Avant de choisir entre l’un et l’autre (ou les 2 !), encore faut-il connaître la différence entre sexologue et sexothérapeute. Vous ressentez des douleurs lors des rapports sexuels ? Vous aimeriez booster la sexualité de votre couple ? Vous aimeriez obtenir de l’aide pour vos problèmes d’érection ? Alors cet article vous sera utile. Je vous explique d’abord la différence entre sexologue et sexothérapeute, puis je vous détaille les motifs de consultation que je croise couramment en tant que sexothérapeute en Essonne et en ligne.
La différence entre sexologue et sexothérapeute
La différence entre sexologue et sexothérapeute est simple à expliquer en quelques mots : l’un a une formation médicale et l’autre non. Le sexologue, à l’instar du gynécologue ou de l’urologue, par exemple, fait partie du corps médical. Le sexothérapeute, pour sa part, n’a pas de formation médicale et aborde les difficultés et les problèmes sexuels sont un angle psychologique et relationnel.
« Souvent, les personnes, par exemple, qui vont venir consulter un·e sexothérapeute, c’est parce que : « j’en ai parlé à mon médecin traitant, j’en ai parlé à ma gynéco et ce n’est pas au niveau physiologique, ce n’est pas au niveau de mon corps ». Vous voyez ? Typiquement, des femmes qui vont avoir des douleurs dans leur sexualité, qui vont en parler à leur gynéco, qui va leur dire : « Je ne vois rien. Il n’y a rien qui explique physiologiquement vos douleurs. ». »
Bien sûr, il y a aussi des professionnels qui ont les 2 casquettes. Pour ma part, je suis sexothérapeute.
« J’arrive une fois que le médical est écarté, que ce n’est pas à ce niveau-là que ça se joue et qu’on est plutôt sur quelque chose de l’ordre du psychologique, […] du relationnel. »
Les motifs de consultation dans mon cabinet de sexothérapie en Essonne et en ligne
Maintenant que la différence entre sexologue et sexothérapeute est bien claire, je vais vous donner une liste (non exhaustive bien sûr !) de motifs de consultation en sexothérapie :
- les douleurs pendant le rapport, notamment pendant la pénétration pour les femmes ;
- tout ce qui concerne le désir (perte ou baisse de désir, désir différent d’avant, disharmonie entre les désirs au sein du couple, trop de désir, addictions au sexe, au porno, à la masturbation…) ;
- du côté masculin, les troubles de l’érection et de l’éjaculation (trop rapide… ou trop lente).
« Petite parenthèse là-dessus parce que c’est assez méconnu et qu’il y a beaucoup d’hommes qui sont un peu dans une forme de fatalité, surtout des hommes qui sont entrés dans la sexualité comme ça. Dès leur plus jeune âge, ils ont eu une éjaculation trop rapide ou une éjaculation trop tardive et du coup : « ba ça fait partie de qui je suis ». Ils ont parfois le sentiment qu’il n’y a pas beaucoup de marge de manœuvre. Aujourd’hui, on a vraiment beaucoup progressé là-dessus. Il y a plein d’outils de compréhension du fonctionnement de l’homme et de son réflexe éjaculatoire, qui permettent d’avoir vraiment des belles avancées. »
Parenthèse fermée. 😉 Je continue la liste des problèmes pour lesquels je peux vous accompagner en sexothérapie, dans mon cabinet en Essonne ou en ligne :
- tout ce qui tourne autour de la notion de performance, des « il faut que… » (fréquence des rapports, obligation de pénétration, durée de la pénétration…) ;
- les différences au sein du couple (différences de fréquence, d’envies, de fantasmes, d’intensité, changement au fil du temps…) ;
- la routine qui amène l’ennui ;
- le fait de n’avoir que peu, voire pas, de sexualité ;
- la période qui suit un événement de vie (accouchement, dépression, maladie…).
« Parfois, avec la maladie ou après un accouchement, la sexualité va être différente. On ne va pas être sur la même chose. Le corps peut avoir changé. Les possibilités physiques peuvent avoir changé et donc, il y a besoin de réinventer à nouveau la sexualité. »
Pour terminer, j’attire votre attention sur la notion de souffrance (au sens large) dans le fait d’avoir besoin (ou non) de consulter un·e sexothérapeute.
« Il y a vraiment, en sexothérapie, cette notion de souffrance. Tout ce que je vous ai listé (à part le fait d’avoir des douleurs), mais le fait d’avoir peu de désir, le fait d’avoir des troubles au niveau de l’érection, le fait d’avoir cette routine dans la sexualité, ça peut ne poser aucun problème. Ce n’est pas systématiquement le signe d’un problème. Ce n’est parce que j’ai une sexualité routinière ou que j’ai une éjaculation tardive que j’ai un problème en soi. Par contre, ça devient un problème et ça devient quelque chose où je vais consulter soit parce que ça devient un problème pour moi […], soit parce que ça créé un problème et une souffrance chez l’autre et que ça a un impact sur la relation. Ce sont vraiment les 2 portes d’entrée qu’on va avoir en sexo. »
Si vous aviez besoin de précision sur la différence entre sexologue et sexothérapeute, j’espère que c’est plus clair pour vous. Si, à la lecture de cet article (ou suite à l’écoute de cet épisode de podcast !), vous avez envie de consulter une sexothérapeute, je suis disponible dans mon cabinet en Essonne ou en ligne.