Thérapie de couple en Essonne | Quelle durée, quel contenu ?

Bienvenu dans ce nouvel article de ma série sur la thérapie de couple et sur le métier de conseillère conjugale, que j’exerce dans l’Essonne. Si vous vous posez des questions sur les professionnels du couple, les relations amoureuses, la sexualité et toutes les difficultés liées à ces thématiques : vous êtes êtes au bon endroit. Si vous traversez une période compliquée avec votre conjoint, que vous songez à entamer une thérapie de couple en Essonne ou en ligne, tout en ne sachant pas bien ce dont il s’agit et comment ça fonctionne : j’ai envie de répondre à vos questions. Je m’appelle Lucie Mupatsh, je suis thérapeute de couple à Chilly-Mazarin, au sud de Paris, entre Massy, Palaiseau, Longjumeau et Athis-Mons. Pour cette fois-ci, nous allons aborder ce sujet avec un angle concret, en abordant l’aspect du contenu et de la durée. Comment se déroule une thérapie de couple ? Comment se passe une séance ? Combien de temps dure une thérapie de couple ? Je réponds à vos questions… en ce qui concerne ma façon de faire, du moins. ?  

Comment se déroule une thérapie de couple en Essonne ?

La première séance

Alors, comment se déroule une thérapie de couple ? Souvent, pendant la première séance, on « ouvre les vannes ». Je laisse parler et j’adopte une posture d’écoute active, une posture réceptive pour voir ce qui arrive. Il faut se dire que lors de la première séance, il s’agit souvent de libération émotionnelle. C’est brouillon, confus, ça part dans tous les sens. Les clients me disent qu’ils ne sont venus que pour un problème… mais en découvrent plein d’autres. C’est l’arbre qui cache toute une forêt. Une fois qu’ils y sont, ils se rendent compte que ça part dans tous les sens. Ça peut être assez déroutant, déstabilisant. Souvent, mes clients terminent la première séance en se disant qu’il « y en a pour des années et des années… ». Je tâche alors de les rassurer, en leur disant que ça donne cette impression parce qu’ils viennent tout juste de s’ouvrir.

Précision importante, je le dis et le redis : même si vous avez le sentiment qu’il s’agit encore et encore des mêmes sujets, je vous assure qu’en parler entre vous et en parler lors d’une séance, ça n’a rien à voir. On me le dit souvent : « Ce sont des conversations que nous avons déjà eues, et re-eues, et re-re-eues ». Pour autant, ces mêmes clients constatent que lorsque c’est fait en présence d’un tiers, ça n’a rien à voir.

À noter également : le côté « libération émotionnelle » de cette première séance peut provoquer des émotions très fortes. Il peut y avoir des pleurs, de la colère… Tout ce qui était contenu peut enfin se poser dans un espace. On peut enfin déballer tout ce qu’on avait sur le cœur. Ça ressemble souvent à ça, la première séance d’une thérapie de couple en Essonne ou en ligne avec moi. ?

Le déroulé des séances suivantes

Ensuite, je prends la température, parce qu’en fait, il n’y a pas de règle. Ça dépend vraiment des gens et des couples !

  • Certaines personnes ont des logiques « coaching-objectif » : « Nous voulons que ça fonctionne comme ci, comme ça. Nous voulons atteindre cet objectif. ». C’est un fonctionnement comme un autre, je n’ai aucun problème avec ça. En plus, c’est assez dans l’air du temps, ce côté coaching. ? C’est une très bonne approche. Nous définissons alors ensemble comme arriver au but souhaité et quels sont les freins, jusqu’à déterminer comment nous pouvons travailler ensemble pour lever les blocages.
  • D’autres couples ne sont pas dans tout dans cette logique et viennent plutôt avec un « là, ça ne va pas ». Parfois aussi, pour certains couples, ça ne va tellement pas que la notion du « Qu’est-ce qu’on veut ? », ils en sont loin. Ils veulent juste aller mieux, arrêter de souffrir, arrêter de se parler comme ça, arrêter ce fonctionnement. Là, on n’est pas sur la logique de l’objectif et donc il s’agit plus de séances axées sur le moment présent – je détaillerai ensuite comment ça peut se dérouler.
  • Il y a aussi des personnes qui viennent en thérapie dans une logique de compréhension. Je retrouve notamment cela chez des femmes qui viennent seules, mais aussi avec des couples. Néanmoins ce sont souvent des femmes qui viennent seules pour me dire : « Je veux comprendre, j’en ai marre de toujours être dans les mêmes schémas. J’en ai marre de répéter et répéter encore les mêmes situations. ». Parfois aussi, elles racontent qu’elles ont conscience de ne tomber « que sur des abrutis, comme l’était mon père (ou mon ex), mais je n’arrive pas à me distancer de ça. ». Il s’agit souvent d’une répétition de scénarios qui nécessite surtout un travail de compréhension de soi-même pour venir débloquer des choses. Concernant les couples qui viennent pour ce besoin de comprendre, je rencontre pas mal d’amoureux qui, sans forcément en avoir conscience, ont vécu quelque chose au début de l’histoire. Ils ne vont pas bien, veulent comprendre d’où cela vient et, quand je les questionne, je remarque qu’au début de la relation, il y a eu un événement marquant. Ces couples ont besoin de comprendre ce qu’il s’est passé et ce qu’ils ont inconsciemment installé dans leur relation, pour mieux vivre autrement.

Vous voyez les cas de figure sont aussi variés que les couples que je rencontre. ?

Quel est le contenu d’une séance avec une conseillère conjugale ?

Décortiquer une dispute

Développons maintenant plus en détail ce dont je peux parler avec mes clients lors d’une séance avec moi. Vous vous en doutez, pour ce qui est du contenu des séances : ça dépend aussi ! Je fais beaucoup de reprises d’une dispute ou d’un événement douloureux, en prenant le temps de le « détricoter ». Ça m’arrive souvent de recevoir des couples qui se sont disputés il y a 3 jours, avec lesquels nous allons réétudier la scène. « Allez, refaites-moi le film, moi je n’étais pas là. Comment ça s’est passé ? ». Ils vont alors revenir sur cette dispute et se mettre à la place de l’autre. « Je t’ai dit ça et il s’est passé ci. » Chacun va alors écouter le point de vue de l’autre, sur la manière dont il est entré dans cette posture conflictuelle.

Bien souvent, et ça c’est mon travail, le but est d’observer ce qu’il y a derrière. Vous savez, parfois on s’énerve du comportement de l’autre, alors qu’il fait ça par amour ou par peur. Si ça vous est déjà arrivé, vous savez qu’on a alors l’impression que les actions de l’autre sont dirigées contre nous : « Il m’a dit ça, il a fait ça. C’était par rapport à moi, pour me faire de la peine. » Moi, depuis ma posture professionnelle, quand j’entends le discours de l’autre, j’écoute différemment.

Quand on est au sein d’un couple qui se dispute, qu’il y a des tensions et que ça dure, au bout d’un moment, on a l’impression que l’autre est contre nous. Je les vois très souvent, ces couples-adversaires. Naissent alors ces impressions que : « Il fait ça pour me faire chier, il sait que ça va me faire de la peine ! », « De toute façon il n’en a rien à faire de moi », etc. Tu vois de quels discours je parle, dans lesquels « l’autre est contre moi ». Quand on se dispute, quand quelque chose ne fonctionne pas bien, on se retrouve à interpréter les actions de l’autre comme ayant pour but de nuire. Moi, avec ma casquette de thérapeute, je ne suis pas du tout dans ce fonctionnement. Quand l’un donne son discours, explique le pourquoi du comment, je ne l’écoute pas avec cet à priori que « il est contre elle, pour la faire chier ». Moi, je suis neutre. Je vais donc déceler dans le discours de l’autre ses motivations réelles. Bien souvent, comme je le disais : il ne fait pas ça pour « faire chier », mais plutôt par peur, par non-envie, par amour pour l’autre, etc. Certains couples vont jusqu’à se disputer très sévèrement alors que l’un et l’autre sont animés par de l’amour. « C’est par amour que je fais ça. » ou « C’est par amour que je ne fais pas ça. »… mais on est tellement abîmé par l’autre qu’on ne se le dit même pas et qu’on ne le voit même plus. Ça, c’est moi et ma casquette de thérapeute.

J’ai fait une digression, mais donc, pour en revenir au contenu : fréquemment, on reprend une dispute ou un événement pour l’analyser. Ça peut être, par exemple : « J’ai eu un échange par sms, j’ai besoin qu’on en rediscute. » ou « On a eu un appel téléphonique, j’aimerais qu’on revienne dessus. ». Il s’agit de reprendre un événement pour le restaurer auprès de moi, afin d’en faire quelque chose de plus confortable et agréable.

Analyser son histoire amoureuse ou familiale

Pour tous ceux qui ont envie de comprendre en profondeur ce qu’il se passe, il s’agit souvent de faire des liens. Ce peut être des liens avec d’anciennes histoires douloureuses ou avec son histoire familiale, pour comprendre ses propres mécaniques. En ce qui concerne l’historique familial, l’approche que j’ai change d’une personne à l’autre. Si c’est quelqu’un que je ne vois qu’une fois, je n’aborde pas forcément le sujet. Mais, avec quelqu’un que je suis pendant plusieurs séances, parfois, je demande à ce qu’on me parle du couple parental. Avec quel modèle a-t-on grandi ? Quelle fut la matrice ? Qu’est-ce qui a été observé du fonctionnement amoureux dans la petite enfance ? Avec quelle image du couple a-t-on grandi ? Parfois, je dois poser la question, et parfois, les gens font ou ont fait eux-mêmes les liens : « Je fais comme ma mère, je me retrouve en elle… », « Je suis tombée sur un homme qui est comme mon père ». En tout cas, il arrive souvent que, lors d’une séance, l’idée soit de faire des liens entre différents moments ou facettes de sa vie, pour mieux comprendre le présent. Si le résultat ne convient pas, on peut alors travailler à s’en détacher.

Aborder en détail une thématique précise

Enfin, le contenu des séances peut aussi être thématique. J’aime bien ça, faire des séances thématiques. ? J’apprécie notamment quand c’est le couple lui-même qui la propose ! En fin de séance, tout à la fin, il arrive souvent qu’un sujet commence à être abordé… et souvent, il s’agit de la sexualité. Dans ce cas-là, j’explique que, comme il ne reste que 5 min, on ne peut pas entamer cette discussion maintenant. Puis, je rajoute qu’on peut prévoir une thématique sexualité pour la prochaine séance. Du coup, ça permet au couple, durant le temps entre les 2 séances, de commencer, consciemment et/ou inconsciemment, à « mouliner » autour de ce sujet. La fois d’après, on se fait une belle séance dédiée !

Combien de temps consulter une thérapeute de couple en ligne ou en région parisienne ?

Maintenant, si vous êtes à la recherche d’une thérapie de couple en Essonne ou en ligne, vous savez comment elle se déroulera avec moi ! Passons à la seconde question à laquelle j’ai prévu de répondre dans cet article : « Combien de temps dure une thérapie de couple ? ». Et bien ça dépend aussi ! ? Certaines personnes, qui ne vont pas bien à un moment donné et qui ont juste besoin d’un espace pour venir déposer ça, viennent seulement pour 1 ou 2 séances. On fait quelques liens, on trouve du sens dans tout ça et on repart pour un tour. Ces personnes n’ont pas forcément envie ou besoin d’un travail plus approfondi.

À côté de ça, il y a des couples que j’accompagne pendant 5, parfois 10 séances, pour réaliser un travail plus en profondeur. C’est notamment le cas avec les couples qui ont envie de comprendre beaucoup de sujets ou de faire des liens avec leur propre histoire.

Quelle fréquence prévoir pour les rendez-vous ?

Les couples en crise

Quand on parle de durée, la question de la fréquence vient vite à l’esprit. Quel est le bon délai entre les séances pour une thérapie de couple en Essonne ou en ligne ? Pour cette question comme pour le reste : je rappelle que je vous parle de ce que je pratique, moi. Quand il s’agit d’un couple en crise, avec une tension très forte, des disputes violentes, une situation inconfortable et douloureuse, je préconise de se voir une fois par semaine, voire plus. Cela me semble nécessaire au moins dans les débuts. Ça m’est arrivé de faire des séances à moins d’une semaine d’intervalle, pour des situations étouffantes entre des partenaires ayant vraiment besoin d’apaisement. Une fois la pression un peu redescendue, on peut passer sur un rythme de croisière. Donc, si crise, je dirais que la bonne fréquence est d’une fois par semaine, voire plus fréquemment encore. C’est entre autres dans ce type de cas de figure qu’il est intéressant de savoir que je réalise des consultations dans mon cabinet de Chilly-Mazarin, au sud de Paris, près de Massy et Palaiseau… mais aussi en ligne ! Ça peut grandement faciliter l’organisation, parfois si compliquée quand les relations entre partenaires sont très électriques.

Sinon, le rythme de croisière est plutôt d’une fois tous les 15 jours. Je pense que c’est important de laisser du temps pour que ça « redescende ». Ainsi, ce qui a été dit en séance a le temps de se diffuser, de faire son chemin. Les conjoints peuvent prendre le temps d’en reparler avec quelqu’un de la famille, entre eux ou avec ou un ami. Cela peut permettre de refaire d’autres liens, de comprendre d’autres choses, de penser, etc. C’est important de garder du temps pour laisser de la place à de nouvelles choses d’apparaître. Également, il faut pouvoir mettre en pratique dans la réalité ce qui a été dit en séance : « OK, nous avons parlé de ça, j’essaie. ». Est-ce que ça fonctionne ? Si ça ne fonctionne pas : pourquoi ? Il faut du temps pour expérimenter cela dans la vraie vie. Pour toutes ses raisons, tous les 15 jours, ça me semble pas mal.

L’entretien du couple

Après, il y a ce que j’appelle « l’entretien ». Cela, je le propose à des personnes seules ou à des couples que j’ai accompagnés et pour lesquels « le gros du travail » a été traité. Ils vont mieux, mais on fait un peu d’entretien, c’est-à-dire qu’on se voit ponctuellement. Ça peut être 1 fois par mois, tous les 2 mois ou 1 fois tous les trimestres. Ce sont des séances ponctuelles, qui font du bien, pendant lesquelles on revoit ou on réajuste certaines choses. C’est un temps pour prendre soin de son couple.

Certains amoureux ont besoin de ça, d’avoir un espace rien que pour eux, pour se dire les choses et rééquilibrer les éventuelles tensions émergentes. J’aime bien le dire : j’accompagne des couples qui vont mal, mais aussi d’autres qui vont bien ! ? Ces conjoints ont envie de mieux se comprendre, de trouver de meilleurs outils pour communiquer. Ils ont envie d’optimiser leur relation pour qu’elle soit encore mieux, même s’ils vont déjà très bien.

Il peut s’agir de couples qui ont déjà fait une thérapie. Ils allaient mal, ils vont désormais bien, mais ils ressentent quand même l’envie ou le besoin d’entretenir ce travail de dialogue. Ça peut aussi être des couples qui ont vécu des périodes ou des événements très compliqués, sans forcément être passés par une thérapie. Ils réalisent que là, ça va mieux, mais ils ont quand même peur que ça redescende. Du coup, ils ressentent le besoin d’être rassurés, en se disant qu’ils ont une séance par mois pour les soutenir. Grâce à cela, ils peuvent se dire que si ça ne va pas, s’ils sentent qu’ils sont peut-être en train de retomber dans quelque chose de dangereux, alors ils pourront en parler durant la prochaine séance. Même si la situation n’est pas en train de se dégrader de nouveau, le simple fait qu’ils disposent d’un entretien régulier peut faire du bien.

Quelle durée et quel contenu pour une thérapie de couple en Essonne ? | Résumé

Voici, en résumé, les réponses à vos questions autour du contenu et de la durée de la thérapie de couple en Essonne ou en ligne que je peux vous proposer :

Je m’arrête là pour cet article ! J’espère que ça vous aura apporté des réponses ou des informations. S’il vous reste des questions, si vous avez envie que j’aborde d’autres thématiques, ou que j’approfondisse celle-ci : n’hésitez pas à me contacter via mon site internet. J’en profite pour vous remercier pour tous les retours positifs que vous m’avez faits sur le précédent article, sur le public et les raisons qui peuvent amener à consulter une conseillère conjugale. Je suis ravie qu’il vous ait plu ! Si, avec ou sans votre partenaire, vous avez envie de vous lancer dans une thérapie de couple en Essonne, près de Chilly-Mazarin, pour traverser une période de crise, pour prendre du recul sur vos précédentes histoires amoureuses ou pour prendre soin de votre couple : je suis à votre disposition ! Je suis située au sud de Paris, entre Massy, Palaiseau, Longjumeau et Athis-Mons. Si vous habitez ailleurs en France, tout va bien : je suis aussi thérapeute de couple en ligne !

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