère ne pas t’en parler ». 

On va être plutôt sur des mensonges d’omission. »

Le mensonge dans le couple autant qu’ailleurs, lié à un fonctionnement personnel 

« Vous avez d’autres profils, qui vont être dans une autre approche du mensonge, où ça va être tout le temps. Dès les débuts de la relation, il y avait comme ça des petits mensonges, [y compris] dans d’autres sphères de vie. C’est quelqu’un qui peut mentir aussi dans sa sphère professionnelle. […] 

En fait, on est plus sur une personnalité, sur un fonctionnement individuel qu’un fonctionnement au niveau du couple. […] Cette notion du mensonge, elle fait partie de leur vie, mais de manière individuelle, mais ce n’est pas tant lié à la relation. 

[Ces personnes] vont, parfois, avoir une approche vraiment banale du mensonge : « Non mais c’est pour des petits trucs. Moi, quand c’est sérieux, bien évidemment que je ne raconte pas des mensonges. Et puis voilà, des fois, c’est comme ça… Je ne sais même pas pourquoi je fais ça. ». »

C’est très important de faire la distinction entre les 2, car la problématique n’est pas la même. Les actions à mener sont différentes. Le premier profil est véritablement une problématique de mensonge dans le couple. Le second cas est avant tout une problématique de mensonge tout court. 

Dans l’épisode de podcast, vous découvrirez aussi les différentes formes que peut prendre le mensonge en lui-même, ainsi que des exemples. Je vous encore à écouter, pour tou·te·s celles et ceux qui souhaitent aller plus loin !

Comment réagir au mensonge dans le couple : les étapes que je vous propose 

Maintenant que nous sommes au clair sur ce dont on parle, je vous propose plusieurs étapes pour réagir au mensonge dans le couple

Je précise qu’il s’agit ici du premier cas. Lorsque le mensonge est présent dans tous les aspects de la vie d’une personne, le travail à faire est plus large que le seul travail sur le fonctionnement amoureux.

1. Identifier le cas de figure qui concerne votre relation amoureuse 

Ça paraît logique : pour régler un problème, il faut en premier lieu bien identifier ledit problème ! 

2. Essayer de comprendre pourquoi il y a eu mensonge dans le couple

Et je parle là de vraiment de comprendre, de façon globale. Une analyse trop rapide qui se solde par un « Promis, promis, je ne mentirai plus jamais ! » peut facilement voir la situation se répéter et engendrer un cercle vicieux… Si l’autre a menti alors que ce n’est pas son habitude, qu’il·elle n’aime pas ça et ne le faisait pas au début de la relation, c’est sans doute parce qu’il·elle ne se sent pas d’en parler. Cette personne qui ment à quelqu’un qu’elle aime redoute une réaction qui n’est pas OK pour elle. C’est important de déterminer le sujet concerné par le mensonge, mais aussi de comprendre pourquoi cette personne en est venue au mensonge dans son couple.

3. Déterminer comment faire pour avoir les discussions redoutées au point de mentir

Puisque ce type de mensonge dans le couple est dû à une incapacité à discuter d’un sujet donné, l’étape suivante, à mon sens, c’est de trouver comment rendre l’échange possible.

« Comment est-ce que, dans notre relation de couple […], on peut mettre en place les conditions qui vont favoriser le fait qu’on puisse se dire la vérité ? […]

Quelles conséquences du mensonge dans le couple : attention au cercle vicieux

Pour terminer, j’ai envie de dire un mot sur les conséquences du mensonge dans le couple. À mon sens, c’est à la fois la première et la dernière étape quand on s’est retrouvé à mentir à quelqu’un qu’on aime.

« J’insiste là-dessus. Les mensonges abîment. Ils abîment la relation, ils abîment la confiance. Ils abîment ce lien de confiance qu’on a avec l’autre, où je peux faire confiance à ce que l’autre me dit et ça, ça apaise. Ça, ça rassure. Ça, ça vient mettre du solide entre nous. »

S’il y a eu mensonge, comment savoir ensuite ce qui est vrai ou pas ? Si on n’avait rien vu, comment savoir s’il n’y a pas autre chose qu’on a loupée ? Quelqu’un à qui on a menti se mettra à tout voir en gris. Tout ce qui sera vu, entendu, vécu passera par le filtre du doute. 

Cela peut amener à du contrôle excessif. Puisque la parole de l’autre n’est plus crédible, une surveillance intrusive peut arriver : contrôle des messages, du téléphone, questions permanentes… Bien sûr, cela viendra augmenter le besoin de mensonge de l’autre côté. C’est comme une addiction : parfois, prendre la décision de ne plus recommencer et en parler suffit. Et puis parfois, souvent, ça ne suffit pas. C’est pour ça que je recommande de se faire accompagner sans traîner. J’ai déjà accompagné des amoureux pour lesquels le mensonge dans le couple durait depuis des années…

Si vous vous sentez concerné·e, je vous conseille d’écouter l’épisode en entier. Vous pourrez profiter de mes conseils avec plus de précision. Je vous redirige aussi vers les 2 autres articles et épisodes de podcast sur le sujet :

Vivre avec son ex sous le même toit : comment faire ?

Vivre avec son ex, sous le même toit, c’est un sujet qui fait complètement partie de mon travail. Pourtant, ce n’est pas le premier motif de consultation qui vient en tête quand on pense « thérapeute de couple » ! En tant que conseillère conjugale et familiale, quand j’interviens pour un couple qui se sépare, il s’agit surtout de personnes qui ont des enfants. Avec des enfants, on est obligé de maintenir une forme de relation, même si ce n’est plus une relation amoureuse. Il peut aussi s’agir de personnes qui ont décidé de se séparer, mais qui ont envie d’être accompagnées, pour que ça se passe bien, pour eux, pour les enfants, pour comprendre ce qu’il s’est passé… Quoiqu’il en soit, comment vivre avec son ex sous le même toit est une question qu’il est important de bien se poser. Dans cet article et cet épisode de podcast, je vous propose d’identifier les 2 cas de figure les plus courants et de découvrir mes 2 conseils pour que ça se passe au mieux.

Vivre avec son ex : 2 cas de figure possibles

« Pour moi, il y a un peu 2 grandes team : 

  • vous avez ceux qui le font parce qu’ils n’ont pas le choix, de la cohabitation ; 
  • et ceux qui pourraient faire autrement, qui pourraient avoir le choix de faire autre chose et qui, donc, et bien choisissent de cohabiter. Ce n’est pas subi. »

Concernant ceux qui n’ont pas d’autre choix que de vivre avec son ex sous le même toit, je retrouve souvent 2 points essentiels dans mes consultations : 

  • la difficulté de se loger, surtout seul·e ; 
  • l’attention portée au maintien d’un certain confort pour les enfants. 

Quand on quitte un logement acheté ou loué à 2, souvent, on doit opter pour quelque chose de plus petit. Pour les enfants, ça peut vouloir dire : ne plus avoir sa chambre à soi, changer d’école…

« Je vous donne un exemple : un enfant qui va avoir 15 ans, qui a fait toute sa vie dans cette maison. Ça fait 17 ans qu’ils ont cette maison, imaginons. Du coup, l’ado, ça fait 15 ans […] qu’il a sa propre chambre dans cette maison. Donc si, du jour au lendemain, il y a une séparation et qu’il se retrouve avec sa mère ou son père dans un F1 ou un studio, ben c’est sûr que ce n’est pas la même chose. Il y a des parents, et beaucoup d’entre eux, qui sont attentifs à ça. C’est pris en compte. »

Par ailleurs, je croise régulièrement en consultation des personnes qui : 

  • souhaitent vivre avec leur ex sous le même toit pour maintenir une entité familiale ; 
  • et/ou qui ne se retrouvent pas du tout dans les modes de garde classiques et ne veulent pas être séparés de leurs enfants.

« Il y avait un fort désir d’élever les enfants ensemble, un fort désir de maintenir ce qui était important pour eux, d’une forme d’entité familiale, d’un univers familial, d’une dimension familiale. Pour eux, c’est : tout le monde, ensemble, sous le même toit, et ils n’ont pas du tout envie de se priver de ça. »

Vivre avec son ex sous le même toit : mes 2 conseils

À court terme : Fixer des règles claires

Les règles du couple, même les règles tacites et anecdotiques du quotidien, ne sont plus en vigueur car la relation a changé. C’est d’autant plus vrai et important que ce qui est évident pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. 

Certains trouveront logique de découcher de temps en temps en cas de nouvelle relation. D’autres, au contraire, trouveront évident que cela ne se fait pas tant qu’il y a cohabitation. 

Vous aviez peut-être, par exemple, l’habitude de sortir régulièrement prendre un verre avec les collègues le vendredi soir, et de prévenir l’autre. Est-ce que c’est toujours aussi évident de prévenir l’autre pour qu’il ne s’inquiète pas ? Ou pas ?

Ces nouvelles règles doivent balayer tous les sujets ! Tout doit être vu : 

  • l’organisation du logement au quotidien ; 
  • la gestion des sorties à l’extérieur ; 
  • la communication ; 
  • la gestion des nouvelles relations, s’il y en a ; 
  • la gestion de l’argent…

À long terme

Même si ça ne concerne pas la majorité des ex-couples que je reçois, je pense important de soulever 2 points de vigilance supplémentaires, pour les cas où ça dure. Vivre avec son ex sous le même toit quelques semaines ou quelques mois, ce n’est pas la même chose que de vivre avec son ex sous le même toit pendant longtemps… 

Le premier point de vigilance, ce sont les enfants.

« Est-ce qu’on est au clair, sur le message parental ? Est-ce qu’on est au clair sur ce que comprennent les enfants, de ce qui est en train de se jouer, de la situation actuelle ? »

Ce qui est fluide et évident pour vous ne l’est pas forcément pour les enfants. Surtout que les discussions sur la situation et les décisions ne se font, la plupart du temps, pas en présence des enfants…

Il ne s’agit pas ici de vous dire ce qu’il est bien ou non de dire à vos enfants. 😉 Je tiens seulement à attirer votre attention sur l’importance d’être vigilant·e aux informations qu’ils ont reçues et comprises (ou non). 

Le second point, c’est votre reconstruction individuelle. Après une séparation, un divorce, on ressent souvent le besoin d’une reconstruction, d’un nouveau départ… Comment ça se met en place avec une cohabitation de longue durée ? Vivre avec son ex sous le même toit pour une longue durée peut entraver ça. 

« Quelle place, dans cette cohabitation, pour le soi, pour notre individualité, pour l’après ? […] Quand il y a une séparation, c’est une fin de chapitre mais le livre de votre vie n’est pas terminé. C’est une relation qui s’arrête, c’est une fin de chapitre. Très bien. OK. Mon nouveau chapitre ? C’est quoi l’après pour moi ? Qu’est-ce que je développe, moi, juste pour moi ? »

J’espère que cet article vous aura donné des pistes pour vivre avec votre ex, sous le même toit. Cette période peut être très compliquée et se faire aider peut être très bénéfique, pour tout le monde. Pour un accompagnement tout en bienveillance, vous pouvez me contacter ici.

Différence entre sexologue et sexothérapeute | À chacun son rôle

Avant de choisir entre l’un et l’autre (ou les 2 !), encore faut-il connaître la différence entre sexologue et sexothérapeute. Vous ressentez des douleurs lors des rapports sexuels ? Vous aimeriez booster la sexualité de votre couple ? Vous aimeriez obtenir de l’aide pour vos problèmes d’érection ? Alors cet article vous sera utile. Je vous explique d’abord la différence entre sexologue et sexothérapeute, puis je vous détaille les motifs de consultation que je croise couramment en tant que sexothérapeute en Essonne et en ligne.

La différence entre sexologue et sexothérapeute 

La différence entre sexologue et sexothérapeute est simple à expliquer en quelques mots : l’un a une formation médicale et l’autre non. Le sexologue, à l’instar du gynécologue ou de l’urologue, par exemple, fait partie du corps médical. Le sexothérapeute, pour sa part, n’a pas de formation médicale et aborde les difficultés et les problèmes sexuels sont un angle psychologique et relationnel.

« Souvent, les personnes, par exemple, qui vont venir consulter un·e sexothérapeute, c’est parce que : « j’en ai parlé à mon médecin traitant, j’en ai parlé à ma gynéco et ce n’est pas au niveau physiologique, ce n’est pas au niveau de mon corps ». Vous voyez ? Typiquement, des femmes qui vont avoir des douleurs dans leur sexualité, qui vont en parler à leur gynéco, qui va leur dire : « Je ne vois rien. Il n’y a rien qui explique physiologiquement vos douleurs. ». »

Bien sûr, il y a aussi des professionnels qui ont les 2 casquettes. Pour ma part, je suis sexothérapeute. 

« J’arrive une fois que le médical est écarté, que ce n’est pas à ce niveau-là que ça se joue et qu’on est plutôt sur quelque chose de l’ordre du psychologique, […] du relationnel. »

Les motifs de consultation dans mon cabinet de sexothérapie en Essonne et en ligne

Maintenant que la différence entre sexologue et sexothérapeute est bien claire, je vais vous donner une liste (non exhaustive bien sûr !) de motifs de consultation en sexothérapie : 

  • les douleurs pendant le rapport, notamment pendant la pénétration pour les femmes ; 
  • tout ce qui concerne le désir (perte ou baisse de désir, désir différent d’avant, disharmonie entre les désirs au sein du couple, trop de désir, addictions au sexe, au porno, à la masturbation…) ; 
  • du côté masculin, les troubles de l’érection et de l’éjaculation (trop rapide… ou trop lente).

« Petite parenthèse là-dessus parce que c’est assez méconnu et qu’il y a beaucoup d’hommes qui sont un peu dans une forme de fatalité, surtout des hommes qui sont entrés dans la sexualité comme ça. Dès leur plus jeune âge, ils ont eu une éjaculation trop rapide ou une éjaculation trop tardive et du coup : « ba ça fait partie de qui je suis ». Ils ont parfois le sentiment qu’il n’y a pas beaucoup de marge de manœuvre. Aujourd’hui, on a vraiment beaucoup progressé là-dessus. Il y a plein d’outils de compréhension du fonctionnement de l’homme et de son réflexe éjaculatoire, qui permettent d’avoir vraiment des belles avancées. »

Parenthèse fermée. 😉 Je continue la liste des problèmes pour lesquels je peux vous accompagner en sexothérapie, dans mon cabinet en Essonne ou en ligne : 

  • tout ce qui tourne autour de la notion de performance, des « il faut que… » (fréquence des rapports, obligation de pénétration, durée de la pénétration…) ; 
  • les différences au sein du couple (différences de fréquence, d’envies, de fantasmes, d’intensité, changement au fil du temps…) ; 
  • la routine qui amène l’ennui ; 
  • le fait de n’avoir que peu, voire pas, de sexualité ; 
  • la période qui suit un événement de vie (accouchement, dépression, maladie…).

« Parfois, avec la maladie ou après un accouchement, la sexualité va être différente. On ne va pas être sur la même chose. Le corps peut avoir changé. Les possibilités physiques peuvent avoir changé et donc, il y a besoin de réinventer à nouveau la sexualité. »

Pour terminer, j’attire votre attention sur la notion de souffrance (au sens large) dans le fait d’avoir besoin (ou non) de consulter un·e sexothérapeute.

« Il y a vraiment, en sexothérapie, cette notion de souffrance. Tout ce que je vous ai listé (à part le fait d’avoir des douleurs), mais le fait d’avoir peu de désir, le fait d’avoir des troubles au niveau de l’érection, le fait d’avoir cette routine dans la sexualité, ça peut ne poser aucun problème. Ce n’est pas systématiquement le signe d’un problème. Ce n’est parce que j’ai une sexualité routinière ou que j’ai une éjaculation tardive que j’ai un problème en soi. Par contre, ça devient un problème et ça devient quelque chose où je vais consulter soit parce que ça devient un problème pour moi […], soit parce que ça créé un problème et une souffrance chez l’autre et que ça a un impact sur la relation. Ce sont vraiment les 2 portes d’entrée qu’on va avoir en sexo. »

Si vous aviez besoin de précision sur la différence entre sexologue et sexothérapeute, j’espère que c’est plus clair pour vous. Si, à la lecture de cet article (ou suite à l’écoute de cet épisode de podcast !), vous avez envie de consulter une sexothérapeute, je suis disponible dans mon cabinet en Essonne ou en ligne.