Mensonges dans le couple. Comment refaire confiance ?

Aujourd’hui, on parle mensonge, trahison et confiance.

Je sais que ce sont des sujets sensibles mais tout le monde y est confronté. Et je trouve que c’est important de le dire, et d’en parler.

Bien souvent, la découverte que l’autre a menti, a trompé provoque une profonde déception et bouscule les certitudes. S’il l’autre m’a menti et je n’ai rien vu alors comment je peux être certaine qu’aujourd’hui il ne me ment pas encore?

Dans cet épisode on va donc aborder l’idée de la confiance et des étapes pour refaire confiance.

Est-ce que la plaie est nettoyée ?

J’utilise très souvent cette analogie car elle parle beaucoup, elle est très visuelle. Quand il y a eu mensonge, cela créer souvent une blessure, et donc l’idée qu’elle doit cicatriser, qu’elle doit guérir pour que je me sente mieux.

Et pour qu’elle guérisse au mieux, avant de la soigner, de mettre un pansement, il faut la nettoyer. Il faut qu’il ne reste plus d’impuretés, de petits cailloux qui vont ralentir voir empêcher la guérison.

Et dans un second temps, une fois qu’elle est nettoyée, tu mets un pansement et tu attends que ça cicatrise.

Souvent, on minimise cette première étape de nettoyage de plaie.

Pour moi, l’idée de nettoyer la plaie c’est à deux niveaux :

  • Libérer l’émotionnel. Faire sortir toutes les émotions ressenties (colère, rage, dégoût, humiliation,…)
  • Libérer le mental. Aller poser toutes les questions, tout ce dont on a besoin de savoir, de connaître et de comprendre.

Il ne doit pas rester de questions ou d’émotions qui n’ont pas été exprimées.

La première étape est de s’assurer que la plaie est nettoyée. Je te partage quelques questions pour que tu fasses ce travail de nettoyage :

  • As-tu été au bout de toutes les questions que tu souhaitais poser ? Ou y a t-il encore certaines questions que tu n’oses pas poser?
  • As-tu pu t’autoriser à exprimer toutes tes émotions ?

Bien souvent, il y a une première phase de choc où l’on doit digérer ce qui arrive. On est alors dans le rejet de l’autre pour mieux se recentrer sur soi.

Je rencontre des personnes qui ne se sont pas autorisées à exprimer ces émotions.

Mais ces émotions, elles ne vont pas disparaître, elles vont rester là. Et la plaie mal nettoyée va mettre plus de temps à cicatriser.

Si tu as encore des questions, si certaines choses ne sont pas claires, c’est plus compliqué de refaire confiance.

Est-ce que tu veux accueillir l’idée que l’autre n’est pas infaillible ?

J’ai envie que tu te questionnes sur cette idée. Comment cela résonne chez toi ? Et je t’invite à te questionner également : Suis-je moi même quelqu’un d’infaillible ? Quelqu’un qui ne fait jamais d’erreur, qui ne se trompe jamais, qui ne prend jamais la mauvaise décision?

Est-ce que cela pourrait toi aussi t’arriver ? De faire des erreurs, de te tromper ? D’avoir un comportement qui ne te ressemble pas ?

Te poser ces questions, va t’aider à te mettre dans les baskets de l’autre et de sortir du schéma binaire : Il a menti, il est mauvais et je suis la victime.

C’est à mon sens une étape intéressante pour garder le lien, la connexion avec ton partenaire. En te mettant à sa place, dans ses baskets, en te questionnant, vous restez dans le lien.

Tu peux aussi te demander, quel est ton seuil d’exigence ? Qu’est-ce qui est ok pour toi et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Quelles sont tes attentes vis à vis de l’autre et vis à vis de toi ?

Accepter que tu va vivre avec une confiance bancale

J’aime visualiser la confiance en l’autre comme une jauge. En cas de mensonge, elle peut redescendre d’un coup tout en bas, mais elle va mettre plus de temps à remonter.

Et c’est normal.

Je sais que c’est souvent inconfortable. Cela dépend de chacun, de ton histoire personnelle, de ce qu’il s’est passé, mais c’est beaucoup une question de temps.

Refaire confiance passe souvent par plusieurs étapes. Tu commences par prendre la décision de refaire confiance. C’est au niveau de ton mental, c’est conscientisé. Mais cela ne veut pas dire que par magie tes doutes vont s’envoler.

Et j’aimerai insister sur une idée. Pendant cette étape de confiance bancale, ce n’est pas le moment de jouer à réouvrir ta plaie. Arrête de tripoter ton pansement! ?

La plaie a été nettoyée, tu as mis un pansement, la confiance est encore bancale, il faut attendre que cela cicatrise.

Cela veut dire que si tu reviens encore et encore sur ce qu’il s’est passé, si tu questionnes l’autre tous les jours, alors ta plaie va mettre plus de temps à cicatriser.

On me demande souvent combien de temps cela dure l’étape de la confiance bancale.

Alors je commence par dire que je n’ai pas de boule de cristal, je ne vois pas l’avenir.

Mais j’aime donner l’image de la cicatrice. La blessure ne disparait pas, elle s’efface, elle devient parfois invisible mais elle est toujours là. Et pour certaines personnes, la cicatrice peut encore être douloureuse, longtemps après.

N’hésite pas à me partager en commentaire ou par mail si tu as l’impression d’avoir une cicatrice encore douloureuse.

Si tu es en couple et que tu souhaites continuer à travailler ton développement personnel en douceur, je t’invite à t’inscrire à mon challenge gratuit : Les 5 clés pour améliorer ta communication de couple.

Prends soin de toi.

Lucie

Envie d’aller plus loin ?

Si tu veux en savoir plus sur les accompagnements que je propose pour les femmes et le couples : https://untempspournous.com/mes-accompagnements/

Il est louche, je doute de mon partenaire.

Je suis très contente de vous retrouver pour ce nouvel épisode de Podcast où on parle de ce sentiment désagréable qu’est le doute. Comme c’est inconfortable !

Ce sentiment que l’on ressent quand l’autre n’est pas clair, quand l’autre est louche et que l’on se met à douter.

Dans cet épisode on commence par comprendre un peu d’où cela vient et ensuite je vous donne des pistes pour sortir de cette impasse.

C’est un événement ou un fonctionnement ?

Parfois c’est un événement qui déclenche. Tout se passe bien, et il se passe quelque chose qui vient faire naître le doute. C’est soudain, c’est brutal et c’est souvent déstabilisant voir douloureux.

Cela peut être un message bizarre, un téléphone trop vite rangé, une information pas très claire,… Et là le doute s’installe.

Parfois, ce n’est pas un événement mais c’est plutôt là dès le début. C’est plus un fonctionnement de l’autre que l’on avait pas repéré. Certaines personnes cultivent l’ambiguïté, leurs attitudes ne sont pas claires, ils jouent avec la vérité. Souvent les autres le voient avant et on entend souvent “on m’avait prévenu mais je ne voyais rien”.

Ce n’est pas que vos yeux ne fonctionnent pas comme les autres, c’est vraiment un fonctionnement normal du cerveau qui se concentre sur le positif et qui banalise ces petites attitudes qui pourraient vous faire douter. On l’observe surtout au début des relations de couple.

Si ce sujet vous intéresse, je le développe dans ma vidéo Les saisons du couple. Je parle des différentes phases du couple.

Dans les deux cas, le doute s’installe.

Que faire quand le doute s’installe ?

Pour certaines personnes, le doute est insupportable alors elles vont tout de suite à la confrontation. Pour demander des explications, pour être rassurées. Et si ce n’est pas le cas, alors elles s’en vont.

Pour d’autres, ce n’est pas aussi rapide. Pour beaucoup de personnes, les doutes ne sont que des doutes. On reste à la frontière, on a des suspicions, des questionnements mais rien de concret, pas de certitudes.

Et pour passer à l’action, pour prendre une décision il faut des certitudes. Parfois, on reste dans cette zone trouble, cette zone de doutes et on ne va pas à la confrontation parce qu’on ne veut pas prendre de décisions.

On est tenté alors de faire le détective. De fouiller, épier, suivre, pour aller chercher l’information sans passer par la confrontation.

Souvent, cela n’apporte pas l’apaisement. Cela peut faire naître encore plus de doutes. Et on reste plus longtemps encore dans cette zone de doute.

Le doute qui t’empêche de prendre une décision

C’est le confort dans l’inconfort. Certes, ce n’est pas agréable de ressentir du doute. Mais si je vais plus loin, si je vais à la confrontation, si j’ai des réponses , alors je vais devoir prendre une décision… et c’est parfois encore moins agréable que douter. Quand on a des faits, quand on a des informations concrètes, il y a ce sentiment de contrainte : “Je suis obligée de prendre une décision quand je sais”.

Alors parfois on reste dans le doute, dans le flou, on ne cherche pas à en savoir plus, on ne pose pas de questions. On reste avec ce sentiment inconfortable qu’est le doute.

C’est inconfortable quand on est pas d’accord et qu’il faut prendre une décision.

Et c’est vrai aussi que la confrontation n’est pas toujours simple. Elle n’apporte pas toujours toutes les réponses. Je l’entends lorsque j’échange avec mes clientes “J’ai été lui demander des explications, il m’ a répondu qu’il n’avait pas à se justifier”.

L’autre n’est pas toujours rassurant ou apaisant.

À mon sens il y a deux options possibles si vous avez été à la confrontation et que vous n’en ressortez pas rassurée :

  • Soit vous décidez de ne pas croire, de trouver que les informations sont incohérentes. Vous sortez du doute pour entrer dans la certitude. C’est le moment alors de voir ce qui est juste pour vous et ce qui est acceptable.
  • Soit vous décidez de faire confiance, même dans les parts d’ombres. Oui ce n’est pas clair, oui certaines choses ne sont pas expliquées mais je décide de faire confiance.

Dans les deux cas, vous êtes dans la décision, vous êtes dans l’action et vous sortez du doute. Le doute ne mène à rien si ce n’est de l’inconfort que vous êtes la seule à vivre.

En restant dans le doute, vous restez dans l’inconfort et l’inaction.

En sortant du doute, vous prenez une décision, en conscience avec les éléments que vous avez en votre possession à l’instant T. Vous prendrez peut être une autre décision avec d’autres éléments.

Si tu es en couple et que tu souhaites continuer à travailler ton développement personnel en douceur, je t’invite à t’inscrire à mon challenge gratuit : Les 5 clés pour améliorer ta communication de couple.

Prends soin de toi.

Lucie

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Disputes dans le couple, qui a raison ?

Est-ce que vous avez déjà joué au ping-pong ?

C’est une image que j’aime bien utiliser pour parler des couples qui essayent de se convaincre qu’ils ont raison.

Le premier donne un argument, le second en donne un autre, le premier rebondi sur l’argument, etc… Ping-pong.

Je t’invite à écouter le Podcast car je développe un exemple typique de conversation qui souvent n’aboutit à rien.

Pourquoi cela n’aboutit pas? Parce que vous avez tous les deux raison. Parce que chercher à convaincre l’autre est une perte de temps.

Il n’existe pas de vérité. Tout le monde a raison.

Chacun a une interprétation de ce qu’il vit. Ton avis et ce que tu penses, résultent de ta vision des choses, ton caractère, ton expérience, etc… Ce qui fait que ton interprétation est unique.

Tu vois le monde à travers tes yeux et par conséquent ta vision est unique. Ce que tu ressens, ce que tu penses, ce que tu vis ne peut pas être remis en question.

Et c’est pareil pour ton partenaire. Sa vision des choses est unique. Et de son point de vue, il a raison.

Souvent on a envie que l’autre épouse notre vision, qu’il pense de la même manière que nous. Alors on explique, on fait comprendre, et on discute pendant des heures. Arguments contre arguments.

Regarder un événement à travers les yeux de l’autre

Sans chercher à convaincre l’autre que l’on a raison, cela peut être intéressant de lui expliquer comment on a ressenti les choses.

Lui dire ce que l’on a vécu, ce qu’il s’est passé selon notre interprétation. Pas pour le convaincre qu’on a raison mais pour partager et pour mieux se comprendre.

Et si on est pas d’accord ?

Souvent, le désaccord fait peur. C’est pour cela que l’on perd de l’énergie à convaincre l’autre.

C’est inconfortable quand on est pas d’accord et qu’il faut prendre une décision.

À mon sens, c’est véritablement à ce moment la qu’on fait couple. C’est là qu’il faut discuter, négocier, faire des proposition. Il faut réfléchir à ses priorités, il faut peser le pour et le contre.

Dans ces moments là, le couple est dans le lien, dans l’échange, dans la connexion. Là vous faites couple.

Le développement personnel et le couple

Je pense que j’en ferais un podcast à part entière mais je voulais déjà en dire quelques mots.

Actuellement, on parle beaucoup du dev perso. De se concentrer sur soi, de se mettre au centre de sa vie, de se prioriser, réfléchir à ses besoins,…

Et parfois, dans cette démarche on oublie le couple, on oublie l’autre.

Je trouve que le développement personnel est très pertinent et apporte beaucoup mais il est parfois à nuancer. Où est l’autre dans “mes besoins, me prioriser,…” ? Quelle place reste-t-il pour l’autre, pour la relation, pour le lien ?

Je vous laisse avec ces réflexions et dites en commentaire moi si un podcast entier sur ce sujet vous plairait.

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Lucie

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Mon couple va mal mais je ne veux pas me séparer.

Je vous retrouve pour le deuxième épisode de mon Podcast, Un temps pour nous.

Dans le premier épisode, C’est l’autre le problème, je vous parlais de l’importance de ne pas pointer l’autre comme ayant un problème mais bien de fonctionner en duo. C’est le couple qui a envie que les choses changent et c’est ensemble que l’on souhaite travailler.

On a évoqué aussi cette difficulté que l’on rencontre quand l’autre ne souhaite pas changer, quand l’autre ne considère pas qu’il y a un problème.

J’avais donc envie d’aborder ce point avec toi aujourd’hui et de te partager trois pistes de réflexions pour dépasser le : Comment je fais quand ça ne va pas mais que je ne veux pas le quitter ?

On élargit sa vision

Bien souvent, quand l’autre nous agace, quand il nous énerve, quand il y a quelque chose qui ne nous convient pas ; alors on ne voit que ça. Ton cerveau va mettre le focus sur ce qui ne te convient pas.

Je t’invite à faire le travail inverse. Ne plus se concentrer sur ce qui ne va pas mais plutôt sur ce qui vous lie, ce qui vous unit, ce qui vous rassemble.

Pour t’aider à faire ce travail mental je te propose de de te demander pourquoi tu restes alors que des choses ne te conviennent pas. Pourquoi malgré cela tu restes? En te posant cette question, tu te concentres sur ce qui vous rassemble et vous unit.

Tu peux aussi partir de ce qui fonctionne entre vous. Qu’est ce qui marche bien, quelles sont nos bases, nos fondations ?

Même si parfois, c’est dur à voir, si tu es dans cette relation c’est quelle t’apporte quelque chose. C’est important que tu puisses en avoir conscience pour te reposer dessus et comprendre ce qui te lie à ton partenaire.

Et si les difficultés sont anciennes, tu peux aussi repartir des origines de ton couple. Pourquoi vous vous êtes choisis? Pourquoi vous vous êtes engagés ensemble?

L’objectif de ces questions n’est pas d’effacer ce que tu ressens mais de remettre un équilibre, d’apporter de la nuance. Oui il y a des choses chez l’autre qui ne me conviennent pas, mais pas que.

Et tu verras cela change tout !

Et si je faisais des choses seule ?

Actuellement, on parle beeaucoup du couple, de vivre des expériences à deux, de tout faire à deux.

Et souvent, quand il y a des choses qui ne te conviennent pas chez l’autre, on se contraint à rentrer dans ce moule du “tout faire ensemble” quand même.

Je t’invite à te demander s’il n’y a pas des choses que tu peux choisir de faire seule, ou avec d’autres (sphère familiale ou amicale) que ton partenaire.

C’est l’idée d’aller comprendre quel est le besoin derrière le reproche? Quand par exemple tu souhaites un conjoint plus affectueux, demande toi ce que cela t’apporterait un conjoint affectueux. Qu’est ce que cela te permettrait d’être ou de ressentir? Et si ton partenaire ne rempli pas ce besoin, alors peut être que tu peux trouver en toi comment y répondre.

Si cela t’intéresse, j’ai créer un programme (Re)Connection qui t’aide à trouver tes besoins derrière les reproches.

Il y a des marges de progression mais il faut parfois du temps

Quand un couple a connu des difficultés depuis longtemps, souvent c’est plus long. Parce qu’on a l’impression d’avoir déjà beaucoup donné, d’avoir fait des efforts pour l’autre.

Alors quand tu viens voir ton partenaire pour lui dire que quelque chose ne te convient pas, il n’a pas toujours envie de répondre favorablement. Cela ne veut pas dire qu’il ne comprend pas le problème ou qu’il ne veut pas changer. Parfois on dit non parce qu'”on ne veut pas faire plaisir à l’autre”; on a pas encore envie d’être la personne qui fait des efforts.

Je l’observe avec les couples que j’accompagne où au début les deux sont fermés et personne “ne veut rien lâcher”. Après plusieurs séances, les tensions sont apaisées et on retrouve du dialogue et des changements sont possibles.

Et voilà, j’espère que cette nouvelle approche sur les bases de la relation de couple te plait. Si c’est le cas, dis le moi dans les commentaires !

Si tu veux en savoir plus sur le programme (Re)Connection, un programme 100% en ligne pour les femmes en couple c’est juste ici : https://untempspournous.com/programmes-2/

Prends soin de toi.

Lucie

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C’est l’autre le problème ! Peut-on le changer ?

Je suis vraiment très contente de vous retrouver aujourd’hui pour mon tout premier épisode de Podcast !

Mon objectif avec ce nouveau format c’est de vous accompagner vers une meilleure compréhension de votre couple. Pour commencer, j’ai prévu plusieurs épisodes qui me semblent être important pour débuter, un peu les bases.

J’ai eu envie de commencer aujourd’hui avec cette idée très forte chez beaucoup d’entre vous, cette idée que “C’est l’autre qui a un problème, et qui doit donc changer“.

Même si dans la plupart des cas, on ne dit pas textuellement “je veux qu’il change”. On dit plutôt : je veux qu’il soit plus attentionné, qu’il soit plus affectueux, je veux qu’il me comprenne, je veux qu’elle arrête de me parler de trucs qui datent d’il y a trois ans..

L’idée derrière c’est que l’on souhaite que l’autre change, qu’il soit autrement, qu’il fasse différemment. Ce qu’il est actuellement ne me convient pas, il doit faire ou être autrement.

J’ai envie de vous interroger sur cette idée : Qui a un problème ?

C’est un problème pour qui ?

Bien souvent, celui qui n’est pas très affectueux, ou celle qui revient sur des vieux événements, n’a pas le sentiment d’avoir un problème. Ils ne se disent pas que “quelque chose cloche” chez eux. Bien souvent, cela ne les empêchent pas de dormir la nuit…

À mon sens, ce n’est donc pas l’autre, votre partenaire qui a un problème mais vous. L’autre ne dysfonctionne pas, c’est vous qui observez qu’un trait de caractère ou une attitude chez l’autre ne vous convient pas.

Dès les premiers rendez-vous avec mes clients, je pose ce cadre là qui est pour moi très important. Si quelque chose ne me convient pas chez mon partenaire, cela ne veut pas dire qu’il a un problème, qu’il n’est pas normal, qu’il n’a pas compris..

Mais c’est juste normal !

C’est souvent ce que l’on me renvoi. “Mais c’est juste normal de montrer son affection quand on est en couple” . “Mais c’est juste normal de faire l’amour tous les … quand on est en couple” !

On est alors tenté de pointer son partenaire comme anormal : “Tu as un problème parce que tu ne montres pas ton affection. Si tu étais vraiment amoureux, tu serais plus tendre…”

Et j’ai envie de dire que non. Il n’y a pas de vérité absolue, pas d’évidence. C’est votre vision des choses, vos critères, vos envies, vos besoins mais pas une vérité absolue.

Si l’autre ne correspond pas, on va souvent blâmer l’autre, lui dire que ce n’est pas normal et qu’il doit donc changer.

Quelles conséquences ?

  • Vous risquez d’attendre longtemps. Si l’autre ne considère pas ce qu’il est, comme étant un problème alors il n’a pas de raison de changer.
  • Vous risquez d’être mal reçu. Demander à quelqu’un de changer n’est jamais simple. Bien évidemment, cela dépend aussi de la personnalité de l’autre, de là où vous en êtes dans votre relation, de la manière dont vous demandez..

Souvent cela génère des tensions et des conflits. Pour celui qui vit mal d’être pointé comme ayant un problème et pour l’autre qui est insatisfait et qui attend un changement.

Et l’étape d’après ?

Une fois que l’on compris que ce n’est pas l’autre le problème mais bien sois qui n’est pas satisfait tout n’est pas réglé. On reste avec une insatisfaction.

Deux options :

  • Soit l’autre veut que les choses aussi. Vous êtes sur la même longueur d’onde et vous avez tous les deux envie de changement. (Même si ce n’est pas pour les mêmes raisons)
  • Soit l’autre ne le souhaite pas. L’autre n’a pas envie de changer, de s’impliquer dans un changement.

Si c’est le cas, alors c’est là que les choses se compliquent. Comment est-ce que l’on fait pour se sentir bien dans son couple et dans sa relation, alors qu’il y a des choses qui ne me conviennent pas?

Si ce sujet vous intéresse, c’est ce dont je parle dans cet article : Mon couple va mal mais je ne veux pas me séparer.

Et voilà, j’espère que cette nouvelle approche sur les bases de la relation de couple vous plait. Si c’est le cas, dites le moi dans les commentaires !

Pour aller plus loin et être accompagner dans votre relation de couple de manière bienveillante et confidentielle je vous invite à réserver une séance juste ici : https://calendly.com/un-temps-pour-nous

Prenez soin de vous.

Lucie

HELP ! On arrive plus à se parler !

https://youtu.be/O8ASYIe9DOE
Pour ceux qui préfèrent la vidéo..

Est-ce que cela vous parle ?

“Il n’arête pas de se plaindre alors que JE fais tous les efforts”

“Je ne le supporte plus, dès qu’il ouvre la bouche, ça m’insupporte !”

“Je ne supporte plus aucune critique, cela me met tout de suite dans une colère folle”

“Je préfère me taire sinon, il va se vexer et il va faire la tête pendant trois jours”

Si cela vous parle, c’est que vous connaissez peut être des “difficultés de communication” dans votre couple. C’est que vos échanges, vos conversations ne sont pas toujours fluides, voire elle créent des tensions.

J’ai envie dans cet article de vous donner trois pistes pour commencer à inverser la dynamique relationnelle dans laquelle vous êtes.

Un désaccord n’est pas un problème.

Dans les couples que j’accompagne, je vois bien souvent que l’origine de leurs difficultés c’est un désaccord. L’un veut A, l’autre veut B.

C’est ce qu’on appelle un désaccord, vous ne voulez pas la même chose au même moment.

J’en profite pour rappeler que c’est normal, que c’est humain et que personne n’est d’accord sur tout, tout le temps.

Un désaccord exprime juste des besoins différents. Sauf que bien souvent, les couples n’aiment pas être en désaccord parce que c’est, disons le, parfois inconfortable à vivre.

Alors soit il y en a un qui masque son besoin. “J’ai dis que je voulais A ? Non, finalement je m’en fiche, c’est bon, je fais comme toi, prenons B.”

Ou alors il y en a un qui va chercher à imposer à l’autre son choix.

Et c’est là que ça devient compliqué.

Parce que si ton choix A est vraiment important pour toi et que tu t’assois dessus ; à un moment ce sera trop.

Et c’est là qu’on revient à nos phrases du début : “Il n’arête pas de se plaindre alors que JE fais tous les efforts”.

C’est ce sentiment de s’être “sacrifié pour l’autre”. J’avais des besoins que je n’ai pas écouté pour toi et en plus tu oses te plaindre ?

Bien souvent les choses se mettent en place progressivement, et donc c’est aussi progressivement qu’une autre dynamique peut s’installer. Mais OUI, une autre dynamique est possible !

As-tu les cheveux roses ?

Ne pars pas, c’est toujours moi ! Je n’ai pas perdu la tête.

J’utilise beaucoup cette métaphore quand les réflexions des autres nous mettent en colère, quand on ne supporte plus la moindre critique.

Si une copine te dis : “Oh tes cheveux roses c’est trop moche !”.

Mais si toi, tu n’as pas les cheveux roses. Tu vas te dire: “Elle délire ma pote ou elle est fatiguée?”

Est-ce que ça va te vexer ? Le plus souvent non, parce que tu sais que tu n’as pas les cheveux roses. Par conséquent, sa réflexion n’a pas de prise sur toi.

Par contre si cette même copine te dis: “Ils sont trop moches tes cheveux aujourd’hui”.

Et si toi même tu trouves que tes cheveux en ce moment c’est pas facile, et que tu aimerais aller chez le coiffeur mais tu n’as pas le temps ou pas l’argent.

Là, ça peut te vexer. Là, tu peux te remettre en question, te sentir mal ou en colère. Là, il y a une prise sur toi. Pourquoi ? Parce que ce qu’elle dit, tu y crois aussi un peu.

Pourtant c’est une réflexion, comme celle des cheveux roses. Mais, soit elle vient résonner sur un truc déjà sensible en toi ; soit non.

Donc quand tu ne supportes plus les remarques de ton partenaire, demande toi : Pourquoi ça me fait réagir? Est-ce que moi aussi je le crois un peu? Est-ce que ça vient s’ajouter à quelque chose de déjà sensible chez moi ?

Un peu de bienveillance ?

Pour finir je voulais vous donner un peu de bienveillance et vous parler “du choix du moins pire”.

Quand parfois on a envie de dire qu’on est pas d’accord mais on ne le fait pas parce qu’on a pas envie que l’autre se vexe ou se mette en colère.

Parce que oui, des fois ce n’est pas possible. Des fois, on a pas l’énergie ou c’est pas le bon moment pour subir l’autre qui boude pendant trois jours ou pour subir une énième dispute.

Alors votre cerveau prend une décision, parfois de manière instantanée : j’y vais ou j’y vais pas ?

Et votre cerveau prend la décision la mieux pour vous à ce moment là. Ton cerveau cherche à te préserver et à te protéger.

Mais c’est vrai que souvent, ça ne dure qu’un temps. À un moment tu peux avoir le sentiment d’un trop plein.

Ou tu peux aussi aspirer une relation que ne soit pas faite que de décisions “la moins pire”.

Si tu as envie de commencer à travailler sur la communication dans ton couple, j’ai créer un challenge gratuit pour ça : Les cinq clés pour améliorer la communication de ton couple.

Il sort officiellement le 04 septembre 2020 mais les membres de mon groupe Facebook privé et mes abonnés à mes mails privés peuvent déjà le commencer en exclusivité.

Si ça t’intéresse rejoins moi sur ma liste pour que je t’envoie mes mails privés : https://untempspournous.com/

Prends soin de toi.

Lucie

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La tendresse c’est avant ou après l’amour ?

Pour ceux qui préfèrent la vidéo..

Un peu de tendresse ?

Alors aujourd’hui on parle de la tendresse. C’est tout doux, tout mignon la tendresse, y’a rien à dire sur la tendresse ! Mais si, mais si, et vous allez voir c’est hyper intéressant.

Cet article c’est pour ceux qui ont envie d’approfondir leur relation de couple. Ceux qui n’ont pas forcément de grandes difficultés mais qui ont envie de mieux se comprendre, et mieux se connaître.

La tendresse c’est avant ou après l’amour ?

J’ai discuté avec pas mal de femmes et beaucoup me disent “Pour que je fasse l’amour, IL FAUT, qu’il y ait eu avant de la tendresse, et qu’on ne soit pas fâchés”.

Et j’ai discuté avec quelques hommes qui m’ont dit “Moi la tendresse, c’est après l’amour, j’ai trop envie de faire des câlins, de dire des mots doux, de parler pendant des heures”.

Vous commencez à comprendre le truc ?

Pour beaucoup de couple cette tendresse créer des enjeux de pouvoir et parfois des tensions. La sexualité pour avoir de la tendresse et la tendresse pour avoir de la sexualité.

Je pense que c’est aussi parfois des idées reçues mais je vous en reparle un peu plus loin.

La tendresse comme outil de communication et de désir

Pour ceux qui ont envie/besoin de tendresse pour avoir de la sexualité (le plus souvent les femmes mais pas que).

La tendresse est vraiment un outil précieux à utiliser dans votre relation. La tendresse peut être perçue comme un liant, comme une huile pour que la mécanique de votre relation fonctionne mieux.

Souvent les couples aujourd’hui se croisent. Un peu le matin, un peu le soir et de temps en temps ils font l’amour. Ces moments de sexualité sont des moments de connexion importants mais parfois ce sont les seuls. Parce que le reste du temps vous êtes au travail, ou avec les enfants et que vous n’avez pas la disponibilité pour connecter avec l’autre.

La tendresse peut alors être un moyen de vous connecter avec votre partenaire.

Et cela peut aussi être un moyen d’entretenir votre désir. Si vous avez besoin/envie de tendresse pour activer votre libido, cela vous permet d’entretenir des conditions favorables pour votre désir.

Et si on a pas envie de tendresse ?

Je trouve qu’il y a aussi beaucoup d’idées reçues sur la tendresse. Comme le fait que les femmes en ont besoin et que les hommes n’aiment pas trop ça.

Dans les faits, dans la pratique j’aime à dire qu’à la naissance, les bébés garçons aiment autant que les filles les câlins, et les marques d’affection en général.

Cette différence qu’on observe parfois se fait avec le temps, avec l’éducation, avec l’image sociale de ce que devrait être un homme. Et parfois, les hommes s’éloignent de leur envie un peu “primaire” de tendresse.

Et à l’inverse, l’image renvoyée aujourd’hui aux femmes c’est qu’elles aiment la douceur et la tendresse. Et qu’une sexualité sans tendresse c’est “du sexe pour du sexe”, et c’est mal vu.

Je vous invite à prendre conscience de ces carcans sociaux dans lesquels nous sommes et qui nous éloignent parfois de nos envies et nos désirs.

Une femme qui ne veut pas de tendresse n’est pas une s***** et un homme qui veut de la tendresse n’est pas “un fragile ou un soumis”.

PS : Si votre couple connaît actuellement une période de turbulences et que avez connu une infidélité, je propose des accompagnements. Et avant de se lancer, je propose une séance découverte gratuite. Pour plus d’infos : Séance découverte

Prenez soin de vous.

Lucie

Envie d’aller plus loin ?

Retrouve mon challenge gratuit pour t’initier au développement personnel : https://untempspournous.com/challenge-mieux-se-connaitre/

Si tu veux en savoir plus sur les accompagnements que je propose pour les femmes et le couples : https://untempspournous.com/mes-accompagnements/

Mon conjoint est mauvais amant !

Je suis ravie de vous retrouver et de vous parler à nouveau sexualité. On parle aujourd’hui de ce sentiment qu’on a quand on a l’impression que l’autre est “pas terrible au lit”. Ce sentiment de frustration ou de penser que l’autre n’est pas à la hauteur.

Bref on fait quoi quand on l’autre n’est pas l’amant de nos rêves ?

Parfois il y a un décalage entre la sexualité qu’on pense pouvoir avoir avec l’autre et la réalité. “Il pourrait tellement être mieux ! “

Et si on arrêtait de penser que c’est l’autre qui a un problème ?

Je trouve que c’est parfois une attitude passive de se dire : il a un problème, c’est à lui de le régler, il doit faire ceci ou cela, …

Bien souvent, on se sort totalement de l’équation et c’est à l’autre de se débrouiller avec son problème ; ou plutôt avec ce qui nous pose problème.

C’est l’autre qui doit porter la frustration et la déception que l’on ressent.

J’entends aussi souvent : Mais moi je fais des efforts, moi je me renseigne, j’achète des bouquins… et lui ? Lui il est pas terrible et il ne fait pas d’efforts en plus !

J’ai envie d’attirer votre attention sur cette attitude. Si vous dites que cela ne va pas dans votre sexualité, c’est vous qui avez un problème, c’est vous qui avez envie de changement.

Mais si vous allez voir l’autre en lui disant : je ne suis pas satisfait, je veux que ça change alors change ! …

Vous imaginez bien que c’est pas les meilleures conditions pour amorcer un changement chez l’autre.

Cela est valable dans d’autres sphères de votre couple. Cette idée de “C’est l’autre qui dysfonctionne, c’est donc à lui de réparer”, n’apporte souvent que des tensions et des conflits. Vous risquez de vous épuiser et perdre votre temps à attendre que l’autre change.

Votre couple est un ensemble, une dynamique. Vous n’êtes pas seulement deux individus, vous formez un ensemble plus vaste : votre couple. Ce n’est pas l’autre qui a un problème mais bien votre couple qui a un problème. C’est la pratique de votre sexualité qui ne vous convient pas.

Et c’est donc bien ensemble que les choses se travaillent pour que la relation s’améliore.

Mieux se connaître plutôt que de focaliser sur l’autre

À mon sens, c’est plus constructif de définir ce dont on a envie et besoin plutôt que de dire que c’est l’autre qui fait mal.

Qu’est ce que vous aimeriez et que vous n’avez pas ? Qu’est ce que vous avez qui ne vous convient plus /pas ?

C’est important d’avoir une analyse plus fine que seulement un ressenti de “C’est pas terrible”. Et ensuite de communiquer avec son partenaire. À ce moment là vous sortez d’une attitude passive, d’attendre que l’autre fasse et vous proposez des choses, vous partagez vos besoins et vos envies.

C’est une toute autre dynamique !

Il est mauvais ou il a besoin d’être initié ?

J’ai rencontré des femmes qui au lieu de me dire que leur conjoint était mauvais m’ont dit qu’elles avaient dû l’initier.

Pour autant, c’est la même chose, au lit elles étaient insatisfaites. Mais leur état d’esprit était différent. Elles avaient envie de l’aider pour qu’il connaisse mieux leur fonctionnement, ce qu’elles aiment.

Elles ont pris le parti d’accompagner leur partenaire pour qu’ils trouvent ensemble des solutions pour qu’elles soient plus satisfaites.

Si tu veux aller plus loin, je t’invite à regarder la vidéo. J’y parle aussi d’incompatibilité.

Si vous avez envie d’aller plus loin à deux, si vous voulez être dans une démarche active pour améliorer votre sexualité et votre relation, je propose des accompagnements en ligne pour les couples.

Pour en savoir plus c’est par ici : https://untempspournous.com/mes-accompagnements/

Prenez soin de vous.

Lucie, Thérapeute de couple

Infidélité. Comment pardonner ?

Pour ceux qui préfèrent la vidéo..

Infidélité. Comment pardonner ?

J’ai déjà fait une première vidéo sur l’infidélité que je vous invite à regarder pour commencer. Dans cette première vidéo je parle du ressenti juste après avoir découvert l’infidélité et des difficultés à s’écouter pour savoir si on pardonne ou pas.

Aujourd’hui, je vais un peu plus loin. Vous avez connu une infidélité et vous avez pris la décision de rester, de continuer, de pardonner.

Et beaucoup de personnes ont fait le même chemin que vous et certaines sont venus me voir en me demandant : Ok et une fois que j’ai pris la décision de pardonner, comment je fais ?

Pourquoi j’ai encore mal alors que j’ai décidé de pardonner ?

Après le choc, le tsunami de la découverte de l’infidélité, vous avez pris votre décision. Vous avez pesé le pour et le contre et vous avez décidé de rester. Vous vous êtes peut être dit que vous vouliez donner encore une chance à votre histoire, ou vous n’avez pas envie de remettre en question tout ce que vous avez construit.

Sauf que toutes ces réflexions ont été faites avec votre tête, c’est votre mental qui pèse le pour et le contre et qui s’en sert pour prendre une décision.

Mais vous n’êtes pas qu’une tête, vous êtes aussi un coeur, des tripes et pour les plus spirituels d’entre vous, une âme.

Alors oui, votre tête dit “On pardonne”, mais que dit votre coeur ? Et vos tripes? Et votre âme?

Bien souvent le temps est plus long pour accepter, pour pardonner, pour passer à autre chose que pour votre tête.

Les 3 étapes pour pardonner une infidélité.

Pour parler de l’infidélité, j’aime bien utiliser l’image d’une blessure.

  1. On nettoie la blessure.

C’est l’idée qu’il ne faut pas laisser d’impuretés (de non dits, d’incompréhensions). Alors c’est important de beaucoup se parler et que vous puissiez vraiment sortir de vous toutes vos émotions (tristesse, colère, rage, dégoût…)

Et c’est aussi important de poser les questions que vous avez besoin de poser. Qu’il ne reste pas de zones d’ombres et de doutes.

Je ferais quand même ici une précision. Parfois, on a tendance à poser milles fois la même question, sous un autre angle ou de manière détournée. Et quand on voit une incohérence, alors on se jette dessus “Ce n’est pas ce que tu m’as dis quand je t’ai posé la même question il y a deux jours, comment je peux te faire confiance ?”.

Souvent, on pense que quand on dit la vérité, alors si on nous pose vingt fois la même question on répondra la même chose. Ce n’est pas aussi simple que cela. L’autre, qui a été infidèle, qui craint de vous perdre, qui a peur de vous blesser davantage, se met beaucoup de pression pour vous répondre. Il peut aussi s’énerver des mêmes questions qui reviennent. Et à force de répéter encore et encore, en donnant toujours plus de détails, il y a parfois des incohérences, des confusions. Et ce n’est pas forcément le signe d’un mensonge.

2. On met un pansement.

Mettre un pansement peut prendre plusieurs formes, mais l’objectif c’est de solidifier pour que la guérison se fasse. Avec les couples que j’accompagne, on parle de réengagement et de pardon.

Se réengager, c’est l’idée de se choisir à nouveau, maintenant, après l’infidélité. “Je te choisis à nouveau et tu me choisis à nouveau”. C’est l’occasion aussi de rappeler ou modifier les “termes de votre contrat de couple”. Qu’est ce que tu t’engages à respecter ?

Et l’idée du pardon c’est d’arrêter d’en vouloir à l’autre. C’est tirer un trait sur ce qui s’est passé. Ce n’est pas oublier mais c’est arrêter de le reprocher.

3. On attend que ça cicatrise.

Même si c’est difficile à entendre pour ceux qui le vivent, le temps est votre allié. La plaie est à vif dans les débuts, puis moins douloureuse, et à la fin il ne reste qu’une cicatrice.

Dans l’attente que ça cicatrise, je vous encourage à ne pas toucher au pansement toutes les dix secondes. On n’en parle pas toutes les semaines, et on ne le balance pas à l’autre dès qu’il dit un truc qui ne vous convient pas.

Enfin, le dernier point, il faut accepter que l’on va vivre quelques temps avec une confiance en l’autre bancale. C’est évident, que votre confiance ne va pas apparaître d’un coup un matin. Elle a été mise à rude épreuve et elle va devoir se restaurer progressivement.

C’est donc normal si dans les débuts vous êtes plus méfiant, sur la réserve, et peu rassuré. Cela fait parti du processus.

Bon, je sais que le sujet n’est pas très drôle aujourd’hui, mais c’est important pour moi d’en parler. Pour rassurer les couples qui font le choix d’avancer quand même, qui souhaitent dépasser cette épreuve et qui se sentent souvent bien seuls pour le gérer.

PS : Si votre couple connaît actuellement une période de turbulences et que avez connu une infidélité, je propose des bilans de couple. C’est une séance qui dure 1h30 à faire seule ou en couple. On y aborde toutes les sphères de votre couple et on peut prendre le temps de faire un focus sur cette épreuve que vous avez vécu. Contactez moi pour plus d’infos.

Prenez soin de vous.

Lucie

Envie d’aller plus loin ?

La première vidéo sur l’Infidélité : https://youtu.be/tpTDVaO4Ds0

Retrouve mon challenge gratuit pour t’initier au développement personnel : https://untempspournous.com/challenge-mieux-se-connaitre/

Si tu veux en savoir plus sur les accompagnements que je propose pour les femmes et le couples : https://untempspournous.com/mes-accompagnements/

J’ai honte d’avoir des problèmes de couple

Pour ceux qui préfèrent la vidéo..


Souvent, on me dit que ce n’est pas le moment pour se lancer dans un accompagnement pour son couple. Ou qu’on a envie de le faire tout seul, “Non, non, on va se débrouiller”.

On a pas de problème avec l’idée d’un coach sportif pour perdre du poids ou prendre du muscle. On reconnait qu’il a une expertise et on a pas honte qu’il nous aide à améliorer l’efficacité de nos actions. On comprend bien que c’est nous qui allons faire le boulot et transpirer mais on comprend qu’avec un coach sportif on ira plus vite et on sera soutenu.

Mais pour son couple c’est pas pareil, on se dit qu’on devrait être capable de faire seul. On pense que ce serait “mieux” si on y arrive seul.

Non, ce n’est pas inné de savoir s’occuper de son couple.

J’ai toujours trouvé que c’était surprenant que l’on ai aucune sorte de “formation” pour son couple. Alors que c’est souvent, l’une des relations les plus importantes de sa vie.

Auparavant, dans les temps anciens comme on dit, les transmissions familiales étaient plus présentes. Les jeunes garçons et les jeunes filles étaient initiés par leurs parents ou par les adultes autour d’eux sur la vie de couple, la sexualité.

Aujourd’hui les transmissions familiales sont plus rares, on parle moins de ces choses là, dans nos sociétés modernes qui se disent pourtant de plus en plus libérées.

Et dans les temps anciens, on reproduisait le schéma parental, sans trop se poser de questions. Aujourd’hui, les individus pensent de plus en plus par eux mêmes et s’éloignent parfois des valeurs et des idées parentales.

Alors comment on fait si on a pas eu de transmissions familiales ? Et comment on fait si on en a eu mais qu’on est pas d’accord et qu’on veut faire autrement ?

C’est une des raisons profondes qui font que je fais ce métier, j’ai vraiment à cœur de désacraliser les relations de couple, de dépoussiérer toutes ces croyances anciennes.

Les couples modernes ont soif de se connaître et de se comprendre d’avantage. Ils veulent apprendre de nouvelles choses et acquérir de nouvelles compétences et connaissances.

Certains ont aussi envie d’optimiser leur relation et leurs échanges. Ils veulent devenir des “experts” de leur relation, pour la nourrir et vivre quelque chose de plus intense.

Dans mes contenus, je cherche vraiment à vous aider à apprendre à prendre soin de votre couple.

Décomplexons les problèmes de couple !

Vous êtes deux êtres humains différents, vous n’avez pas la même éducation, pas la même manière de voir les choses et des besoins différents.

Et vous prenez la décision de vivre ensemble, puis par la suite d’avoir des enfants. Vous devez donc vous mettre d’accord sur le quotidien, sur l’éducation des enfants, …

C’est à mon sens normal, qu’il y ait des moments où ça ne fonctionne pas, ou que ça fonctionne seulement un temps.

Vous n’êtes pas la même personne à 20 ans qu’à 35 ans. Vos besoins, vos envies, et votre quotidien est souvent très différent.

Ce qui fonctionnait au début de votre relation ne fonctionnera sans doute pas, dix ans après.

Cela ne veut pas dire qu’il y a un dysfonctionnement, que vous faites mal les choses, que vous ne vous aimez plus assez l’un l’autre.

Vous êtes juste deux être humains qui cherchent à s’harmoniser.

PS : Si votre couple connaît actuellement des difficultés de communication ou si vous avez envie d’améliorer la qualité de vos échanges, restez connectés ! Je vais sortir très bientôt un challenge gratuit Les 5 clés pour améliorer ta communication de couple.

Abonnez vous à mes mails privés pour ne pas rater la sortie : https://untempspournous.com/

Prenez soin de vous.

Lucie

Envie d’aller plus loin ?

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