Les regrets dans le couple. Comment ne plus culpabiliser ?

Je sais : tu n’as pas compris le titre. N’est-ce pas ?

C’est normal. (Et je te remercie d’avoir quand même cliqué sur le lien !) J’avoue : au-delà du fait que je n’étais pas très inspirée, une partie de moi trouvait amusante l’idée de ce titre énigmatique, mystérieux… Mais tu vas vite comprendre. Le sujet du jour est un peu différent des autres.

Je vais te raconter une histoire, une histoire qui m’est arrivé, puis je partagerai avec toi ce que ça m’a évoqué. Tu vas voir, cet article sera un peu différent. On reste dans la thématique du couple, bien sûr ! Mais ce sujet englobe aussi des sphères plus larges. Plus qu’un article pour le couple, je te propose cette fois-ci un article, disons pour toi.

Laisse-moi te raconter une histoire

Aujourd’hui, j’ai fait une balade en forêt. Ca m’arrive très régulièrement : j’adore me promener, seule ou non. C’est vraiment important pour moi. Cette fois-ci, j’y suis allée seule et je n’avais pas envie de prendre mon sac, je n’avais donc avec moi que mes clés et mon téléphone. En me promenant, j’ai mis mes mains dans mes poches et me suis rendu compte que mes clés étaient en contact avec mon téléphone. Cela m’a fait penser à mon ancien smartphone : il avait pleins de micro-rayures sur l’écran… Cela venait donc de ce petit détail, ce petit truc bête, auquel je n’avais pas fait attention ! Mais celui-là, je l’ai acheté il n’y a pas longtemps et il m’a coûté une belle somme. Donc je me sermonne dans ma tête : “Non, tu t’es ruinée pour ce téléphone, donc tu vas y prêter attention : pas de micro-rayure !”

Je continue donc ma balade, en glissant ma main, dans la poche, entre mes clés et mon téléphone, pour faire barrière. Je marche comme ça environ une demi-heure mais… ce n’est pas très agréable, pour être honnête. Je n’aime pas spécialement marcher avec mes mains dans les poches. D’autant que régulièrement j’ai besoin d’enlever ma main de la poche, pour me gratter les cheveux par exemple. En plus, comme je bouge, les clés ballottent…

Bref : c’est pénible. Mais je tiens le coup, je me répète : “Allez tiens bon, c’est désagréable mais tu ne veux pas rayure sur ton nouveau téléphone alors garde tes mains dans tes poches !”

Et au bout d’une demi-heure… : le flash ! “Mais j’ai deux poches !” J’ai éclaté de rire, toute seule au milieu de la forêt. Je me répétais en riant que ça faisait une demi-heure que je galérais à faire barrière avec ma main alors que j’avais deux poches. Comment, mais comment avais-je pu ne pas y penser ? “Tu as deux poches Lucie, une pour les clés et une pour le téléphone !” Bref : la solution devenait évidente et je riais de moi. Je suis certaine que tu as vécu des moments similaires toi aussi. Il y a pleins de moments dans la vie où on éprouve cette sensation de “flash”, de “révélation”. Ces moments où on ne percute pas, où on ne fait pas le lien, on peut en croiser dans le couple, avec soi-même et dans les autres d’autres sphères de la vie.

Je vais quand même terminer mon histoire, pour te rassurer : j’ai donc déplacé mes clés dans l’autre poche de mon manteau et ce fut une libération. Libération oui, j’exagère à peine : je n’étais plus obligée de mettre mes mains dans mes poches et je me suis soudain sentie plus légère ! Une fois cette contrainte enlevée – car c’était bien une contrainte – cette balade perdait ce qu’elle avait eu de pénible jusque-là.

Ça arrive à tout le monde, de ne pas percuter

Toute cette histoire me permet d’illustrer ces moments, que tout le monde connaît, où “on ne percute pas”. Pourtant je le savais, que mon manteau possède deux poches. Si on m’avait demandé si je pouvais déplacer l’objet gênant, j’aurais su que oui. Il n’y avait pas de méconnaissance. Je n’étais pas occupée non plus, je n’avais même pas d’écouteur. Je n’écoutais ni podcast ni musique. Je ne discutais avec personne, puisque j’étais seule en forêt. Je ne peux donc pas dire que “Mon esprit était ailleurs, je n’ai pas fait attention.”

Non, je n’ai pas percuté et je n’ai rien pour expliquer pourquoi. Ce que je sais en revanche, c’est que ces moments ne résultent pas d’un manque de connaissance ni de compétence. Ils ne sont pas causés par un problème d’esprit distrait. Ce n’est pas une erreur, c’est juste que le cerveau n’a pas fait le lien entre différentes informations qu’il a. On sait A, on sait B, mais on ne les met pas en lien, on en fait pas la connexion entre les deux.  Le cerveau, à ce moment-là, n’effectue pas ce boulot-là, ou le fait mais tardivement.

À partir de cette histoire, j’ai envie de vous faire passer le message suivant : ce n’est pas grave, de ne pas percuter. Ça ne dit rien de toi. Ce genre de moment peut entraîner (et je dirais même : entraîne souvent) des remises en question, des critiques envers soi-même. On se questionne, en se demandant pourquoi on n’y a pas pensé, en se sermonnant à coup de “Tu le savais, tu aurais DÛ y penser !” Sauf que non : parfois on sait des choses, mais on ne percute pas. Ce n’est pas une question de “C’était un déni” ou de “Je n’ai pas réfléchi”. Ton mental, à ce moment-là, n’a pas connecté. Ça arrive à tout le monde et il est inutile de te perdre en élucubrations, d’imaginer des choses pour faire émerger le pourquoi du comment – qui n’existe probablement pas.

“Je le savais pourtant, je n’aurais pas dû…”

Le deuxième point que j’ai envie d’aborder à partir de cette histoire, c’est le jugement qui découle de ce genre de situation. Souvent, on s’accable, avec des “Je le savais pourtant, j’aurais dû…” On se fait des reproches, alors qu’on ne devrait pas. Si je reprends mon exemple : au début, je ne savais pas. Si on avait remonté le temps et qu’on m’avait mis les deux options sur la table :

  • Soit tu gardes ta main dans ta poche et la balade sera pénible.
  • Soit tu mets tes clés dans l’autre poche.

Clairement, j’aurai choisi la deuxième option, c’est évident ! Mais mon mental ne me l’a pas proposé. Pour mon mental, à ce moment-là, la seule option existante pour qu’il n’y ai pas de rayure sur mon téléphone, c’était la première. Je n’ai pas envisagé d’autres options, je n’avais pas le choix. Je n’ai même pas eu la sensation d’avoir un choix à faire. De ce fait, je ne peux pas me blâmer de ne pas y avoir pensé plus tôt. Je n’étais pas en capacité de. Ce serait biaisé, ce serait malvenu, ce ne serait pas juste de me critiquer aujourd’hui, maintenant que mon cerveau a fait la connexion.

J’entends souvent ce discours de reproches, parmi les personnes que j’accompagne. “Je regrette d’avoir fait ça, je regrette d’avoir fait ci. Je n’aurai pas dû prendre cette décision, je le savais pourtant…” Mais ce n’est pas parce qu’on a une connaissance, ce n’est pas parce que l’on sait quelque chose, à un moment donné, que le cerveau est capable de faire le lien avec autre chose ou de se servir de cette information. Se blâmer X années, X mois, X minutes après, c’est faussé. Au moment de la décision, tu as fait le choix qui t’a semblé être le meilleur, à ce moment-là, grâce aux informations et possibilités que tu entrevoyais à cet instant. Cela nous amène au dernier point que je souhaitais aborder avec toi à partir de cette histoire !

Une personne extérieure peut être la solution

Ma main qui devait faire barrière, ça m’embêtait. J’ai même failli raccourcir la promenade. C’était bancal, c’était inconfortable. Pendant une demi-heure, j’ai trouvé ça pénible, mais j’ai poursuivi avec cette solution désagréable parce que le plus important pour moi était de ne pas faire de rayure sur mon téléphone.

Parfois, toi aussi tu prends des décisions un peu bancales, un peu inconfortables. Mais tu le fais parce que ça te semble être la meilleure chose à faire, à ce moment-là. Et c’est OK. Il n’y a pas de mal à constater que ce n’est que “plus tard” qu’on a eu un déclic et trouvé une solution bien plus simple… voire que c’est quelqu’un d’autre qui a proposé une solution.

Pour reprendre mon histoire de main et de poches : si j’avais pu exposer mon problème à quelqu’un, il est probable que cette personne aurait pensé à ma seconde poche. Par exemple, si j’avais marché avec mon conjoint ou une amie, et que j’avais exposé mon problème, on m’aurait sûrement dit avec amusant que “Ba Lucie mets-le dans l’autre poche… Tu as deux poches.” Parfois (souvent ?), on reste avec une solution bancale parce qu’on n’en voit pas d’autre. Mais si l’on parle, alors quelqu’un d’extérieur peut penser à quelque chose de plus simple, de plus confortable. J’en profite pour signaler que ça peut être le travail d’une thérapeute de couple, d’être la personne extérieure qui aidera à trouver le déclic. 😉

En bref

Voilà donc, en résumé, les messages que je souhaitais te proposer aujourd’hui :

  • Parfois, comme tout le monde, tu “ne percutes pas”, mais c’est OK. Ca ne dit rien de toi, ça ne démontre pas de manque de connaissance ou de compétence. C’est juste un fonctionnement cérébral, que l’on ne sait pas expliquer.
  • Une fois que “tu as percuté” : ne te reproche pas de ne pas l’avoir fait plus tôt. Ne juge pas avec tes yeux de maintenant pour des décisions que tu as prises avant. Ces décisions, tu les as prises avec les informations que tu avais à ce moment-là, tel que tu étais à ce moment-là. Maintenant ces éléments sont différents, un jugement serait donc biaisé et injuste envers toi-même.
  • Si tu rencontres un problème pour lequel tu ne trouves pas de solution qui te convienne, car celles auxquelles tu penses te semblent bancales, inadaptées : pense à en parler à quelqu’un d’extérieur. Un proche peut suffire dans certaines situations, tandis que d’autres peuvent nécessiter un accompagnement professionnel.

J’espère que cette histoire et ces pensées t’auront inspiré ! Si elle te fait penser à ton propre vécu, n’hésite pas à me le partager, à me raconter tes anecdotes de vie ! Je vous envoie pleins de bonnes ondes et vous dit à la semaine prochaine !

Si vous avez envie d’aller plus loin et que l’on s’en parle, je vous invite à réserver une séance découverte avec moi.

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Prends soin de toi.

Lucie

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Couple. Il a menti ou il a changé d’avis ?

” Il m’a toujours dit qu’il voulait des enfants et là il n’en veut plus..”

” Il m’a demandé de vivre avec lui, et trois semaines plus tard il me quitte…”

Et alors arrive toutes ces questions : Il le savait depuis le début, il m’a menti, ou il a changé d’avis ?

Cela devient insupportable. On remonte dans le temps pour analyser des phrases, des attitudes pour comprendre si l’autre savait déjà. On se fait souvent des noeuds au cerveau pour essayer de comprendre.

Il a menti ou il a changé d’avis?

Pour répondre à cette question, je dirais que bien souvent c’est confus.

Il existe des cas (rares) de manipulation. À ce moment là, l’autre est conscient de mentir, et il donne volontairement des messages en contradiction avec ce qu’il pense. Mais ces cas sont rares. Dans la grande majorité, les gens sont surtout eux même confus sur ce qu’ils pensent.

Si je reprends l’exemple des enfants, la réponse sincère et honnête serait “je ne sais pas si je veux des enfants”.

Mais vous le remarquerez, quand on ne sait pas ou quand ce n’est pas un “non ferme” ; alors on dit oui.

Pour d’autres personnes, il y a aussi un secret espoir de changement. “Je pense à la séparation mais je n’en ai pas envie”. Alors, comme on ressent une envie de changement, une envie de mieux, on ne va pas dire à l’autre qu’on commence à penser à la séparation. Et c’est à ce moment là, qu’on va parfois faire des démonstrations d’amour et d’engagements. On a très envie de ressentir de l’amour et de s’engager ; même si au fond, on envisage la séparation.

Souvent, c’est quand on est acculé, quand l’autre insiste encore et encore, que l’on a plus le choix ; là la pensée est verbalisée.

Et c’est là que naît l’incompréhension. Parce que ce qui est dit va parfois à l’encontre de ce que l’on disait auparavant.

Une évolution personnelle

Cela arrive aussi. Pour continuer l’exemple des enfants, beaucoup de personnes disent au début de leur relation qu’elles veulent des enfants. Ce n’est pas un vrai désir d’enfant, c’est juste que c’est la norme. “Je veux des enfants parce que quand on est en couple, on a des enfants”.

Et puis les années passent, on est plus mature, on se connait mieux et parfois on ressent moins ce besoin de répondre à la norme. S’il n’y avait pas de véritable désir d’enfant, mais seulement l’idée de “faire comme tout le monde” ; alors parfois au bout de quelques années on ose dire que non, on ne veut pas d’enfant.

À ce moment là, on est sur une évolution. Ce n’est pas un mensonge, il n’y a pas tromperie ou arnaque. C’est une évolution personnelle.

Pourquoi c’est important de le savoir ?

J’ai envie de vous inviter à vous questionner sur vos motivations. Qu’est ce que cela change pour toi de le savoir ? Et, est-ce que le savoir va t’apporter un soulagement ?

Je pense que parfois on se voile un peu la face. Parfois on se raccroche à ces pensées de colère : il m’a menti, il m’a trompé, il le savait…

On créer alors un brouhaha mental et on ne vit pas la douleur ressentie par ce que nous arrive. C’est une manière de déplacer ce qui nous fait souffrir.

En perdant votre énergie à retourner dans le passé pour analyser ce qui s’est passé, vous vous éloignez de ce que vous ressentez là tout de suite maintenant.

Ce qui fait souffrir c’est que maintenant il souhaite vous quitter, ou que maintenant il ne veut pas d’enfants. C’est ça qui cause de la souffrance.

Parfois, il faut accepter l’idée que non, vous n’aurez pas toutes les réponses, car l’autre n’a pas toutes les réponses.

Dans notre société actuelle, on laisse peu de place au flou, au “je ne sais pas”. On attend que l’autre nous donne des réponses claires. Alors que beaucoup de personnes n’ont pas de réponses claires.

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Lucie

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Simuler dans son couple. Et si c’était positif?

Cela faisait longtemps que je ne vous ai pas parlé sexualité !

On se retrouve pour un nouvel épisode de podcast où l’on parle de simulation sexuelle… mais pas que ! J’ai eu envie d’avoir un autre discours sur la simulation.

Parce que souvent à part entendre “il ne faut pas simuler”… on dit pas grand chose sur la simulation. Et j’observe aussi un tel décalage entre ce qu’il “faudrait faire ” et ma pratique de thérapeute de couple.

La simulation : une affaire de femmes ?

Alors je commencerais par dire que c’est rarement les femmes qui se plaignent de la simulation. J’ai rarement entendu “je me demande si mon partenaire simule…”. Et j’ai rarement entendu aussi “Je simule et je le vis mal…”

Ce sont souvent les hommes qui se questionnent beaucoup sur le plaisir féminin car il s s’en sentent responsables. Dans notre société, l’image véhiculée de l’homme est qu’il doit être celui qui donne du plaisir à sa partenaire. C’est un peu comme “sa mission”.

Beaucoup d’hommes se mettent une importante pression concernant le plaisir de leur partenaire. Alors quand ils se rendent compte qu’il ont cru réussir leur mission, qu’ils ont cru qu’il avaient donné énormément de plaisir, mais qu’en fait non… c’est compliqué à vivre.

Je voulais aussi faire un rappel sur la simulation masculine. Elle est plus fréquente qu’on ne le croit. Bien souvent on associé l’érection et l’éjaculation à un plaisir sexuel. Mais dans la pratique ce n’est pas aussi simple. Les hommes peuvent aussi surjouer leur plaisir et leur orgasme.

À mon sens, on est tous concerné par la simulation, l’exagération sexuelle.

Pourquoi les femmes simulent ?

J’ai échangé avec plusieurs clientes au sujet de la simulation et j’observe que c’est souvent à l’origine en envie de faire plaisir à l’autre.

“Il adore quand je m’enflamme et que c’est wahou… mais c’est pas comme ça à chaque fois donc j’exagère un peu. Ça me plait de le voir kiffer”.

On est pas dans une idée de tromper, de mentir, de cacher que c’était nul. On est dans l’idée d’étoffer son ressenti pour faire plaisir à l’autre.

“J’ai l’impression que si je ne crie pas, c’est que je suis passée à coté d’un truc. Dans les films, les femmes hurlent..”

J’en profite pour parler brièvement du plaisir féminin et de l’expression du plaisir féminin. Les films montrent souvent une image d’une femme qui a un orgasme avec une démonstration très importante. Beaucoup de femmes ne se reconnaissent pas dans cette image. Elles ont alors le sentiment que ce qu’elles vivent est moins bien, moins fort, moins intense.

Cette image du plaisir féminin n’est qu’une image. Elle ne reflète pas la réalité de nombreuses femmes. Et un plaisir exprimé moins fort ne veut pas dire que c’était moins intense.

Simuler ça m’aide à prendre mon pied !

C’est l’idée que pour être cette femme à l’aise dans sa relation sexuelle, hyper détendue, hyper connectée avec son partenaire; je vais d’abord la surjouer pour mieux la devenir.

De la même manière qu’à un entretien d’embauche je vais commencer par “faire semblant” d’être à l’aise… pour mieux le devenir.

En réalité, on pratique tous plus ou moins consciemment la simulation. On exagère le trait, on fait comme ci pour se donner du courage..

On fait comme si on était à l’aise avant de chanter en public, ou avant un rendez-vous important.

C’est à mon sens la même idée : j’incarne ce que j’aimerais être avant de le devenir.

Et cela fonctionne aussi en matière de sexualité !

Je t’invite à prendre le temps de te demander quelle femme tu aimerais être dans ta relation sexuelle. Et si tu n’es pas encore cette femme, alors incarne là !

Si tu étais cette femme, comment tu te comporterais, comment tu agirais, qu’est-ce que tu penserais…

Toutes ces questions vont t’aider à te m’être dans la peau de celle que tu veux devenir.

Donc oui, je pense que la simulation peut être positive pour certains couples et améliorer leurs relations.

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Je ne peux pas le quitter. Je l’aime !

On se retrouve aujourd’hui pour parler d’un sujet un peu sensible. On va parler d’amour !

Mais pas l’amour beau, romantique, joli, mignon..

Non, aujourd’hui je vais vous parler de cet amour qui empêche de penser, de prendre des décisions. Cet amour qui fait que l’on reste avec quelqu’un même si on souffre.

Ce “Je ne peux pas le quitter parce que je l’aime”, je l’ai souvent entendu. À chaque fois, il m’évoque une prison. Une porte fermée, une impossibilité.

C’est véritablement une perte de ton pouvoir d’action et de décision.

Dans cet épisode on va aller ouvrir cette porte. On va aller voir ce qu’il se cache derrière ce “Je peux pas”.

Malheureuse mais confortable.

Quand tu vis mal une situation mais que tu ne la changes pas c’est que souvent tu y trouves quand même une sorte de confort.

Je sais que ce n’est pas agréable à entendre. Quand on est malheureuse dans son couple et qu’on nous dit “tu restes par confort”… je comprends que ça pique !

Mais c’est l’idée est que si tu te restes c’est que tu te dis que ce serait pire. “Je suis malheureuse aujourd’hui mais si je le quitte ce serait pire”. Donc c’est “mieux”, c’est “plus confortable” de rester.

Pour commencer, je te propose d’aller à contre-courant et de me lister tout ce qui serait positif si tu le quittais. Tout ce qui serait mieux, et tout ce qui serait plus facile…

Je ne cherche pas à te faire changer d’avis, mais que tu puisses équilibrer ta pensée.

Et si une fois que tu as fait cette liste, tu continues de penser que le quitter serait pire ; alors je te propose d’aller explorer ce “pire”.

Quelle est la peur derrière?

En quoi ce serait pire de le quitter ? Pourquoi tu serais plus malheureuse que maintenant?

Tu as peur d’être seule ? Tu ne veux pas de parents séparés pour tes enfants ? Tu as peur qu’il refasse sa vie ?…

Il faut vraiment que tu te sentes libre d’aller explorer ce qu’il y a derrière, à l’origine de ta décision.

Cet exercice n’est pas simple. Souvent on ne s’avoue pas les motifs profonds de notre décision. On va dire qu’on veut garder une famille unie pour les enfants alors que la raison profonde c’est qu’on n’est pas sûre de pouvoir y arriver seule.

Ou on va dire qu’on y croit encore, alors qu’au fond on a pas envie qu’il refasse sa vie, qu’il reconstruise une famille avec une autre.

Et souvent ces pensées ne sont pas dites, par honte ou par gêne.

Je t’invite à dépasser tout ça aujourd’hui et à être honnête avec toi même.

Crise passagère ou fin de quelque chose?

Souvent, les femmes me demandent : Comment je fais pour savoir si c’est fini ou si c’est juste que ça va moins bien en ce moment ?

J’aime bien leur répondre avec une image de la météo : Est-ce que ta relation c’est un ciel avec un beau soleil et de temps en temps il y a des nuages et un peu de pluie ?

Ou est-ce que ta relation c’est un orage permanent et de temps en temps il y a un rayon de soleil ou une éclaircie ?

Cette image de la météo peut t’aider à prendre conscience de ce qui se joue pour ton couple en ce moment.

Et pour finir je te laisse avec quelques questions pour que tu continues ce travail sur toi et ta relation :

  • Est-ce que l’amour ça te suffit ?
  • Est-ce que l’amour que tu ressens est suffisant pour que tu te sentes bien dans ton couple ?
  • Est-ce que c’est assez pour rester ?
  • Est-ce que cela te suffit ? Ou est-ce que tu as besoin ou envie de plus ?

Si cela remue des choses chez toi, je te propose que l’on en parle ensemble lors d’une séance découverte. Elles sont gratuites et te permettront de faire le point sur ta relation.

Lien pour solliciter une séance découverte. https://untempspournous.com/contact/

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Mensonges dans le couple. Comment refaire confiance ?

Aujourd’hui, on parle mensonge, trahison et confiance.

Je sais que ce sont des sujets sensibles mais tout le monde y est confronté. Et je trouve que c’est important de le dire, et d’en parler.

Bien souvent, la découverte que l’autre a menti, a trompé provoque une profonde déception et bouscule les certitudes. S’il l’autre m’a menti et je n’ai rien vu alors comment je peux être certaine qu’aujourd’hui il ne me ment pas encore?

Dans cet épisode on va donc aborder l’idée de la confiance et des étapes pour refaire confiance.

Est-ce que la plaie est nettoyée ?

J’utilise très souvent cette analogie car elle parle beaucoup, elle est très visuelle. Quand il y a eu mensonge, cela créer souvent une blessure, et donc l’idée qu’elle doit cicatriser, qu’elle doit guérir pour que je me sente mieux.

Et pour qu’elle guérisse au mieux, avant de la soigner, de mettre un pansement, il faut la nettoyer. Il faut qu’il ne reste plus d’impuretés, de petits cailloux qui vont ralentir voir empêcher la guérison.

Et dans un second temps, une fois qu’elle est nettoyée, tu mets un pansement et tu attends que ça cicatrise.

Souvent, on minimise cette première étape de nettoyage de plaie.

Pour moi, l’idée de nettoyer la plaie c’est à deux niveaux :

  • Libérer l’émotionnel. Faire sortir toutes les émotions ressenties (colère, rage, dégoût, humiliation,…)
  • Libérer le mental. Aller poser toutes les questions, tout ce dont on a besoin de savoir, de connaître et de comprendre.

Il ne doit pas rester de questions ou d’émotions qui n’ont pas été exprimées.

La première étape est de s’assurer que la plaie est nettoyée. Je te partage quelques questions pour que tu fasses ce travail de nettoyage :

  • As-tu été au bout de toutes les questions que tu souhaitais poser ? Ou y a t-il encore certaines questions que tu n’oses pas poser?
  • As-tu pu t’autoriser à exprimer toutes tes émotions ?

Bien souvent, il y a une première phase de choc où l’on doit digérer ce qui arrive. On est alors dans le rejet de l’autre pour mieux se recentrer sur soi.

Je rencontre des personnes qui ne se sont pas autorisées à exprimer ces émotions.

Mais ces émotions, elles ne vont pas disparaître, elles vont rester là. Et la plaie mal nettoyée va mettre plus de temps à cicatriser.

Si tu as encore des questions, si certaines choses ne sont pas claires, c’est plus compliqué de refaire confiance.

Est-ce que tu veux accueillir l’idée que l’autre n’est pas infaillible ?

J’ai envie que tu te questionnes sur cette idée. Comment cela résonne chez toi ? Et je t’invite à te questionner également : Suis-je moi même quelqu’un d’infaillible ? Quelqu’un qui ne fait jamais d’erreur, qui ne se trompe jamais, qui ne prend jamais la mauvaise décision?

Est-ce que cela pourrait toi aussi t’arriver ? De faire des erreurs, de te tromper ? D’avoir un comportement qui ne te ressemble pas ?

Te poser ces questions, va t’aider à te mettre dans les baskets de l’autre et de sortir du schéma binaire : Il a menti, il est mauvais et je suis la victime.

C’est à mon sens une étape intéressante pour garder le lien, la connexion avec ton partenaire. En te mettant à sa place, dans ses baskets, en te questionnant, vous restez dans le lien.

Tu peux aussi te demander, quel est ton seuil d’exigence ? Qu’est-ce qui est ok pour toi et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Quelles sont tes attentes vis à vis de l’autre et vis à vis de toi ?

Accepter que tu va vivre avec une confiance bancale

J’aime visualiser la confiance en l’autre comme une jauge. En cas de mensonge, elle peut redescendre d’un coup tout en bas, mais elle va mettre plus de temps à remonter.

Et c’est normal.

Je sais que c’est souvent inconfortable. Cela dépend de chacun, de ton histoire personnelle, de ce qu’il s’est passé, mais c’est beaucoup une question de temps.

Refaire confiance passe souvent par plusieurs étapes. Tu commences par prendre la décision de refaire confiance. C’est au niveau de ton mental, c’est conscientisé. Mais cela ne veut pas dire que par magie tes doutes vont s’envoler.

Et j’aimerai insister sur une idée. Pendant cette étape de confiance bancale, ce n’est pas le moment de jouer à réouvrir ta plaie. Arrête de tripoter ton pansement! ?

La plaie a été nettoyée, tu as mis un pansement, la confiance est encore bancale, il faut attendre que cela cicatrise.

Cela veut dire que si tu reviens encore et encore sur ce qu’il s’est passé, si tu questionnes l’autre tous les jours, alors ta plaie va mettre plus de temps à cicatriser.

On me demande souvent combien de temps cela dure l’étape de la confiance bancale.

Alors je commence par dire que je n’ai pas de boule de cristal, je ne vois pas l’avenir.

Mais j’aime donner l’image de la cicatrice. La blessure ne disparait pas, elle s’efface, elle devient parfois invisible mais elle est toujours là. Et pour certaines personnes, la cicatrice peut encore être douloureuse, longtemps après.

N’hésite pas à me partager en commentaire ou par mail si tu as l’impression d’avoir une cicatrice encore douloureuse.

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Lucie

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Il est louche, je doute de mon partenaire.

Je suis très contente de vous retrouver pour ce nouvel épisode de Podcast où on parle de ce sentiment désagréable qu’est le doute. Comme c’est inconfortable !

Ce sentiment que l’on ressent quand l’autre n’est pas clair, quand l’autre est louche et que l’on se met à douter.

Dans cet épisode on commence par comprendre un peu d’où cela vient et ensuite je vous donne des pistes pour sortir de cette impasse.

C’est un événement ou un fonctionnement ?

Parfois c’est un événement qui déclenche. Tout se passe bien, et il se passe quelque chose qui vient faire naître le doute. C’est soudain, c’est brutal et c’est souvent déstabilisant voir douloureux.

Cela peut être un message bizarre, un téléphone trop vite rangé, une information pas très claire,… Et là le doute s’installe.

Parfois, ce n’est pas un événement mais c’est plutôt là dès le début. C’est plus un fonctionnement de l’autre que l’on avait pas repéré. Certaines personnes cultivent l’ambiguïté, leurs attitudes ne sont pas claires, ils jouent avec la vérité. Souvent les autres le voient avant et on entend souvent “on m’avait prévenu mais je ne voyais rien”.

Ce n’est pas que vos yeux ne fonctionnent pas comme les autres, c’est vraiment un fonctionnement normal du cerveau qui se concentre sur le positif et qui banalise ces petites attitudes qui pourraient vous faire douter. On l’observe surtout au début des relations de couple.

Si ce sujet vous intéresse, je le développe dans ma vidéo Les saisons du couple. Je parle des différentes phases du couple.

Dans les deux cas, le doute s’installe.

Que faire quand le doute s’installe ?

Pour certaines personnes, le doute est insupportable alors elles vont tout de suite à la confrontation. Pour demander des explications, pour être rassurées. Et si ce n’est pas le cas, alors elles s’en vont.

Pour d’autres, ce n’est pas aussi rapide. Pour beaucoup de personnes, les doutes ne sont que des doutes. On reste à la frontière, on a des suspicions, des questionnements mais rien de concret, pas de certitudes.

Et pour passer à l’action, pour prendre une décision il faut des certitudes. Parfois, on reste dans cette zone trouble, cette zone de doutes et on ne va pas à la confrontation parce qu’on ne veut pas prendre de décisions.

On est tenté alors de faire le détective. De fouiller, épier, suivre, pour aller chercher l’information sans passer par la confrontation.

Souvent, cela n’apporte pas l’apaisement. Cela peut faire naître encore plus de doutes. Et on reste plus longtemps encore dans cette zone de doute.

Le doute qui t’empêche de prendre une décision

C’est le confort dans l’inconfort. Certes, ce n’est pas agréable de ressentir du doute. Mais si je vais plus loin, si je vais à la confrontation, si j’ai des réponses , alors je vais devoir prendre une décision… et c’est parfois encore moins agréable que douter. Quand on a des faits, quand on a des informations concrètes, il y a ce sentiment de contrainte : “Je suis obligée de prendre une décision quand je sais”.

Alors parfois on reste dans le doute, dans le flou, on ne cherche pas à en savoir plus, on ne pose pas de questions. On reste avec ce sentiment inconfortable qu’est le doute.

C’est inconfortable quand on est pas d’accord et qu’il faut prendre une décision.

Et c’est vrai aussi que la confrontation n’est pas toujours simple. Elle n’apporte pas toujours toutes les réponses. Je l’entends lorsque j’échange avec mes clientes “J’ai été lui demander des explications, il m’ a répondu qu’il n’avait pas à se justifier”.

L’autre n’est pas toujours rassurant ou apaisant.

À mon sens il y a deux options possibles si vous avez été à la confrontation et que vous n’en ressortez pas rassurée :

  • Soit vous décidez de ne pas croire, de trouver que les informations sont incohérentes. Vous sortez du doute pour entrer dans la certitude. C’est le moment alors de voir ce qui est juste pour vous et ce qui est acceptable.
  • Soit vous décidez de faire confiance, même dans les parts d’ombres. Oui ce n’est pas clair, oui certaines choses ne sont pas expliquées mais je décide de faire confiance.

Dans les deux cas, vous êtes dans la décision, vous êtes dans l’action et vous sortez du doute. Le doute ne mène à rien si ce n’est de l’inconfort que vous êtes la seule à vivre.

En restant dans le doute, vous restez dans l’inconfort et l’inaction.

En sortant du doute, vous prenez une décision, en conscience avec les éléments que vous avez en votre possession à l’instant T. Vous prendrez peut être une autre décision avec d’autres éléments.

Si tu es en couple et que tu souhaites continuer à travailler ton développement personnel en douceur, je t’invite à t’inscrire à mon challenge gratuit : Les 5 clés pour améliorer ta communication de couple.

Prends soin de toi.

Lucie

Envie d’aller plus loin ?

Si tu veux en savoir plus sur les accompagnements que je propose pour les femmes et le couples : https://untempspournous.com/mes-accompagnements/

Disputes dans le couple, qui a raison ?

Est-ce que vous avez déjà joué au ping-pong ?

C’est une image que j’aime bien utiliser pour parler des couples qui essayent de se convaincre qu’ils ont raison.

Le premier donne un argument, le second en donne un autre, le premier rebondi sur l’argument, etc… Ping-pong.

Je t’invite à écouter le Podcast car je développe un exemple typique de conversation qui souvent n’aboutit à rien.

Pourquoi cela n’aboutit pas? Parce que vous avez tous les deux raison. Parce que chercher à convaincre l’autre est une perte de temps.

Il n’existe pas de vérité. Tout le monde a raison.

Chacun a une interprétation de ce qu’il vit. Ton avis et ce que tu penses, résultent de ta vision des choses, ton caractère, ton expérience, etc… Ce qui fait que ton interprétation est unique.

Tu vois le monde à travers tes yeux et par conséquent ta vision est unique. Ce que tu ressens, ce que tu penses, ce que tu vis ne peut pas être remis en question.

Et c’est pareil pour ton partenaire. Sa vision des choses est unique. Et de son point de vue, il a raison.

Souvent on a envie que l’autre épouse notre vision, qu’il pense de la même manière que nous. Alors on explique, on fait comprendre, et on discute pendant des heures. Arguments contre arguments.

Regarder un événement à travers les yeux de l’autre

Sans chercher à convaincre l’autre que l’on a raison, cela peut être intéressant de lui expliquer comment on a ressenti les choses.

Lui dire ce que l’on a vécu, ce qu’il s’est passé selon notre interprétation. Pas pour le convaincre qu’on a raison mais pour partager et pour mieux se comprendre.

Et si on est pas d’accord ?

Souvent, le désaccord fait peur. C’est pour cela que l’on perd de l’énergie à convaincre l’autre.

C’est inconfortable quand on est pas d’accord et qu’il faut prendre une décision.

À mon sens, c’est véritablement à ce moment la qu’on fait couple. C’est là qu’il faut discuter, négocier, faire des proposition. Il faut réfléchir à ses priorités, il faut peser le pour et le contre.

Dans ces moments là, le couple est dans le lien, dans l’échange, dans la connexion. Là vous faites couple.

Le développement personnel et le couple

Je pense que j’en ferais un podcast à part entière mais je voulais déjà en dire quelques mots.

Actuellement, on parle beaucoup du dev perso. De se concentrer sur soi, de se mettre au centre de sa vie, de se prioriser, réfléchir à ses besoins,…

Et parfois, dans cette démarche on oublie le couple, on oublie l’autre.

Je trouve que le développement personnel est très pertinent et apporte beaucoup mais il est parfois à nuancer. Où est l’autre dans “mes besoins, me prioriser,…” ? Quelle place reste-t-il pour l’autre, pour la relation, pour le lien ?

Je vous laisse avec ces réflexions et dites en commentaire moi si un podcast entier sur ce sujet vous plairait.

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Prends soin de toi.

Lucie

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Mon couple va mal mais je ne veux pas me séparer.

Je vous retrouve pour le deuxième épisode de mon Podcast, Un temps pour nous.

Dans le premier épisode, C’est l’autre le problème, je vous parlais de l’importance de ne pas pointer l’autre comme ayant un problème mais bien de fonctionner en duo. C’est le couple qui a envie que les choses changent et c’est ensemble que l’on souhaite travailler.

On a évoqué aussi cette difficulté que l’on rencontre quand l’autre ne souhaite pas changer, quand l’autre ne considère pas qu’il y a un problème.

J’avais donc envie d’aborder ce point avec toi aujourd’hui et de te partager trois pistes de réflexions pour dépasser le : Comment je fais quand ça ne va pas mais que je ne veux pas le quitter ?

On élargit sa vision

Bien souvent, quand l’autre nous agace, quand il nous énerve, quand il y a quelque chose qui ne nous convient pas ; alors on ne voit que ça. Ton cerveau va mettre le focus sur ce qui ne te convient pas.

Je t’invite à faire le travail inverse. Ne plus se concentrer sur ce qui ne va pas mais plutôt sur ce qui vous lie, ce qui vous unit, ce qui vous rassemble.

Pour t’aider à faire ce travail mental je te propose de de te demander pourquoi tu restes alors que des choses ne te conviennent pas. Pourquoi malgré cela tu restes? En te posant cette question, tu te concentres sur ce qui vous rassemble et vous unit.

Tu peux aussi partir de ce qui fonctionne entre vous. Qu’est ce qui marche bien, quelles sont nos bases, nos fondations ?

Même si parfois, c’est dur à voir, si tu es dans cette relation c’est quelle t’apporte quelque chose. C’est important que tu puisses en avoir conscience pour te reposer dessus et comprendre ce qui te lie à ton partenaire.

Et si les difficultés sont anciennes, tu peux aussi repartir des origines de ton couple. Pourquoi vous vous êtes choisis? Pourquoi vous vous êtes engagés ensemble?

L’objectif de ces questions n’est pas d’effacer ce que tu ressens mais de remettre un équilibre, d’apporter de la nuance. Oui il y a des choses chez l’autre qui ne me conviennent pas, mais pas que.

Et tu verras cela change tout !

Et si je faisais des choses seule ?

Actuellement, on parle beeaucoup du couple, de vivre des expériences à deux, de tout faire à deux.

Et souvent, quand il y a des choses qui ne te conviennent pas chez l’autre, on se contraint à rentrer dans ce moule du “tout faire ensemble” quand même.

Je t’invite à te demander s’il n’y a pas des choses que tu peux choisir de faire seule, ou avec d’autres (sphère familiale ou amicale) que ton partenaire.

C’est l’idée d’aller comprendre quel est le besoin derrière le reproche? Quand par exemple tu souhaites un conjoint plus affectueux, demande toi ce que cela t’apporterait un conjoint affectueux. Qu’est ce que cela te permettrait d’être ou de ressentir? Et si ton partenaire ne rempli pas ce besoin, alors peut être que tu peux trouver en toi comment y répondre.

Si cela t’intéresse, j’ai créer un programme (Re)Connection qui t’aide à trouver tes besoins derrière les reproches.

Il y a des marges de progression mais il faut parfois du temps

Quand un couple a connu des difficultés depuis longtemps, souvent c’est plus long. Parce qu’on a l’impression d’avoir déjà beaucoup donné, d’avoir fait des efforts pour l’autre.

Alors quand tu viens voir ton partenaire pour lui dire que quelque chose ne te convient pas, il n’a pas toujours envie de répondre favorablement. Cela ne veut pas dire qu’il ne comprend pas le problème ou qu’il ne veut pas changer. Parfois on dit non parce qu'”on ne veut pas faire plaisir à l’autre”; on a pas encore envie d’être la personne qui fait des efforts.

Je l’observe avec les couples que j’accompagne où au début les deux sont fermés et personne “ne veut rien lâcher”. Après plusieurs séances, les tensions sont apaisées et on retrouve du dialogue et des changements sont possibles.

Et voilà, j’espère que cette nouvelle approche sur les bases de la relation de couple te plait. Si c’est le cas, dis le moi dans les commentaires !

Si tu veux en savoir plus sur le programme (Re)Connection, un programme 100% en ligne pour les femmes en couple c’est juste ici : https://untempspournous.com/programmes-2/

Prends soin de toi.

Lucie

Envie d’aller plus loin ?

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C’est l’autre le problème ! Peut-on le changer ?

Je suis vraiment très contente de vous retrouver aujourd’hui pour mon tout premier épisode de Podcast !

Mon objectif avec ce nouveau format c’est de vous accompagner vers une meilleure compréhension de votre couple. Pour commencer, j’ai prévu plusieurs épisodes qui me semblent être important pour débuter, un peu les bases.

J’ai eu envie de commencer aujourd’hui avec cette idée très forte chez beaucoup d’entre vous, cette idée que “C’est l’autre qui a un problème, et qui doit donc changer“.

Même si dans la plupart des cas, on ne dit pas textuellement “je veux qu’il change”. On dit plutôt : je veux qu’il soit plus attentionné, qu’il soit plus affectueux, je veux qu’il me comprenne, je veux qu’elle arrête de me parler de trucs qui datent d’il y a trois ans..

L’idée derrière c’est que l’on souhaite que l’autre change, qu’il soit autrement, qu’il fasse différemment. Ce qu’il est actuellement ne me convient pas, il doit faire ou être autrement.

J’ai envie de vous interroger sur cette idée : Qui a un problème ?

C’est un problème pour qui ?

Bien souvent, celui qui n’est pas très affectueux, ou celle qui revient sur des vieux événements, n’a pas le sentiment d’avoir un problème. Ils ne se disent pas que “quelque chose cloche” chez eux. Bien souvent, cela ne les empêchent pas de dormir la nuit…

À mon sens, ce n’est donc pas l’autre, votre partenaire qui a un problème mais vous. L’autre ne dysfonctionne pas, c’est vous qui observez qu’un trait de caractère ou une attitude chez l’autre ne vous convient pas.

Dès les premiers rendez-vous avec mes clients, je pose ce cadre là qui est pour moi très important. Si quelque chose ne me convient pas chez mon partenaire, cela ne veut pas dire qu’il a un problème, qu’il n’est pas normal, qu’il n’a pas compris..

Mais c’est juste normal !

C’est souvent ce que l’on me renvoi. “Mais c’est juste normal de montrer son affection quand on est en couple” . “Mais c’est juste normal de faire l’amour tous les … quand on est en couple” !

On est alors tenté de pointer son partenaire comme anormal : “Tu as un problème parce que tu ne montres pas ton affection. Si tu étais vraiment amoureux, tu serais plus tendre…”

Et j’ai envie de dire que non. Il n’y a pas de vérité absolue, pas d’évidence. C’est votre vision des choses, vos critères, vos envies, vos besoins mais pas une vérité absolue.

Si l’autre ne correspond pas, on va souvent blâmer l’autre, lui dire que ce n’est pas normal et qu’il doit donc changer.

Quelles conséquences ?

  • Vous risquez d’attendre longtemps. Si l’autre ne considère pas ce qu’il est, comme étant un problème alors il n’a pas de raison de changer.
  • Vous risquez d’être mal reçu. Demander à quelqu’un de changer n’est jamais simple. Bien évidemment, cela dépend aussi de la personnalité de l’autre, de là où vous en êtes dans votre relation, de la manière dont vous demandez..

Souvent cela génère des tensions et des conflits. Pour celui qui vit mal d’être pointé comme ayant un problème et pour l’autre qui est insatisfait et qui attend un changement.

Et l’étape d’après ?

Une fois que l’on compris que ce n’est pas l’autre le problème mais bien sois qui n’est pas satisfait tout n’est pas réglé. On reste avec une insatisfaction.

Deux options :

  • Soit l’autre veut que les choses aussi. Vous êtes sur la même longueur d’onde et vous avez tous les deux envie de changement. (Même si ce n’est pas pour les mêmes raisons)
  • Soit l’autre ne le souhaite pas. L’autre n’a pas envie de changer, de s’impliquer dans un changement.

Si c’est le cas, alors c’est là que les choses se compliquent. Comment est-ce que l’on fait pour se sentir bien dans son couple et dans sa relation, alors qu’il y a des choses qui ne me conviennent pas?

Si ce sujet vous intéresse, c’est ce dont je parle dans cet article : Mon couple va mal mais je ne veux pas me séparer.

Et voilà, j’espère que cette nouvelle approche sur les bases de la relation de couple vous plait. Si c’est le cas, dites le moi dans les commentaires !

Pour aller plus loin et être accompagner dans votre relation de couple de manière bienveillante et confidentielle je vous invite à réserver une séance juste ici : https://calendly.com/un-temps-pour-nous

Prenez soin de vous.

Lucie

Envie d’une bulle de reconnexion ?

C’est la rentrée !

Pour certains ça fait déjà une semaine. Les vacances sont loin, les tensions dans le couple qui s’étaient apaisées reviennent. Je suis sûre que tu es déjà fatigué et tu regarde quand seront les prochaines vacances.


Stop. Pause.

Et si on prenait le temps ? Dans cet article, je te propose de ne pas t’engouffrer tête baisée dans ton quotidien mais de véritablement prendre un peu de temps pour toi. Ça te dit une petite bulle rien que pour toi?
Oui ? Alors on est partis!


La puissance de l’Ici et le Maintenant.

Je sais bien que dit comme ça, on croit à un truc un peu perché mais je t’assure que c’est LA BASE.

Pour créer cette bulle où tu te concentres sur toi, il faut te ramener dans l’ici et le maintenant. Ne sois pas parasité par ce qui va se passer dans une heure, ou la galère que tu as eu ce matin en allant au boulot.

Non. Ici et maintenant. Demande toi :

  • Comment je vais? (Pas dans ta vie en générale mais là, tout de suite).
  • Comment je me sens ?
  • Comment je veux me sentir?

C’est un exercice à faire au quotidien. C’est clairement une manipulation de ton cerveau. Si tu lui répètes chaque matin que tu veux te sentir dynamique, alors il va finir par s’en imprégner et tu vas pouvoir modifier ton énergie.

Pour cet exercice c’est aussi important d’être dans son corps, quelles sensations tu éprouves? Est-ce qu’il y a des zones de tensions?

Les questions à se poser et la connexion à ton corps participe à faire un check up de la où tu en es.

Un petit bilan?

Je sais que tu n’es pas fan des bilans. On aime pas trop prendre le temps de regarder en arrière, de se rappeler ce qu’on avait dit qu’on ferait… et que souvent on a pas fait…

Mais j’ai envie de t’en parler parce que c’est essentiel si tu veux mettre en place des choses nouvelles dans ta vie. Si tu ne veux pas juste subir les jours qui passent. Si tu as envie d’avoir une vraie marge de manoeuvre il faut que tu ais des projets pour toi même.

Qu’est ce que tu te souhaites? Et une fois que tu as une envie, un objectif alors tu deviens chef de projet! C’est ton boulot de t’assurer que tout se passe bien.

Si tu veux commencer en douceur je t’invite à faire le bilan de ton été.

Qu’est ce que tu as envie d’en retenir de positif, qui a amélioré ton quotidien ?

Et quelles sont les expériences que tu ne souhaites pas reproduire ou que tu souhaites améliorer?

Je t’invite à prendre ce temps pour voir ce qui est important pour toi et te centrer dessus.

Tu fais quoi le 31 décembre 2020?

Pour finir, j’ai envie de te proposer un exercice de visualisation.

Si je te dis décembre 2020, qu’est ce que tu vois? Comment tu te sens?

Qu’est ce que tu as enfin réussi à faire? Quelle décision tu as enfin prise?

Et si la “toi” de décembre 2020 pouvait te dire sur quoi mettre le focus entre maintenant et la fin de l’année ; ce serait quoi?

Bon je pense que si tu prends vraiment le temps de faire ces trois exercices tu auras réussi à créer cette bulle pour te recentrer sur toi.

Je te rappelle les trois clés pour créer cette bulle :

  • Comment je vais là maintenant?
  • Quel bilan de ces derniers mois?
  • Vers où je veux aller?

Une fois que tu as créé ta bulle, si tu as envie d’aller plus loin j’ai une proposition pour toi.

Si tu es en couple et que tu souhaites continuer à travailler ton développement personnel en douceur, je t’invite à t’inscrire à mon challenge gratuit : Les 5 clés pour améliorer ta communication de couple.

Prends soin de toi.

Lucie

Envie d’aller plus loin ?

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