Pourquoi je n’arrive pas à le quitter ?

Dans cet article, on va discuter de rupture amoureuse, parce que c’est un sujet qui parle à beaucoup de monde et que je trouve important ! C’est une décision difficile, de quitter son partenaire. Lors de mes thérapies de couple, j’entends beaucoup de doutes, que tu ressens peut-être toi aussi. « Alors que je ne me sens pas bien dans cette relation, alors que je ne me sens plus amoureuse, je n’arrive pas à romprePourquoi je n’arrive pas à le quitter ? » Je te propose 4 réponses, qui peuvent correspondre à ta situation, dans cette période entre le moment où tu te rends compte que ça ne va pas dans ton couple, et celui de ta prise de décision ou de ta mise en action. C’est une période souvent longue et compliquée, avec laquelle on a du mal à se dépatouiller, sur laquelle on ne met pas suffisamment de mots. Avec cet article, en tant que thérapeute de couple, j’ai envie de t’apporter de la bienveillance dans ce que tu traverses. Pour me présenter en 3 lignes, moi c’est Lucie, thérapeute de couple. J’accompagne des couples et des solos qui rencontrent des difficultés dans leur vie sentimentales, relationnelles et sexuelles. Je consulte en ligne et dans mon cabinet en Essonne. Plus d’infos juste ici.

1. Ta rupture amoureuse n’implique pas seulement de quitter l’autre

Pourquoi je n’arrive pas à le quitter ? Pourquoi est-ce si compliqué de partir ? La première réponse que j’ai envie d’apporter, c’est que c’est dur parce qu’il ne s’agit pas « juste » de partir. Il y a aussi une notion de deuil, et j’ai envie qu’on s’en parle, parce que c’est important. Quand tu quittes quelqu’un, c’est aussi à une partie de toi que tu renonces. Tu renonces à celle que tu es, à celle que tu étais avec l’autre. Ce n’est pas évident, de laisser aller cette partie de soi, parce que cette femme que tu étais avec l’autre est unique. Je crois vraiment qu’il y a une partie de nous qui est « nous » de manière intrinsèque, quelles que soient les personnes autour de nous, mais qu’il n’y a pas que ça. Je trouve que nous sommes aussi des personnes différentes, qui reflètent un peu, quelque part, l’environnement dans lequel nous nous trouvons. Les autres, autour de nous, mettent en avant certaines facettes de nous. Dans mes accompagnements, j’entends souvent des femmes qui me disent : « Je ne comprends pas, avec quelqu’un d’autre je suis complètement différente. » J’ai envie de répondre que non, pas forcément. C’est aussi toi, mais la personne en face met en avant, reflète, fait ressortir une autre partie de toi-même. Cela est vrai aussi dans le couple : avec la personne qu’on choisit, il y a cette alchimie particulière qui nous fait nous refléter plutôt comme ça ou plutôt comme ci. Cette partie de toi, cette alchimie-là, celle que tu es au travers de cette relation, c’est aussi son deuil à elle qu’il est important de faire, lors d’une rupture amoureuse. De plus, au fil des mois ou des ans, tu as pu te montrer un peu vulnérable, confier des doutes et des choses un peu compliquées de toi-même. Au final, tu as déposé une partie de toi auprès de cette personne, dans ce couple. C’est aussi une partie de ton histoire et c’est aussi à ça que tu renonces lors d’une séparation. Tant que vous êtes ensemble, ça continue d’être là et d’exister, mais quand tu le quittes, il faut dire au revoir à tout ça. 

Voilà ce que j’avais envie de rappeler pour commencer cet article. Une séparation, ce n’est pas seulement faire un trait sur une histoire et passer à autre chose. Il y a des choses qui ne partent pas avec nous, il y a des choses qui s’éteignent avec la relation et ce n’est pas forcément facile de leur dire au revoir. 

2. Tu n’arrives pas à le quitter parce que tu vois ça comme un échec

Une deuxième raison qui fait que ça peut être compliqué de quitter quelqu’un, c’est que c’est vu comme un échec. Il y a une notion très présente de remise en question. Même si je le dis, et je ne suis pas la seule : je ne pense pas que ce soit un échec, que d’avoir une relation qui se termine. Mais il faut en parler, car c’est spontanément à ça qu’on pense. Toutes les femmes que je rencontre me le disent. Au début en tout cas, à la fin elles ont un autre discours, mais au début il s’agit vraiment de ça : « Je n’ai pas réussi quelque chose, je me suis investie, j’ai choisi cette personne, j’ai construit quelque chose avec lui, j’ai cru à notre histoire et je me suis trompée, je n’aurai pas dû, c’est donc un échec. » Ainsi, le fait d’officialiser la séparation, le fait de prendre une décision, c’est aussi mettre en avant cet échec. Si tu te demandes « Pourquoi je n’arrive pas à quitter l’autre ? », c’est peut-être parce que tu as l’impression qu’une rupture amoureuse est un échec. Dans ce cas, forcément, tu as un peu du mal à admettre cette séparation. Et une fois que tu l’as admise, l’officialiser, le dire à tout le monde, c’est encore une autre histoire. 

Derrière cette peur de l’échec, se cachent souvent beaucoup de doutes également et c’est aussi cela qui demande du temps et qui va faire qu’il s’agit vraiment d’un chemin. J’accompagne régulièrement des femmes qui sont dans le doute pendant des mois et des mois et des mois. Le fait de dire à l’oral, de dire à quelqu’un « j’ai pris ma décision », c’est déjà un peu l’officialiser. Quand toi-même tu es bourrée de doutes et d’incertitudes, alors c’est compliqué d’avoir une position officielle et affirmée. Quand t’es bancale, quand t’es dans les hésitations, c’est encore plus compliqué, de venir te mettre en avant et de mettre en avant ce que tu estimes être un échec. 

C’est aussi ça, qu’il y a parfois derrière les prises de décisions qui prennent du temps. C’est pour ça que je t’invite à travailler sur cette vision de l’échec, qui, soyons honnêtes, ne te mènera à rien, à part te faire culpabiliser, ralentir ta prise de décision, voire, parfois, rester malheureuse plus longtemps. J’entends parfois des femmes me dirent qu’elles sont restées des mois, parfois des années, alors qu’elles savaient que ce n’était plus ce qu’elles voulaient. Elles sont restées dans ce couple qui ne les rendaient plus heureuses, parce que c’était difficile de le dire et de l’officialiser. 

Si tu es déjà fragilisée, déjà fatiguée par ce que tu vis, alors, supporter, en plus, l’idée d’un échec et la remise en question de toi-même qui va de pair, c’est compliqué. « Qu’est-ce que j’ai raté ? Qu’est-ce que j’aurais dû faire autrement ? »… Je comprends que tu ne cours pas après ça et que ça prenne du temps !

3. Tu cherches à prendre LA bonne décision, au lieu de chercher ce que tu veux

Le troisième élément de réponse possible à ce « Pourquoi je n’arrive pas à le quitter ? » dont j’ai envie de te parler, c’est que les gens, et donc peut-être toi aussi, sont souvent à la recherche de LA bonne décision. Quand c’est difficile de prendre une décision, que ce soit une décision de séparation ou non, c’est souvent parce qu’on attend en espérant trouver LA bonne décision. Pourquoi ? Parce qu’on ne sait pas ce qu’on veut. Quand les personnes que j’accompagne me demandent : « Comment je sais que je devrais le quitter ? », je réponds qu’ « il n’y a que toi qui sait. » Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise décision, il n’y a pas de « il faut » ni de « il ne faut pas ». La vie ne fonctionne pas comme ça et personne ne peut te donner de réponse magique. Ça part de toi, de ce que toi tu veux. Malheureusement, tu ne sais pas exactement ce que tu veux, n’est-ce pas ? Sinon, tu aurais déjà pris ta décision ! ? Comme tu es incapable de savoir ce que toi tu veux, à te centrer sur toi, alors tu réfléchis à ce qu’il faudrait faire. Partir à la recherche de ce « il faut » est, à mon sens, un leurre, parce qu’il n’y a aucune réponse universelle. Il n’y a pas de « il faut » dans des situations comme ça. Il n’y a aucune certitude. Tu n’es pas devin, je ne suis pas devin, personne ne l’est. Personne ne pourra te dire si le quitter est la bonne solution, ou si rester est la bonne solution. C’est l’avenir qui te le dira. J’ai même envie de dire que l’avenir lui-même est incertain, car parfois tu prendras une décision qui te semblera évidente… Et puis finalement, le temps passant, tu te finiras par voir les choses totalement différemment. Par exemple : tu le quittes, sans hésiter, parce que tu es très malheureuse. Puis il t’arrive des misères dans ta vie, tu te retrouves encore plus malheureuse et tu te dis que tu n’aurais « jamais dû le quitter ». Ou, à l’inverse, tu vas hésiter pendant des années à le quitter, finalement tu vas rompre, en ayant peur, et puis tu vas rencontrer quelqu’un d’autre et ce sera super. Là, tu te diras « Olala, pourquoi je ne l’ai pas quitté avant, ça a été la meilleure décision de ma vie, j’aurai dû le faire plus tôt ! » Comment pouvais-tu savoir cela, au moment où tu prends ta décision ? Tu ne peux pas le savoir, si bien que, bien souvent, ne sachant pas ce que sera l’avenir, tu essaies de détricoter le truc, de te faire des nœuds au cerveau, en réfléchissant à toi, aux enfants, à ce que vous avez vécu, etc. Bref, ça prend tout de suite des proportions énormes, parce que tu essais de prendre LA bonne décision. 

Si tu es aux prises avec ce type de fonctionnement, je t’invite à te centrer sur ce que toi tu veux, plutôt que sur la recherche de la bonne décision. Si tu ne sais pas ce que tu veux, c’est là-dessus qu’il te faut travailler. Travaille ta relation à toi, afin d’être capable de dire ce que tu veux maintenant et d’être suffisamment armée, d’avoir suffisamment confiance en toi pour pouvoir officialiser ce que toi tu souhaites. Cela, bien sûr, en ayant conscience que c’est ce que tu veux à un instant T, parce que tu connais les informations auxquelles tu as accès aujourd’hui. Je sais que ce n’est pas une mince affaire, mais selon moi c’est important ! 

4. Tu n’as pas terminé de faire le tour des possibilités

Enfin, la dernière notion que j’ai envie d’aborder avec toi – et sur laquelle je reviendrai sans doute dans un autre article  – c’est l’idée de « fermer les portes et d’abaisser les barrières ».

Fermer les portes 

Je trouve qu’on ne communique pas assez là-dessus, sur ce travail qui consiste à « fermer les portes », qu’on retrouve dans les prises de décisions de manière générale et que j’observe énormément dans les couples que j’accompagne. Quand je parle de fermer les portes et d’abaisser les barrières, il s’agit, en résumé, de faire le tour des possibilités existantes. Peut-être que si tu n’arrives pas à prendre la décision de la rupture amoureuse, c’est parce qu’il reste des portes ouvertes : « et si je tentais ça… », « et s’il arrêtait ci… », « et si on essayait cela… ». Toutes ces portes sont des possibilités, à cause desquelles il est compliqué de prendre la décision de la rupture, parce qu’il y a pleins d’autres chemins qui existent. 

J’ai récemment expérimenté cela avec un couple que j’ai accompagné. Travailler sur leur couple avec un thérapeute, c’était une porte qui était encore ouverte. C’était compliqué, ils ne savaient plus où ils en étaient, ils pensaient à la séparation, mais ils avaient envie d’aller au bout de ce qu’il était possible de faire. Ils ont donc pris contact avec moi, pour fermer également la porte « travailler sur leur couple ». L’image que j’essaie de te faire passer, c’est vraiment celle d’un couloir, dans lequel tu fermes les portes progressivement : « ça on a essayé, ça on a essayé… ». À la fin, il n’en restera qu’une. Les femmes que j’accompagne me le disent souvent, qu’elles ont l’impression, pour l’instant, que la séparation n’a pas la seule option qu’elles ont. Elles éprouvent le besoin d’aller « fermer les portes », qui sont encore envisageables. Je suis OK avec ça, c’est normal, cela fait partie du chemin. Bien sûr, plus il y a du passé, plus il y a d’affection, plus il y a des éléments en jeux comme les enfants, la maison, etc., plus ça prendra du temps, de fermer toutes les portes, et surtout, plus tu ressentiras ce besoin de toutes les vérifier, une par une, avant de les fermer. 

Abaisser les barrières

Ça c’est pour les portes à fermer, mais j’ai aussi parlé de barrières à abaisser. Bien souvent, entre toi et la prise de décision, il y a de multiples barrières qui se dressent. Dans le cadre d’une séparation, ce sont notamment toutes les inquiétudes que tu peux avoir, de ne pas y arriver seule, de ne pas savoir gérer les démarches, de te retrouver célibataire, etc. Avec le temps, tu vas travailler sur toi et ton mental va apporter des solutions. Tu vas pouvoir abaisser les barrières et te rendre compte que tu peux gérer seule. Une fois cette inquiétude-là passée, d’autres viendront peut-être, par rapport à ta situation financière, au logement qu’il va falloir trouver, au déménagement, à ce qu’il va falloir racheter, etc. Ces barrières-là seront plus ou moins longues à abaisser, mais progressivement, ton mental va t’apporter des solutions. Je pourrais citer d’autres barrières courantes, comme le fait de te retrouver célibataire, voire mère célibataire, comme le fait, comme je le disais plus haut, de devoir officialiser et en parler à ta famille, tes amis, tes enfants, etc., la notion d’échec… Tout ça, ce sont des barrières qu’il va te falloir abaisser. Une barrière très fréquente et particulièrement compliquée est celle des enfants : « Ce n’est pas ce que je voulais pour mes enfants », « Je voulais une famille unie », « Je ne veux pas être mère célibataire », etc. Certaines mères ont elles-mêmes un parcours compliqué, une enfance difficile avec des parents séparés et elles sont pleines de peurs de faire vivre cela à leurs enfants, elles ont peur de reproduire des schémas familiaux. Mais là encore, si tel est ton cas : avec du temps, tu réussiras à abaisser cette barrière. 

Je pourrais continuer longtemps, à donner des exemples de portes à fermer et de barrières à abaisser. Ce que je veux que tu comprennes, c’est que, progressivement, tu feras ce chemin, jusqu’à la séparation… ou pas ! Parfois, la dernière porte est la bonne, la dernière tentative fonctionne et il n’y a pas de rupture ! Je vois parfois des couples qui me viennent me voir, pour lesquels une thérapie de couple est vraiment la dernière tentative, et pour lesquels ça fonctionne. Et c’est merveilleux ! D’autres fois, cela ne fonctionne pas, mais c’était nécessaire de prendre le temps de vraiment fermer cette porte, et c’est aussi une bonne démarche. Ce travail, de fermer les portes et d’abaisser les barrières, il peut prendre du temps, beaucoup de temps. Ça peut être quelques jours, quelques semaines ou plus, mais quoiqu’il en soit, je t’invite à être bienveillante avec toi-même pendant cette période et à prendre le temps dont tu as besoin. Et si jamais le quitter s’avère être la bonne solution, je te conseille cet article sur la rupture, pour t’aider à en faire une période enrichissante. 

J’espère que cet article t’aura aidée ! Si, malgré tout tu ressens le besoin d’être accompagnée dans cette période compliquée de ta vie, réserve ta séance avec moi juste ici .

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9 réponses sur “Pourquoi je n’arrive pas à le quitter ?”

  1. Je suis en couple depuis 3 ans mais depuis un an et demi jai tout quitté pour notre couple mais ça ne marche pas on ne fait plus l’amour et on commence à se détester mais je n’arrive pas a la quitter .
    J’aimerais le faire mais je vis dans sa ville maintenant ça me fait plus pleut que de le quitter .

    1. Bonjour,
      Merci pour votre message.
      Souvent il se passe du temps (plusieurs mois, voir années) entre le moment où on commence à envisager la séparation et le moment où on quitte l’autre.
      Je comprends dans votre message que pour l’instant vous envisagez la séparation mais que vous avez des peurs.
      Je vous invite à réserver une consultation pour que nous puissions explorer ensemble vos peurs et comment les dépasser.
      Prenez soin de vous.
      Lucie

  2. Bonjour.
    Merci pour votre article. Je me demandais ce qui m’empechait de tourner la page et je crois que quelque chose se cache dans le fait que ma rupture ne s’arrête pas à quitter l’autre (la vie que j’ai construite, ma belle fille, des nouveaux amis, un rythme/mode de vie, la maman que j’aurai pu devenir, la “femme de” que j’étais) et que je cherchais LA bonne solution sans me recentrer sur ce que je voulais. J’avais peur de regreter et j’avais besoin d’être certaine de ce choix.
    Nous avons déjà rompu deux fois. Hier ce fut la troisième et la dernière. Toutes les décisions sont venues de lui car j’en étais incapable.
    Il me reste une question : quand quelqu’un nous fait du mal, les sentiments changent. Pourtant, magré les souffrances et la séparation, j’ai toujours ce désir et ce besoin de lui. Comment est ce possible car je sens que je ne me projette plus avec lui et que mes sentiments ne sont plus aussi forts qu’avant?

    1. Bonjour Marie,

      Merci beaucoup pour votre partage et je suis ravie si cet article vous a permis de mieux comprendre ce que vous viviez.

      Pour répondre à votre question, l’ambivalence que vous décrivez est souvent décrite par mes clients en consultation : “Je ne me vois pas dans une relation avec l’autre, je n’en veux même pas… et pourtant je ressens encore du désir, ou des sentiments ou l’autre me manque etc…”

      J’aime dans ces moments là faire la différence avec mes clients entre “l’autre” et “la relation qu’on a ensemble”. Ce sont deux choses différentes. Vous pouvez restée attachée à l’homme, à ce qu’il est, avoir du désir pour lui, des sentiments etc … Mais tout en même temps être très au clair sur les souffrances que crée la relation et ne plus en vouloir.
      J’espère que cette réponse vous apportera un nouvel éclairage. N’hésitez pas à réserver une consultation si vous souhaitez que l’on aille plus loin ensemble.
      Prenez soin de vous.
      Lucie

  3. Bonsoir,
    J’ai lu votre article qui me parle sur plusieurs points. Je n’arrive absolument à le quitter pourtant rien de difficile qui nous lie (pas d’enfant commun, pas de logement ensemble) mais un lien si fort que je n’y arrive pas. Ma raison me dit que c’est mieux pour moi et le lien m’en empêche. Dès qu’il est pas sympa je veux le quitter et aussitôt qu’il est gentil je zappe le négatif. Peut-être une forme de dépendance? Cette non prise de décision me fait souffrir car je ne suis plus entière dans aucune des situations car je n’ai pas choisit. Pas évident…

    1. Bonjour,
      Merci pour votre message. Ce n’est pas évident de vous répondre car il ya beaucoup de choses à explorer pour comprendre ce que vous traversez. Mais une des pistes qui me semble à explorer c’est de faire la distinction entre “l’homme” et “la relation qu’il me propose”. On est parfois attaché à un homme, à ce qu’il est, à sa “gentillesse” mais ne pas être alignée et d’accord avec la relation qu’il propose.
      Je vous invite également à faire le point sur votre relation, qu’est ce qui me convient pas au point d’avoir régulièrement envie de me séparer ? N’hésitez pas à réserver une consultation pour approfondir ces sujets.
      Prenez soin de vous.
      Lucie

  4. Merci pour cet article très intéressant. Pour ma part j’ai subi une relation que je dirais toxique et j’ai pris la décision de le quitter mais j’ai vraiment du mal à accepter … parce que des que je suis loin de lui j’oublie le négatif et pense uniquement à ce que j’ai perdu dans l’histoire (mes chats, mon confort de vie, des amis etc…). Ce n’est pas la personne qui me manque mais ce qui allait avec et j’ai vraiment du mal à renoncer à toutes ces choses positives. Quand je suis avec la personne le négatif l’emporte mais des que je suis loin c’est le positif qui m’appelle. J’ai l’impression que je m’en sortirais pas, puis je faire qq chose autre que d’attendre que le temps fasse son effet ? Merci

    1. Bonjour et merci pour votre message. Je vous invite à écouter l’épisode 109 du podcast où je donne des clés pour passer à autre chose après une séparation. Aussi je pense que ce n’est pas simple de renoncer à tout ce que vous aviez avec cette relation. Une des pistes peut être de venir recréer par vous même ce que vous identifiez comme étant essentiel pour vous plutôt que d’y avoir accès uniquement “grâce à une relation”.
      Prenez soin de vous.
      Lucie

  5. Bonjour,
    Si Je viens de tomber sur votre article c’est forcément que je pense à rompre et je n’y arrive pas ou du moins….je ne sais pas quand/comment…..je suis également en recherche d’emploi ( bien que j’en ai déjà un, j’ai des entretiens et des choses à préparer), et je suis très très perturbée et surtout surtout je culpabilise.
    Je suis casiment persuadee que cette rupture ne sera que benefique car dans le fond elle était vouée à l’échec et depuis le tour début. J’avais d’ailleurs voulu rompre…mais on croit toujours que les gens vont changer.
    Nous c’est une trop grande différence dans le mode de vie et les projets de vie. Nous sommes chacun propriétaire ( à 15km d’écart il habite sur le chemin de mon travail) mais je ne me plais pas chez lui ( odeurs, hygiène). Il a beaucoup d’animaux et une passion : les abeilles. Nous faisons le même métier avec des horaires décalés pour l’un et avec une grande amplitude pour l’autre. Il n’a aucun ami, n’est pas en lien avec sa famille, ne sort jamais, pas d’activité particulière ne voyage pas, impossible de partir en week-end même déjà une journée il est en stress avec ses chats. Bref.
    Moi je suis en lien avec les gens, mes amis sont importants, j’aime bouger et voyager.
    Il voulait un enfant, moi je dis que oui mais je le voulais avec une vie commune. Or, tout ce que je voulais n’arrive pas et n’arrivera jamais. Si on a un enfant, ce sera chez moi et pour je reste je n’en sans rien. Il n’a jamais été capable de me répondre avec exactitude. Il me reproche d’avoir avorté en janvier 2022 (il a même imprimé mes résultats de prise de sang après avoir vu et retenu mes codes de connexion pour prévenir mon père qu’il ne connaissait même pas), et me dit que de toute façon je ne veux pas d’enfant. De par nos metiers, c’est moi qui va le plus souvent chez lui que l’inverse mais là, je n’y arrive plus. Je suis au bout. Je n’arrive plus à supporter l’odeur, le non ménage ou pas fait comme il faudrait avec autant d’animaux…enfin je n’en sais rien mais voilà aucun confort. Gros écarts de température d’une pièce à l’autre ( soucis d’économie), pas possibilité d’aller sur le canapé car c’est pas super clean ( plaid non nettoyé avec les chats dessus). Et la relation au début à connu des épisodes que je dirais de relation toxique. Il m’a quitté assez violemment l’été dernier parceque j’ai voulu mettre un stérilet (il a repris les bijoux qu’ilm’avait offert mêmes’ilme les a rendu depuis). Il est revenu 2mois après…je n’aurais peut-être pas dû revenir….
    Trop long pour tout résumer je crois que j’ai peur de la violence de sa réaction. Car lui la relation lui convient ainsi. Mais moi j’étouffe. On a jamais nos week-end ensemble et de toute façon on se voit que le soir car chacun chez nous en journée. On ne fait pas grand chose. Je n’ose pas voir mes amis….il m’a déjà souvent dit que ma vie c’est les sorties, les voyages, les amis. Il me dit que je suis libre mais fait des réflexions ( humour noir pour me faire réagir et que je m’énerve car je me sens tjs coupable de tout surtout d’être moi). Je les vois quand-même mais beaucoup moins que avant. Déjà depuis mon changement de métier ( je suis passé de 18ans dhoraires de bureau à horaires décalés) ça a changé ma vie et mes rapports ( et pas en bien j’en souffre) et avec lui c’est encore pire.
    J’ai peur de toute la responsabilité qu’il va me mettre sur le dos car ce sera de ma faute c’est sur. En plus je l’ai ( enfin présenté à mon père) il y a peine 15jrs….mais pour une rupture jamais de bons moment. Enfin voilà je ne me sens pas prête à me prendre sa violence en pleine tête. Il m’aime mais n’a jamais rien fait pour que ça évolue. Il aurait pu. Il m’a clairement dit que lui resterait chez lui avec ses animaux ( peut-être réduire ses volailes mais il n’en a jamais rien fait) . Le gros problème reste que je ne me plais pas chez lui et qu’il ne fait pas d’effort ou si peu.
    Je ne me sens plus bien dans cette relation. J’ai réfléchi et je ne me vois pas ne plus sortir danser en salle des fêtes, voyage, partir en week-end, voir mes amis…ou toujours avoir peur des réflexions. Jr n’ai pas de délai pour subir….ce sera jour apres jour, semaine après semaine, années après années…..Je ne me sens pas libre. Je me sens oppressée. Il a déjà plusieurs fois lu mes messages sur mon téléphone…..( désormais j’efface tour lorsque je parle de notre relation même si j’évite). Il m’a déjà aussi surveillé et des fois me demande de me justifier des semaines après alors que j’ai moi-même oublié ( exemple pourquoi je suis restée 10min dans ma voiture devant chez ma cousine le 31 janvier : il a forcémentdu me suivre)…je me sens coupable décrire des sms…enfin difficile d’expliquer. C’est souvent des réflexions sur un ton sarcastique puis il dit qu’il rigole. Il a une nature jalouse même sil ne l’admet pas. Il me met mal à l’aise et j’ai l’impression de mal faire. J’ai un ami qui me dit que je suis sous emprise. Mon seul ami qui a 60 ans ( j’en ai 42) avec lequel je randonnais, sortais…..ils ne s’aiment pas……Délicat de faire le tri dans la réalité. J’ai mêlé trop trop de monde au départ de notre relation. J’ai raconté trop de choses. Du coup beaucoup ne l’apprécie pas.
    Enfin voilà j’ai casi tjs été célibataire toute ma vie. Je sais que j’aurai le deuil d’avoir un enfant…surtout que j’ai tjs cru être stérile et maintenant que ça a marché….mais je me sens incapable d’avoir un enfant dans ces conditions. J’ai le sentiment que même s’il n’en parle jamais, que je ferais un enfant pr ne pas lui donner raison ( que je n’en veux pas au fonds). Alors que réalité c’est avec cette vie là que je n’en veux pas.
    Enfin j’ai vu un psy. 55eur chaque séance durant 2ans sans avancer du tout. J’ai stoppé. La solution est en moi.
    Il le sait en plus mon compagnon ce qui ne va pas et depuis le début. Nos différences sur absolument tout les points. J’ai le sentiment d’être une mauvaise personne. Il me dit que je me suis créé un réseau d’amis pour meubler le vide. En gros il me culpabilise d’avoir besoin de liens sociaux comme si je n’étais pas normale.
    Lui parle très très bien avec les gens. Il est apiculteur en plus de son métier et n’a aucun mal à vendre des pots. Il a la tatche. Mais pas dans le lien permanent il est suspicieux et méfiant de tout le monde.
    Quand il vient chez moi, il regarde ses caméras.
    Voilà, j’ai peur de m’en prendre plein la figure et je ne me sens pas assez solide pour accueillir sa colère. Même si je sais qu’il en rajoutera volontairement……je n’ai jamais su le cerner. Je ne sais pas si c’est un vrai méchant….ou un vrai gentil. Moi j’ai un sale caractère, je ne me laisse pas faire. Je ne suis pas facile à vivre. Soupe au lait et colérique mais pas méchante..je ne me sens pas bien dans cette relation. Pas libre. Je m’empêche de faire plein de chose. J’ai déjà été en couple et je ne me souviens pas que c’était ainsi..Mais j’étais beaucoup plus jeune et j’avais moins d’amis. Homme surtout. Je ne sais plus ce qui se fait ou ne se fait pas dans un couple. Je ne suis pourtant pas quelqu’un de volage. Mais lui ne veut jamais bouger. A la fois le rapport a l’argent et il aime être chez lui avec ses chats….
    Voilà merci de m’avoir lue…..je me dis que je suis peut-être faite pour être seule. Ou simplement qu’il n’est pas une personne pour moi. Je crois que je réitère des schémas. Que je finis tjs avec des hommes avec lesquels aucun engagement n’est possible. Ce qui ne me dérange pas en soi. C’est surtout le quotidien et les voyages commun, le partage qui m’importe. Je n’ai jamais connu quelqu’un chez qui je ne me plaisais pas…( ou ils n’avaient pas de chez eux). Là je n’est pas beaucoup de positif. Juste qu’on échange bien, il est à l’écoute. Le reste après….
    Merci beaucoup pour votre site….

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